la depêche 30 août 2020.png
Revue de Presse
-
- Membre
- Messages : 2844
- Inscription : 04 juil. 2012, 16:20
- Localisation : Bourgogne, Yonne, moulin Sully sur le Trinquelin
- moulino51
- Membre
- Messages : 3642
- Inscription : 11 févr. 2010, 09:45
- Localisation : Région de Reims
- Contact :
Re: Revue de Presse
Bonjour a tous,
Merci les gars pour ce Al, (j'avais bien Capone pour porter le chapeau )
Bon ben voila, je l'ai dans le baba avec cet "Alii"
Gé
Merci les gars pour ce Al, (j'avais bien Capone pour porter le chapeau )
Bon ben voila, je l'ai dans le baba avec cet "Alii"
Gé
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
Re: Revue de Presse
(En complément de l'article du Canard d'aout 2020...)
Article rédigé et publié sur Mediapart, rubrique le Club, le 1 septembre 2020 par Bertrand ROUZIES
L’arrêt de mort des moulins français
1 sept. 2020 Par Bertrand ROUZIES Blog
Troisième plus important patrimoine du pays, avec des dizaines de milliers d’ouvrages pluriséculaires, le patrimoine molinologique hydraulique, traité comme un vulgaire « obstacle à l’écoulement des eaux », a vu son sort scellé, comme cadeau de départ empoisonné, par un décret d’Édouard Philippe écrit sous la dictée des lobbies écocidaires, sous couvert d’écologie.
Pour comprendre la fonction symbolique et l’impact des moulins à eau et, plus largement, des ouvrages d’ingénierie des cours d’eau conçus par nos ancêtres, il faut en passer, en nos contrées, par l’hagiographie chrétienne. Bon nombre de saintes et de saints dits sauroctones, tueurs de serpents, vouivres, gargouilles, cocatrix et autres dragons, ont accompli ce miracle à proximité de rivières ou de fleuves au cours particulièrement instable et méandreux, à l’origine de palus infects et d’inondations régulières ravageuses pour les implantations humaines et les cultures. Il faut comprendre ici que le monstre est en réalité la force de la nature apparemment indomptable constituée par le cours d’eau. Cette lecture est plus ou moins évidente, suivant les légendes. Ainsi de saint Romain, évêque de Rouen, qui vécut au VIIe siècle, sous le règne de Dagobert Ier. On lui prête ce miracle d’avoir, avec le secours d’un condamné à mort, dompté la gargouille, un hideux serpent qui sévissait sur la rive gauche de la Seine – un fleuve particulièrement sinueux et capricieux alors –, non loin d’un marécage. Le même saint Romain passe pour avoir eu le pouvoir d’empêcher les inondations. Un saint luttant contre un environnement malsain… Rien de bien étonnant si l’on se souvient de l’œuvre considérable d’assainissement et de drainage réalisé par les ordres religieux durant tout le Moyen Âge. Il est à noter que, bien que rangé parmi les saints sauroctones, Romain, comme beaucoup de ses pairs, ne tue pas la gargouille mais la domestique, par un signe de croix, et lui met son étole autour de cou, ce qui permet à son acolyte de la conduire en laisse jusqu’à Rouen, où la bête est, selon les versions, mise à mort ou jetée à la Seine (comme s’il s’agissait de son véritable élément).
On trouve un lien encore plus explicite entre le monstre et l’eau en Asie Mineure, tout près de l’endroit où fut exterminée en 1096 par les Turcs seldjoukides de Nicée la « croisade des gueux », menée par Pierre l’Ermite et Gautier Sans-Avoir[1]. Il coule là, du sud vers le nord, un petit fleuve côtier particulièrement sinueux, l’actuel Yalakdere, qui portait à l’époque byzantine le nom de Drakon, « Dragon » en grec. Ce fleuve se jette dans la baie de Nicomédie (Izmit), non loin d’Hélénopolis (Hersek). D’après l’historien byzantin Procope, le Drakon tirait son nom de son extrême tortuosité. « Ceux qui pass[aient] par là, explique-t-il, dev[aient] de ce fait le franchir plus de vingt fois. »[2] Cette explication donnée, Procope ajoute que le fleuve était indocile, sujet aux crues subites, et que les habitants des faubourgs d’Hélénopolis voyaient leurs maisons régulièrement inondées, sans parler des ceps et oliviers que ses flots torrentueux déracinaient et charriaient jusqu’à la mer. Attendri par les plaintes des riverains, l’empereur Justinien décida de dompter le monstre : « Ayant fait nettoyer les forêts et couper tout le roseau, il permit au fleuve de se faire un libre accès à la mer, si bien qu’il n’était plus inévitable qu’il inondât. Et, coupant par le milieu des montagnes qui s’élèvent dans cette région, il aménagea une route carrossable en des endroits jusque-là abrupts et escarpés […]. Il posa aussi sur le fleuve deux ponts très larges, si bien que désormais tout le monde le traverse sans danger. »[3] Justinien met symboliquement un double joug au cou du sauvage Drakon. Son action est analogue, en plus spectaculaire, à l’action d’un saint ou d’un héros civilisateur.
Les destins de la gargouille et du Drakon, au-delà de l’analogie, illustrent deux approches opposées de la maîtrise de l’élément liquide : une approche « douce », d’intelligence locale, qui consiste non pas à tuer le monstre mais à le contenir, dans une cohabitation qui permet aux hommes de bénéficier de sa force sans en éprouver les effets de destruction et d’insalubrité ; une approche « dure », de planification étatique, qui consiste à lui tailler un boulevard bien propre jusqu’à son embouchure, boulevard qui sera son carcan et sa mort symbolique.
Les moulins, dont les digues sont privées depuis Philippe Auguste, relèvent évidemment de la première approche. C’est à cela que le décret signé par Édouard Philippe (qui en veut décidément à nos barrages) le 30 juin dernier s’attaque, infligeant le coup de grâce à un patrimoine que les agences de l’eau, trahissant en cela leur mission de police de la ressource, s’évertuent à démanteler depuis deux décennies, comme le rappelle un article paru récemment dans Le Canard enchaîné. Une simple déclaration, sans études d’impact ni enquêtes publiques, suffira désormais pour anéantir la majorité des 60 000 retenues d’eau. L’argument avancé est d’apparence écologique : il faut restaurer l’état naturel des rivières afin de permettre la libre circulation des poissons migrateurs. Argument étrange lorsqu’on sait que nombre de moulins, y compris les plus anciens, comportent des passes, chaussées ou échelles à poissons (qu’il convient d’entretenir et d’améliorer), et même argument suspect au regard de la politique des agences de l’eau, qui subventionnent intégralement la destruction des barrages de moulins et surfacturent aux propriétaires les aménagements pour les poissons, pour autant qu’il s’en trouve encore dans les parages.
