Le Cerema ne s'est pas foulé, ces études copier-coller sont sans grand intérêt, comme d'ailleurs pas mal de dépenses publiques peu adaptées à une caractérisation efficace des impacts en rivière. Avec un enjeu truite et anguille, et un seuil aussi modeste, vous devriez pouvoir vous en tirer à nettement moins que 80 k€, si vous mettez la main à la pâte. Ticapix avait ici évoqué un coût réduit à 30 k€ pour une PAP.
Sur la DDT, le désaccord persiste.
La phrase
ne me semble pas réglementairement correcte, car il n'est écrit nulle part dans le droit français (les codes ou la jurisprudence) que la puissance d'un réglementé avant 1919 doit rester celle des machines précisément installées avant 1919. Le fait que les machines installées en 1919 soit de 35 CV vous permet de montrer que l'ouvrage a une puissance inférieur à 150 kW à cette date (donc que son règlement d'eau reste valable depuis), mais ce fait n'implique nullement que le site est condamné à rester à35 CV.En conséquence, un droit d'eau pour une installation autorisée avant 1919 d'une puissance inférieure à 150 kw peut être reconnu sur les bases suivantes :
- puissance installée au 19 octobre 1919 = 35 cv soit 25,76 kw,
Mon conseil : essayez encore une fois d'argumenter, puis passez en mode avocat. Tant que la DDT bloque ainsi, vous ne pourrez pas avancer.
Si j'étais dans votre cas, mon prochain courrier serait :
- en recommandé AR avec copie à l'avocat,
- envoyé au responsable de la police de l'eau avec copie au directeur territorial (et non plus à l'agent instructeur de terrain)
- conclu par une phrase du genre : "si nous ne parvenons pas à un consensus sur l'établissement de la puissance réglementairement exploitable au droit du moulin, je serai contraint de demander à mon avocat Me XXX de déposer un recours contentieux contre vos services, au tribunal administratif de YY".
Bonne journée