Au vrai, il ne fallait pas attendre de l’ancien lobbyiste d’Areva une quelconque concession à la préservation de l’environnement. Ce décret, comme le soupçonnent les associations de défense du patrimoine molinologique, dont plusieurs siècles d’usage ont montré le faible impact environnemental et la qualité des services rendus aux économies humaines, est un formidable cadeau fait à une puissante coalition de lobbies, allant du BTP à EDF, en passant par l’agro-industrie des pesticides, laquelle a particulièrement intérêt à évacuer au plus vite, par des toboggans à lessivage – vrai nom des cours d’eau « libérés » et « renaturalisés » –, ses effluents mortifères vers la mer, éternel déversoir de notre inconséquence. Le mensonge premier, l’écotartufferie suprême consiste à tenter de nous faire croire qu’avec des pelleteuses, on réensauvage une rivière en éliminant tout obstacle sur son cours, alors qu’une rivière naturelle vit et se déploie en fonction des obstacles, et que c’est l’observation même des forces suscitées par ces obstacles qui a inspiré aux hommes la création des moulins.
Nous avons demandé son avis sur le sujet à Alain Gély, géologue et ancien président de l’Association pour le concept Moulin de la Fée (ACMF) :
« Ayant été une dizaine d'années président d’une association promouvant la production d’électricité avec les moulins à vent (voir l’histoire du Moulin de la Fée, premier moulin au monde, en Loire-Atlantique, à avoir produit de l’électricité en étant géré par un automate), j’ai vu la puissance de lobbying d’EDF, qui fit tout pour que ce concept de moulin aérogénérateur automatique d’électricité ne se généralise pas, alors que son développement en France aurait pu, de mon point de vue, être à l’origine de la mise en service de millions de moulins de par le monde à même de pouvoir satisfaire les besoins électrique essentiels d’habitants de villages isolés (une sorte de high-tech-low-tech abordable, en kit, montable sur des tours en bois-terre-pierre, assez facile d’entretien).
Mais EDF, via une filiale, sabota le concept. Il lui aura suffi pour cela de s’imposer au premier propriétaire qui voulut rénover son moulin en copiant le Moulin de la Fée. C’est ainsi que ladite filiale pilota la rénovation du Grand Moulin des Places, à Saint-Mars-du-Désert, en l’équipant d’une génératrice asynchrone (machine fonctionnant sur un principe mis au point à la fin du XIXe siècle), au lieu d’utiliser une génératrice à aimant permanent (type de génératrice dont le Moulin de la Fée était équipé), très moderne, compacte, incarnation du saut technologique à même de pouvoir transformer, enfin, une partie de nos vieux moulins (les mieux placés parmi ceux qui persistent encore de nos jours) en producteurs d’électricité capables d’injecter leur production sur le réseau. Grâce à ce sabotage masqué d’EDF, le Grand Moulin des Places ne fut jamais en mesure de fonctionner correctement, et reste encore très loin d’égaler la productivité du prototype que fut le Moulin de la Fée, alors même que ce dernier présentait un potentiel vent moindre que son “descendant”.
À cette époque de “présidence”, j’avais fait une estimation sur la base de chiffres précis pour ce qui est des données cadastrales (30 000 moulins à vent et 80 000 moulins à eau ont été cadastrés dans notre pays), mais très imprécis concernant le nombre et la qualité de ceux encore existants, si bien que je m’étais contraint à un calcul pessimiste. Eh bien, cette estimation montrait que si l’on équipait tous les moulins à vent et à eau restants dans notre pays de turbines (ou ailes) et de génératrices modernes, pour le prix d’un seul EPR on avait une puissance installée équivalente à celle de deux à cinq réacteurs nucléaires. De l’électricité locale, préservant le patrimoine, pourvoyeuse d’emplois locaux, le tout sans risques ni déchets. Voilà de quoi irriter un ancien lobbyiste d’Areva, lequel, juste avant de quitter son poste de premier ministre pour revenir au Havre, au début de cet été, a signé l’arrêt de mort de ce patrimoine “dispersé”, potentiellement rémunérateur pour des milliers de petits propriétaires mais menaçant les intérêts “très concentrés” de ses amis des grandes entreprises financiarisées.
En tout cas, si j’étais volontairement peu précis puisque je n’avais pas de chiffres de départ précis, aujourd’hui des calculs ont été faits par des associations de propriétaires de moulins à eau, et ceux-ci montrent qu’avec seulement les 20 000 moulins existants les mieux conservés et placés sur nos rivières, on aurait l’équivalent de deux réacteurs nucléaires… À condition, bien sûr, de ne pas araser les chaussées de ces moulins, ce qu’Édouard du Havre a ordonné, sans plus de concertation possible et en dépit des assèchements de rivières que cela déclenche (voir l’article du Canard), la continuité écologique ayant bon dos.
En tant que géologue, je peux dire qu’une rivière sauvage ne s’écoule pas tranquillement. Du fait des embâcles, de la végétation, des arbres bien ancrés, des castors, des ressauts topographiques, causés par des limites géologiques, et de la géologie elle-même, une rivière s’écoule en petites cascades successives, permettant l’oxygénation de l’eau, un maintien de beaucoup d’eau dans les nappes phréatiques, des variations de profondeur, une variété de milieux satisfaisant l’ensemble des êtres vivants dépendant du cours d’eau. Notons aussi qu’à l’état sauvage, le cours d’eau n’a pas de lit fixe. Or, parce que nous pompons désormais beaucoup d’eau en nappe et en rivière, dont une grosse partie s’évapore (arrosage), ce que propose désormais l’administration, c’est, ni plus ni moins, des cours d’eau égouts, sans ressauts, bien cadastrés, permettant, entre autres, aux pesticides de la FNSEA de vite rejoindre la mer, sans qu’il leur soit possible de s’accumuler dans les nappes maintenues hautes à l’arrière de chaque chaussée. On ne la fait pas à un géologue. Cela me rappelle la fois où, il y a quelques années, la presse aux ordres avait titré, triomphante, que la pollution des eaux avait été divisée par deux ; cela quelque temps après que les concentrations limites pour chaque polluant eurent été rehaussées.
Ainsi, à mon sens, “renaturer” les rivières ne fera pas que nous les verrons redevenir ce qu’elles furent avant l’apparition des moulins. D’abord parce qu’elles sont désormais “corsetées” par le cadastre et que d’immenses surfaces agricoles ont été drainées ; ensuite, parce que nous avons pris l’habitude de pomper des quantités phénoménales d’eau – en nappe et en cours d’eau –, cela empêchant tout retour à la situation hydrogéologique qui prévalait il y a plus de 1 000 ans. Dès lors, on peut penser qu’une politique d’élimination des drains agricoles (associée à un changement des pratiques culturales) et la planification, sur tout le territoire, de la construction de passes à poissons, belles et efficaces, seraient à même de concilier tous les intérêts honnêtes, tout en préservant le potentiel de production d’hydro-électricité, production qui risque de nous être bien utile dans le contexte énergétique déplétionniste qui s’annonce.
Il y a autour des rivières de gigantesques intérêts. Notamment :
– Pour les propriétaires de moulin, des droits d’eau et du potentiel électrique rémunérateur dans le futur grâce aux droits d’eau ;
– Pour l’État du futur, une capacité de produire de l’électricité locale ;
– Pour EDF, une occasion de tuer un potentiel de concurrence ;
– Pour les nucléocrates, un argument pour maintenir le nucléaire (mais attention aux rivières à sec en été parce qu’on aura arasé les chaussées, alors qu’il faut de l’eau pour refroidir les réacteurs) ;
– Pour les multinationales du BTP, de l’argent à encaisser pour détruire les chaussées (subventions publiques) ou pour construire des passes à poissons (argent privé des propriétaires de moulin quand ceux-ci en ont) ;
– Pour le lobby chimico-agricole des pesticides, une occasion de vendre et d’utiliser plus de poisons, tout en minimisant les traces de leurs pollutions ;
– Pour les pêcheurs, une occasion de conserver du poisson grâce aux chaussées et aux passes à poissons ;
– Pour les fédérations de pêche, une occasion de remplir à nouveau les caisses car les pêcheurs se font rares.
Tout cela pour dire aussi que la biodiversité a bon dos avec les énarques et les lobbies : les poissons étaient avant très abondants dans les rivières avec chaussées et moulins, leur déclin étant la conséquence, d’une part, du manque d’entretien des chaussées (dont la plupart étaient franchissables pour les poissons, souvent grâce à de petits aménagements – aménagements que l’on peut encore perfectionner –, et à une ouverture des vannes hebdomadaire – le dimanche, le jour du Seigneur, jour non travaillé – pour purger les sédiments, opération qui, en même temps, profitait grandement aux poissons migrateurs lors de leur remontée vers les sources), et d’autre part, et surtout, des pesticides des “jardiniers” et des agriculteurs, ainsi que des divers autres polluants générés par notre société de consommation et qui se retrouvent tous dans les rivières. »
Nous laisserons la conclusion au cinéaste japonais Akira Kurosawa, dont le dernier des Rêves (1990), qui survient après deux évocations cauchemardesques des catastrophes environnementales induites par la folie nucléaire, brode, au fil de l’eau mollement battue par des aubes de moulins, une sagesse simplement belle, en sa profonde poésie. C’est cela que nous risquons de perdre à jamais, en plus d’une source d’énergie à la portée de tous (positionner le curseur à 27 min 24 s) :
https://www.youtube.com/watch?time_cont ... =emb_title
Dreams || Yume || 1990 || CD2 || Akira Kurosawa || © Sudhan Mahat
_____________
[1] Anne Comnène, Alexiade, éd. Leib, Paris, Les Belles Lettres, 1943, t. II, X, VI, 4, p. 211.
[2] Procope de Césarée, De Ædificiis, éd. H. B. Dewing, Loeb Classical Library, Cambridge, Mass., Harevard University Press/Londres, Hutchinson, 1940, t. VII, V, 2-3.
[3] Ibidem.
Article rédigé et publié sur Mediapart, rubrique le Club, le 1 septembre 2020 par Bertrand ROUZIES
L’arrêt de mort des moulins français
1 sept. 2020 Par Bertrand ROUZIES Blog
Troisième plus important patrimoine du pays, avec des dizaines de milliers d’ouvrages pluriséculaires, le patrimoine molinologique hydraulique, traité comme un vulgaire « obstacle à l’écoulement des eaux », a vu son sort scellé, comme cadeau de départ empoisonné, par un décret d’Édouard Philippe écrit sous la dictée des lobbies écocidaires, sous couvert d’écologie.
Pour comprendre la fonction symbolique et l’impact des moulins à eau et, plus largement, des ouvrages d’ingénierie des cours d’eau conçus par nos ancêtres, il faut en passer, en nos contrées, par l’hagiographie chrétienne. Bon nombre de saintes et de saints dits sauroctones, tueurs de serpents, vouivres, gargouilles, cocatrix et autres dragons, ont accompli ce miracle à proximité de rivières ou de fleuves au cours particulièrement instable et méandreux, à l’origine de palus infects et d’inondations régulières ravageuses pour les implantations humaines et les cultures. Il faut comprendre ici que le monstre est en réalité la force de la nature apparemment indomptable constituée par le cours d’eau. Cette lecture est plus ou moins évidente, suivant les légendes. Ainsi de saint Romain, évêque de Rouen, qui vécut au VIIe siècle, sous le règne de Dagobert Ier. On lui prête ce miracle d’avoir, avec le secours d’un condamné à mort, dompté la gargouille, un hideux serpent qui sévissait sur la rive gauche de la Seine – un fleuve particulièrement sinueux et capricieux alors –, non loin d’un marécage. Le même saint Romain passe pour avoir eu le pouvoir d’empêcher les inondations. Un saint luttant contre un environnement malsain… Rien de bien étonnant si l’on se souvient de l’œuvre considérable d’assainissement et de drainage réalisé par les ordres religieux durant tout le Moyen Âge. Il est à noter que, bien que rangé parmi les saints sauroctones, Romain, comme beaucoup de ses pairs, ne tue pas la gargouille mais la domestique, par un signe de croix, et lui met son étole autour de cou, ce qui permet à son acolyte de la conduire en laisse jusqu’à Rouen, où la bête est, selon les versions, mise à mort ou jetée à la Seine (comme s’il s’agissait de son véritable élément).
On trouve un lien encore plus explicite entre le monstre et l’eau en Asie Mineure, tout près de l’endroit où fut exterminée en 1096 par les Turcs seldjoukides de Nicée la « croisade des gueux », menée par Pierre l’Ermite et Gautier Sans-Avoir[1]. Il coule là, du sud vers le nord, un petit fleuve côtier particulièrement sinueux, l’actuel Yalakdere, qui portait à l’époque byzantine le nom de Drakon, « Dragon » en grec. Ce fleuve se jette dans la baie de Nicomédie (Izmit), non loin d’Hélénopolis (Hersek). D’après l’historien byzantin Procope, le Drakon tirait son nom de son extrême tortuosité. « Ceux qui pass[aient] par là, explique-t-il, dev[aient] de ce fait le franchir plus de vingt fois. »[2] Cette explication donnée, Procope ajoute que le fleuve était indocile, sujet aux crues subites, et que les habitants des faubourgs d’Hélénopolis voyaient leurs maisons régulièrement inondées, sans parler des ceps et oliviers que ses flots torrentueux déracinaient et charriaient jusqu’à la mer. Attendri par les plaintes des riverains, l’empereur Justinien décida de dompter le monstre : « Ayant fait nettoyer les forêts et couper tout le roseau, il permit au fleuve de se faire un libre accès à la mer, si bien qu’il n’était plus inévitable qu’il inondât. Et, coupant par le milieu des montagnes qui s’élèvent dans cette région, il aménagea une route carrossable en des endroits jusque-là abrupts et escarpés […]. Il posa aussi sur le fleuve deux ponts très larges, si bien que désormais tout le monde le traverse sans danger. »[3] Justinien met symboliquement un double joug au cou du sauvage Drakon. Son action est analogue, en plus spectaculaire, à l’action d’un saint ou d’un héros civilisateur.
Les destins de la gargouille et du Drakon, au-delà de l’analogie, illustrent deux approches opposées de la maîtrise de l’élément liquide : une approche « douce », d’intelligence locale, qui consiste non pas à tuer le monstre mais à le contenir, dans une cohabitation qui permet aux hommes de bénéficier de sa force sans en éprouver les effets de destruction et d’insalubrité ; une approche « dure », de planification étatique, qui consiste à lui tailler un boulevard bien propre jusqu’à son embouchure, boulevard qui sera son carcan et sa mort symbolique.
Les moulins, dont les digues sont privées depuis Philippe Auguste, relèvent évidemment de la première approche. C’est à cela que le décret signé par Édouard Philippe (qui en veut décidément à nos barrages) le 30 juin dernier s’attaque, infligeant le coup de grâce à un patrimoine que les agences de l’eau, trahissant en cela leur mission de police de la ressource, s’évertuent à démanteler depuis deux décennies, comme le rappelle un article paru récemment dans Le Canard enchaîné. Une simple déclaration, sans études d’impact ni enquêtes publiques, suffira désormais pour anéantir la majorité des 60 000 retenues d’eau. L’argument avancé est d’apparence écologique : il faut restaurer l’état naturel des rivières afin de permettre la libre circulation des poissons migrateurs. Argument étrange lorsqu’on sait que nombre de moulins, y compris les plus anciens, comportent des passes, chaussées ou échelles à poissons (qu’il convient d’entretenir et d’améliorer), et même argument suspect au regard de la politique des agences de l’eau, qui subventionnent intégralement la destruction des barrages de moulins et surfacturent aux propriétaires les aménagements pour les poissons, pour autant qu’il s’en trouve encore dans les parages.
Au vrai, il ne fallait pas attendre de l’ancien lobbyiste d’Areva une quelconque concession à la préservation de l’environnement. Ce décret, comme le soupçonnent les associations de défense du patrimoine molinologique, dont plusieurs siècles d’usage ont montré le faible impact environnemental et la qualité des services rendus aux économies humaines, est un formidable cadeau fait à une puissante coalition de lobbies, allant du BTP à EDF, en passant par l’agro-industrie des pesticides, laquelle a particulièrement intérêt à évacuer au plus vite, par des toboggans à lessivage – vrai nom des cours d’eau « libérés » et « renaturalisés » –, ses effluents mortifères vers la mer, éternel déversoir de notre inconséquence. Le mensonge premier, l’écotartufferie suprême consiste à tenter de nous faire croire qu’avec des pelleteuses, on réensauvage une rivière en éliminant tout obstacle sur son cours, alors qu’une rivière naturelle vit et se déploie en fonction des obstacles, et que c’est l’observation même des forces suscitées par ces obstacles qui a inspiré aux hommes la création des moulins.
Nous avons demandé son avis sur le sujet à Alain Gély, géologue et ancien président de l’Association pour le concept Moulin de la Fée (ACMF) :
« Ayant été une dizaine d'années président d’une association promouvant la production d’électricité avec les moulins à vent (voir l’histoire du Moulin de la Fée, premier moulin au monde, en Loire-Atlantique, à avoir produit de l’électricité en étant géré par un automate), j’ai vu la puissance de lobbying d’EDF, qui fit tout pour que ce concept de moulin aérogénérateur automatique d’électricité ne se généralise pas, alors que son développement en France aurait pu, de mon point de vue, être à l’origine de la mise en service de millions de moulins de par le monde à même de pouvoir satisfaire les besoins électrique essentiels d’habitants de villages isolés (une sorte de high-tech-low-tech abordable, en kit, montable sur des tours en bois-terre-pierre, assez facile d’entretien).
Mais EDF, via une filiale, sabota le concept. Il lui aura suffi pour cela de s’imposer au premier propriétaire qui voulut rénover son moulin en copiant le Moulin de la Fée. C’est ainsi que ladite filiale pilota la rénovation du Grand Moulin des Places, à Saint-Mars-du-Désert, en l’équipant d’une génératrice asynchrone (machine fonctionnant sur un principe mis au point à la fin du XIXe siècle), au lieu d’utiliser une génératrice à aimant permanent (type de génératrice dont le Moulin de la Fée était équipé), très moderne, compacte, incarnation du saut technologique à même de pouvoir transformer, enfin, une partie de nos vieux moulins (les mieux placés parmi ceux qui persistent encore de nos jours) en producteurs d’électricité capables d’injecter leur production sur le réseau. Grâce à ce sabotage masqué d’EDF, le Grand Moulin des Places ne fut jamais en mesure de fonctionner correctement, et reste encore très loin d’égaler la productivité du prototype que fut le Moulin de la Fée, alors même que ce dernier présentait un potentiel vent moindre que son “descendant”.
À cette époque de “présidence”, j’avais fait une estimation sur la base de chiffres précis pour ce qui est des données cadastrales (30 000 moulins à vent et 80 000 moulins à eau ont été cadastrés dans notre pays), mais très imprécis concernant le nombre et la qualité de ceux encore existants, si bien que je m’étais contraint à un calcul pessimiste. Eh bien, cette estimation montrait que si l’on équipait tous les moulins à vent et à eau restants dans notre pays de turbines (ou ailes) et de génératrices modernes, pour le prix d’un seul EPR on avait une puissance installée équivalente à celle de deux à cinq réacteurs nucléaires. De l’électricité locale, préservant le patrimoine, pourvoyeuse d’emplois locaux, le tout sans risques ni déchets. Voilà de quoi irriter un ancien lobbyiste d’Areva, lequel, juste avant de quitter son poste de premier ministre pour revenir au Havre, au début de cet été, a signé l’arrêt de mort de ce patrimoine “dispersé”, potentiellement rémunérateur pour des milliers de petits propriétaires mais menaçant les intérêts “très concentrés” de ses amis des grandes entreprises financiarisées.
En tout cas, si j’étais volontairement peu précis puisque je n’avais pas de chiffres de départ précis, aujourd’hui des calculs ont été faits par des associations de propriétaires de moulins à eau, et ceux-ci montrent qu’avec seulement les 20 000 moulins existants les mieux conservés et placés sur nos rivières, on aurait l’équivalent de deux réacteurs nucléaires… À condition, bien sûr, de ne pas araser les chaussées de ces moulins, ce qu’Édouard du Havre a ordonné, sans plus de concertation possible et en dépit des assèchements de rivières que cela déclenche (voir l’article du Canard), la continuité écologique ayant bon dos.
En tant que géologue, je peux dire qu’une rivière sauvage ne s’écoule pas tranquillement. Du fait des embâcles, de la végétation, des arbres bien ancrés, des castors, des ressauts topographiques, causés par des limites géologiques, et de la géologie elle-même, une rivière s’écoule en petites cascades successives, permettant l’oxygénation de l’eau, un maintien de beaucoup d’eau dans les nappes phréatiques, des variations de profondeur, une variété de milieux satisfaisant l’ensemble des êtres vivants dépendant du cours d’eau. Notons aussi qu’à l’état sauvage, le cours d’eau n’a pas de lit fixe. Or, parce que nous pompons désormais beaucoup d’eau en nappe et en rivière, dont une grosse partie s’évapore (arrosage), ce que propose désormais l’administration, c’est, ni plus ni moins, des cours d’eau égouts, sans ressauts, bien cadastrés, permettant, entre autres, aux pesticides de la FNSEA de vite rejoindre la mer, sans qu’il leur soit possible de s’accumuler dans les nappes maintenues hautes à l’arrière de chaque chaussée. On ne la fait pas à un géologue. Cela me rappelle la fois où, il y a quelques années, la presse aux ordres avait titré, triomphante, que la pollution des eaux avait été divisée par deux ; cela quelque temps après que les concentrations limites pour chaque polluant eurent été rehaussées.
Ainsi, à mon sens, “renaturer” les rivières ne fera pas que nous les verrons redevenir ce qu’elles furent avant l’apparition des moulins. D’abord parce qu’elles sont désormais “corsetées” par le cadastre et que d’immenses surfaces agricoles ont été drainées ; ensuite, parce que nous avons pris l’habitude de pomper des quantités phénoménales d’eau – en nappe et en cours d’eau –, cela empêchant tout retour à la situation hydrogéologique qui prévalait il y a plus de 1 000 ans. Dès lors, on peut penser qu’une politique d’élimination des drains agricoles (associée à un changement des pratiques culturales) et la planification, sur tout le territoire, de la construction de passes à poissons, belles et efficaces, seraient à même de concilier tous les intérêts honnêtes, tout en préservant le potentiel de production d’hydro-électricité, production qui risque de nous être bien utile dans le contexte énergétique déplétionniste qui s’annonce.
Il y a autour des rivières de gigantesques intérêts. Notamment :
– Pour les propriétaires de moulin, des droits d’eau et du potentiel électrique rémunérateur dans le futur grâce aux droits d’eau ;
– Pour l’État du futur, une capacité de produire de l’électricité locale ;
– Pour EDF, une occasion de tuer un potentiel de concurrence ;
– Pour les nucléocrates, un argument pour maintenir le nucléaire (mais attention aux rivières à sec en été parce qu’on aura arasé les chaussées, alors qu’il faut de l’eau pour refroidir les réacteurs) ;
– Pour les multinationales du BTP, de l’argent à encaisser pour détruire les chaussées (subventions publiques) ou pour construire des passes à poissons (argent privé des propriétaires de moulin quand ceux-ci en ont) ;
– Pour le lobby chimico-agricole des pesticides, une occasion de vendre et d’utiliser plus de poisons, tout en minimisant les traces de leurs pollutions ;
– Pour les pêcheurs, une occasion de conserver du poisson grâce aux chaussées et aux passes à poissons ;
– Pour les fédérations de pêche, une occasion de remplir à nouveau les caisses car les pêcheurs se font rares.
Tout cela pour dire aussi que la biodiversité a bon dos avec les énarques et les lobbies : les poissons étaient avant très abondants dans les rivières avec chaussées et moulins, leur déclin étant la conséquence, d’une part, du manque d’entretien des chaussées (dont la plupart étaient franchissables pour les poissons, souvent grâce à de petits aménagements – aménagements que l’on peut encore perfectionner –, et à une ouverture des vannes hebdomadaire – le dimanche, le jour du Seigneur, jour non travaillé – pour purger les sédiments, opération qui, en même temps, profitait grandement aux poissons migrateurs lors de leur remontée vers les sources), et d’autre part, et surtout, des pesticides des “jardiniers” et des agriculteurs, ainsi que des divers autres polluants générés par notre société de consommation et qui se retrouvent tous dans les rivières. »
Nous laisserons la conclusion au cinéaste japonais Akira Kurosawa, dont le dernier des Rêves (1990), qui survient après deux évocations cauchemardesques des catastrophes environnementales induites par la folie nucléaire, brode, au fil de l’eau mollement battue par des aubes de moulins, une sagesse simplement belle, en sa profonde poésie. C’est cela que nous risquons de perdre à jamais, en plus d’une source d’énergie à la portée de tous (positionner le curseur à 27 min 24 s) :
https://www.youtube.com/watch?time_cont ... =emb_title
Dreams || Yume || 1990 || CD2 || Akira Kurosawa || © Sudhan Mahat
_____________
[1] Anne Comnène, Alexiade, éd. Leib, Paris, Les Belles Lettres, 1943, t. II, X, VI, 4, p. 211.
[2] Procope de Césarée, De Ædificiis, éd. H. B. Dewing, Loeb Classical Library, Cambridge, Mass., Harevard University Press/Londres, Hutchinson, 1940, t. VII, V, 2-3.
[3] Ibidem.
-
- Membre
- Messages : 734
- Inscription : 08 sept. 2010, 15:04
- Localisation : Côte d'Or
Re: Revue de Presse
Infiniment MERCI à Dromedrome de nous avoir fait connaitre cet excellent article ainsi que son auteur Bertrand Rouzies
Gilles 21
- dB-)
- Site Admin
- Messages : 4352
- Inscription : 24 janv. 2010, 17:09
- Localisation : Vosges
- Contact :
Re: Revue de Presse
Bonjour,
merci pour l'information !
S.V.P., plutôt que de copier-coller l'article (ce qui n'est probablement pas légal et donne sur le forum un texte brut peu lisible), mieux vaut indiquer simplement le lien qui y mène !
Je ne suis pas aussi pessimiste que l'auteur de l'article, et je ne vois pas un Arrêt de mort des moulins Français pour plusieurs raisons :
- en tout premier, cette destruction systématique des seuils ne sert évidemment à rien, elle est contre productive (masquage et non diminution de la pollution, destruction d'habitats de nombreuses espèces, gaspillage d'une eau de plus en plus rare, etc ..), elle est tellement débile que même leurs initiateurs ou défenseurs (je pense un peu limités ou corrompus) s'en apercevront un jour ...
- en second c'est la fronde un peu partout, et on peut faire confiance aux associations et aux spécialistes du droit pour combattre cette dérive
- troisième point, ça coûte un pognon de dingue, or suite à son déficit budgétaire en constante augmentation depuis les années 60, les finances de la France sont clairement dans le rouge !
Bonne journée
dB-)
merci pour l'information !
S.V.P., plutôt que de copier-coller l'article (ce qui n'est probablement pas légal et donne sur le forum un texte brut peu lisible), mieux vaut indiquer simplement le lien qui y mène !
Je ne suis pas aussi pessimiste que l'auteur de l'article, et je ne vois pas un Arrêt de mort des moulins Français pour plusieurs raisons :
- en tout premier, cette destruction systématique des seuils ne sert évidemment à rien, elle est contre productive (masquage et non diminution de la pollution, destruction d'habitats de nombreuses espèces, gaspillage d'une eau de plus en plus rare, etc ..), elle est tellement débile que même leurs initiateurs ou défenseurs (je pense un peu limités ou corrompus) s'en apercevront un jour ...
- en second c'est la fronde un peu partout, et on peut faire confiance aux associations et aux spécialistes du droit pour combattre cette dérive
- troisième point, ça coûte un pognon de dingue, or suite à son déficit budgétaire en constante augmentation depuis les années 60, les finances de la France sont clairement dans le rouge !
Bonne journée
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
-
- Membre
- Messages : 2844
- Inscription : 04 juil. 2012, 16:20
- Localisation : Bourgogne, Yonne, moulin Sully sur le Trinquelin
Re: Revue de Presse
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
-
- Membre
- Messages : 2844
- Inscription : 04 juil. 2012, 16:20
- Localisation : Bourgogne, Yonne, moulin Sully sur le Trinquelin
Re: Revue de Presse
Actu hydro
Chaleur : la centrale nucléaire de Chooz mise à l'arrêt à cause du trop faible débit de la Meuse https://www.lefigaro.fr/societes/chaleu ... e-20200824
Chili : Un élevage de saumons condamné à une amende record de 6,6 millions de dollars. La fuite de plusieurs milliers de saumons dans la nature en 2018 a causé un « dommage environnemental irréparable » selon la justice https://www.20minutes.fr/planete/284560 ... ns-dollars
A Thiers, des agriculteurs victimes du réchauffement climatique: «Pourquoi ne pas envisager la réalisation de retenues d’eau ?» https://www.lamontagne.fr/thiers-63300/ ... _13824796/
Les saumons du Pacifique seraient de plus en plus petits. C'est ce que rapporte une étude publiée mi-août dans la revue Nature Communications qui s'appuie sur les données collectées sur 12,5 millions de spécimens depuis 60 ans par le département de la pêche et de la chasse d'Alaska. https://www.bfmtv.com/animaux/selon-une ... 40289.html
Durant l’été le cours d’eau du moulin de la famille Simoneau à Chémery se retrouve asséché, mettant à mal une bâtisse qui se transmet de génération en génération. L’assèchement du bief de la Rennes a aussi un impact sur la faune et la flore https://www.lanouvellerepublique.fr/loi ... secheresse
Saint-André-de-Najac. Le moulin du Moulinet aux trois histoires https://www.ladepeche.fr/2020/08/25/le- ... 033089.php
Condom. La croisière ne s’amuse plus du tout sur la Baïse. La raison de cet étiage forcé provient du moulin Barlet, producteur d’énergie hydraulique. https://www.ladepeche.fr/2020/08/22/la- ... 029763.php
A Boulogne-sur-Mer, un collectif se réunit contre le projet d’élevage de saumons https://actu.fr/hauts-de-france/boulogn ... 34299.html
Agathe Laurent : « Les zones humides, un havre de nature qui disparaît dans l’indifférence générale » https://www.30millionsdamis.fr/actualit ... rence-gen/
Le lac du Der fait partie d'une zone humide, la plus importante de l'Hexagone, dénommée la Champagne humide. Un espace préservé où se développent une faune et une flore importante. https://www.lavoixdelahautemarne.fr/act ... gne-humide
D’étonnantes machines dans les entrailles du moulin Mannessier, à Fauquembergues https://www.lavoixdunord.fr/854265/arti ... uembergues
Île-de-Bréhat. L’association du moulin du Birlot a du pain sur la planche https://www.ouest-france.fr/bretagne/il ... he-6944871
Les années se suivent et se ressemblent… L’assèchement du Mignon et la mortalité de nombreuses espèces de poissons révoltent les pêcheurs. L’un d’eux pointe du doigt le laxisme de l’État, l’irrigation intensive et la suppression des barrages. https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aq ... 801bdba4be
Les travaux d’effacement du seuil de l’Aumône ont débuté sur le Chéran, pour un demi-million € https://www.cheran.fr/actualites/les-tr ... nt-debute/
Sécheresse, biodiversité, dérèglement climatique : les zones humides de la Creuse pourraient bien être sa planche de salut https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/ ... _13822398/
Sécheresse dans le Poitou : 18 mois consécutifs que les températures sont au-dessus des normales de saison https://www.francebleu.fr/infos/environ ... 1598279682
Congis-sur-Thérouanne : cette usine historique est la gardienne du niveau d’eau de l’Ourcq https://www.leparisien.fr/seine-et-marn ... 372961.php
Une nouvelle rivière de contournement sur le Cher créée à Savonnières https://www.info-tours.fr/articles/vie- ... vonnieres/
Au nom de la transition énergétique, 3000 projets de barrages hydroélectriques de toutes tailles devaient être construits à court terme dans les Balkans. En Bosnie-Herzegovine 214 d’entre-eux ne verront pas le jour. https://www.peches-sportives.com/bosnie ... ectriques/
Le moulin de Chappes prochainement sur France 3 https://abonne.lest-eclair.fr/id185425/ ... r-france-3
Maintenay : Ils souhaitent restaurer la roue de leur moulin https://www.lereveildeberck.fr/93129/ar ... lin-photos
À Rouen, l’axe rénové du moulin Saint-Gilles remis en place https://www.paris-normandie.fr/loisirs/ ... PA17177989
Castelsarrasin. Le moulin de la Théoule, un manoir en bord de Gimone https://www.ladepeche.fr/2020/08/27/le- ... 036387.php
Le moulin de Thévalles à Cheméré-le-roi trône sur la rivière depuis dix siècles https://actu.fr/pays-de-la-loire/chemer ... 04679.html
Alpes-de-Haute-Provence : le moulin Trabuc à Volonne, un savoir-faire venu du Moyen-Âge https://www.laprovence.com/article/edit ... n-age.html
Ecluse à sec à Montgon : des poissons sont morts https://abonne.lardennais.fr/id184972/a ... sont-morts
Le moulin de la Tourette à Bonnat (Creuse) est un joyau à conserver et à transmettre https://www.lamontagne.fr/bonnat-23220/ ... _13827596/
Se rafraîchir sur les bords de la Dordogne en Périgord pourpre à Mauzac-et-Grand-Castang https://www.francebleu.fr/emissions/fra ... e-a-mauzac
Découvrir les poissons migrateurs de la Garonne à l’Espace EDF Bazacle https://www.petiterepublique.com/2020/0 ... f-bazacle/
Aux portes de Charleville-Mézières, tritons, chauves-souris et orchidées ont la santé https://www.lardennais.fr/id185495/arti ... ees-ont-la
L'étang de la Ballastière à La Houssière attire les touristes https://www.vosgesmatin.fr/economie/202 ... -touristes
Un décret estival met le feu aux moulins https://www.lemoniteur.fr/article/un-de ... ns.2101214
«Stocker les eaux de pluie dans des retenues est un non-sens». https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
1,5 million d’euros engagés pour réaménager le site des étangs de Pont-Audemer. « Permettre aux usagers (promeneurs, vélos, pêcheurs…) de profiter pleinement et en harmonie de ce site naturel et rural. » https://actu.fr/normandie/pont-audemer_ ... 86264.html
Hergnies: l’étang d’Amaury, un havre de paix à préserver pour les oiseaux protégés https://www.lavoixdunord.fr/857470/arti ... x-proteges
Huguette Tiegna, députée du Lot, interpelle la ministre sur le cas du barrage de Cajarc. « La protection de ces sites doit être une priorité en raison de l’impact de ceux-ci sur la gestion de l’eau et des divers multi-usages dont ils font l’objet ». https://actu.fr/occitanie/cajarc_46045/ ... 47750.html
Étel. L’avenir de l’étang du Sac’h inquiète les riverains. « L’ouverture constante des vannes a pour conséquence de faire disparaître l’étang du Sac’h, qui constituait une réserve d’eau » https://www.ouest-france.fr/bretagne/et ... ns-6951453
La guerre entre pêcheurs et pêcheurs = des saumons morts. https://continuite-ecologique.fr/la-gue ... ons-morts/
Sécheresse dans le Vaucluse : la cote d'alerte https://www.laprovence.com/article/fait ... lerte.html
La digue historique de Senlis redevient étanche https://www.leparisien.fr/oise-60/la-di ... 373030.php
L’étang de la Monnerie existait depuis le XVIIIe siècle. Il a été pollué par les industries locales, puis détruit sur argent public (un demi-million d'euros). https://www.lepopulaire.fr/cussac-87150 ... _13828899/
L’arrêt de mort des moulins français https://blogs.mediapart.fr/bertrand-rou ... s-francais
Perche. Les propriétaires de moulins prêts à en découdre https://www.ouest-france.fr/normandie/l ... rmin%C3%A9.
Sur Hydrauxois
Rivière à sec, déchets dangereux, suspicion d'amiante dans le lit... la casse bâclée du moulin Maître à Châtillon-sur-Seine
http://www.hydrauxois.org/2020/09/rivie ... iante.html
La fronde des moulins se déchaîne et la continuité apaisée a vécu
http://www.hydrauxois.org/2020/09/la-fr ... et-la.html
Le mouvement de la nouvelle conservation veut changer les politiques de biodiversité
http://www.hydrauxois.org/2020/09/le-mo ... velle.html
Un décret entérine l'exclusion des moulins, des étangs et des riverains des agences de l'eau
http://www.hydrauxois.org/2020/08/un-de ... n-des.html
Les experts inventent les retenues d'eau qui ne retiennent pas l'eau
http://www.hydrauxois.org/2020/08/les-e ... -deau.html
La continuité apaisée se met en mode déni de réalité dans le Moniteur
http://www.hydrauxois.org/2020/08/la-co ... -mode.html
Députés et sénateurs attendent de Barbara Pompili une clarification sur les ouvrages hydrauliques
http://www.hydrauxois.org/2020/08/deput ... nt-de.html
Chaleur : la centrale nucléaire de Chooz mise à l'arrêt à cause du trop faible débit de la Meuse https://www.lefigaro.fr/societes/chaleu ... e-20200824
Chili : Un élevage de saumons condamné à une amende record de 6,6 millions de dollars. La fuite de plusieurs milliers de saumons dans la nature en 2018 a causé un « dommage environnemental irréparable » selon la justice https://www.20minutes.fr/planete/284560 ... ns-dollars
A Thiers, des agriculteurs victimes du réchauffement climatique: «Pourquoi ne pas envisager la réalisation de retenues d’eau ?» https://www.lamontagne.fr/thiers-63300/ ... _13824796/
Les saumons du Pacifique seraient de plus en plus petits. C'est ce que rapporte une étude publiée mi-août dans la revue Nature Communications qui s'appuie sur les données collectées sur 12,5 millions de spécimens depuis 60 ans par le département de la pêche et de la chasse d'Alaska. https://www.bfmtv.com/animaux/selon-une ... 40289.html
Durant l’été le cours d’eau du moulin de la famille Simoneau à Chémery se retrouve asséché, mettant à mal une bâtisse qui se transmet de génération en génération. L’assèchement du bief de la Rennes a aussi un impact sur la faune et la flore https://www.lanouvellerepublique.fr/loi ... secheresse
Saint-André-de-Najac. Le moulin du Moulinet aux trois histoires https://www.ladepeche.fr/2020/08/25/le- ... 033089.php
Condom. La croisière ne s’amuse plus du tout sur la Baïse. La raison de cet étiage forcé provient du moulin Barlet, producteur d’énergie hydraulique. https://www.ladepeche.fr/2020/08/22/la- ... 029763.php
A Boulogne-sur-Mer, un collectif se réunit contre le projet d’élevage de saumons https://actu.fr/hauts-de-france/boulogn ... 34299.html
Agathe Laurent : « Les zones humides, un havre de nature qui disparaît dans l’indifférence générale » https://www.30millionsdamis.fr/actualit ... rence-gen/
Le lac du Der fait partie d'une zone humide, la plus importante de l'Hexagone, dénommée la Champagne humide. Un espace préservé où se développent une faune et une flore importante. https://www.lavoixdelahautemarne.fr/act ... gne-humide
D’étonnantes machines dans les entrailles du moulin Mannessier, à Fauquembergues https://www.lavoixdunord.fr/854265/arti ... uembergues
Île-de-Bréhat. L’association du moulin du Birlot a du pain sur la planche https://www.ouest-france.fr/bretagne/il ... he-6944871
Les années se suivent et se ressemblent… L’assèchement du Mignon et la mortalité de nombreuses espèces de poissons révoltent les pêcheurs. L’un d’eux pointe du doigt le laxisme de l’État, l’irrigation intensive et la suppression des barrages. https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aq ... 801bdba4be
Les travaux d’effacement du seuil de l’Aumône ont débuté sur le Chéran, pour un demi-million € https://www.cheran.fr/actualites/les-tr ... nt-debute/
Sécheresse, biodiversité, dérèglement climatique : les zones humides de la Creuse pourraient bien être sa planche de salut https://www.lamontagne.fr/gueret-23000/ ... _13822398/
Sécheresse dans le Poitou : 18 mois consécutifs que les températures sont au-dessus des normales de saison https://www.francebleu.fr/infos/environ ... 1598279682
Congis-sur-Thérouanne : cette usine historique est la gardienne du niveau d’eau de l’Ourcq https://www.leparisien.fr/seine-et-marn ... 372961.php
Une nouvelle rivière de contournement sur le Cher créée à Savonnières https://www.info-tours.fr/articles/vie- ... vonnieres/
Au nom de la transition énergétique, 3000 projets de barrages hydroélectriques de toutes tailles devaient être construits à court terme dans les Balkans. En Bosnie-Herzegovine 214 d’entre-eux ne verront pas le jour. https://www.peches-sportives.com/bosnie ... ectriques/
Le moulin de Chappes prochainement sur France 3 https://abonne.lest-eclair.fr/id185425/ ... r-france-3
Maintenay : Ils souhaitent restaurer la roue de leur moulin https://www.lereveildeberck.fr/93129/ar ... lin-photos
À Rouen, l’axe rénové du moulin Saint-Gilles remis en place https://www.paris-normandie.fr/loisirs/ ... PA17177989
Castelsarrasin. Le moulin de la Théoule, un manoir en bord de Gimone https://www.ladepeche.fr/2020/08/27/le- ... 036387.php
Le moulin de Thévalles à Cheméré-le-roi trône sur la rivière depuis dix siècles https://actu.fr/pays-de-la-loire/chemer ... 04679.html
Alpes-de-Haute-Provence : le moulin Trabuc à Volonne, un savoir-faire venu du Moyen-Âge https://www.laprovence.com/article/edit ... n-age.html
Ecluse à sec à Montgon : des poissons sont morts https://abonne.lardennais.fr/id184972/a ... sont-morts
Le moulin de la Tourette à Bonnat (Creuse) est un joyau à conserver et à transmettre https://www.lamontagne.fr/bonnat-23220/ ... _13827596/
Se rafraîchir sur les bords de la Dordogne en Périgord pourpre à Mauzac-et-Grand-Castang https://www.francebleu.fr/emissions/fra ... e-a-mauzac
Découvrir les poissons migrateurs de la Garonne à l’Espace EDF Bazacle https://www.petiterepublique.com/2020/0 ... f-bazacle/
Aux portes de Charleville-Mézières, tritons, chauves-souris et orchidées ont la santé https://www.lardennais.fr/id185495/arti ... ees-ont-la
L'étang de la Ballastière à La Houssière attire les touristes https://www.vosgesmatin.fr/economie/202 ... -touristes
Un décret estival met le feu aux moulins https://www.lemoniteur.fr/article/un-de ... ns.2101214
«Stocker les eaux de pluie dans des retenues est un non-sens». https://www.lemonde.fr/idees/article/20 ... _3232.html
1,5 million d’euros engagés pour réaménager le site des étangs de Pont-Audemer. « Permettre aux usagers (promeneurs, vélos, pêcheurs…) de profiter pleinement et en harmonie de ce site naturel et rural. » https://actu.fr/normandie/pont-audemer_ ... 86264.html
Hergnies: l’étang d’Amaury, un havre de paix à préserver pour les oiseaux protégés https://www.lavoixdunord.fr/857470/arti ... x-proteges
Huguette Tiegna, députée du Lot, interpelle la ministre sur le cas du barrage de Cajarc. « La protection de ces sites doit être une priorité en raison de l’impact de ceux-ci sur la gestion de l’eau et des divers multi-usages dont ils font l’objet ». https://actu.fr/occitanie/cajarc_46045/ ... 47750.html
Étel. L’avenir de l’étang du Sac’h inquiète les riverains. « L’ouverture constante des vannes a pour conséquence de faire disparaître l’étang du Sac’h, qui constituait une réserve d’eau » https://www.ouest-france.fr/bretagne/et ... ns-6951453
La guerre entre pêcheurs et pêcheurs = des saumons morts. https://continuite-ecologique.fr/la-gue ... ons-morts/
Sécheresse dans le Vaucluse : la cote d'alerte https://www.laprovence.com/article/fait ... lerte.html
La digue historique de Senlis redevient étanche https://www.leparisien.fr/oise-60/la-di ... 373030.php
L’étang de la Monnerie existait depuis le XVIIIe siècle. Il a été pollué par les industries locales, puis détruit sur argent public (un demi-million d'euros). https://www.lepopulaire.fr/cussac-87150 ... _13828899/
L’arrêt de mort des moulins français https://blogs.mediapart.fr/bertrand-rou ... s-francais
Perche. Les propriétaires de moulins prêts à en découdre https://www.ouest-france.fr/normandie/l ... rmin%C3%A9.
Sur Hydrauxois
Rivière à sec, déchets dangereux, suspicion d'amiante dans le lit... la casse bâclée du moulin Maître à Châtillon-sur-Seine
http://www.hydrauxois.org/2020/09/rivie ... iante.html
La fronde des moulins se déchaîne et la continuité apaisée a vécu
http://www.hydrauxois.org/2020/09/la-fr ... et-la.html
Le mouvement de la nouvelle conservation veut changer les politiques de biodiversité
http://www.hydrauxois.org/2020/09/le-mo ... velle.html
Un décret entérine l'exclusion des moulins, des étangs et des riverains des agences de l'eau
http://www.hydrauxois.org/2020/08/un-de ... n-des.html
Les experts inventent les retenues d'eau qui ne retiennent pas l'eau
http://www.hydrauxois.org/2020/08/les-e ... -deau.html
La continuité apaisée se met en mode déni de réalité dans le Moniteur
http://www.hydrauxois.org/2020/08/la-co ... -mode.html
Députés et sénateurs attendent de Barbara Pompili une clarification sur les ouvrages hydrauliques
http://www.hydrauxois.org/2020/08/deput ... nt-de.html
-
- Membre
- Messages : 2844
- Inscription : 04 juil. 2012, 16:20
- Localisation : Bourgogne, Yonne, moulin Sully sur le Trinquelin
Re: Revue de Presse
Actu hydro
Le plan de relance pour le secteur de l'eau ciblera des travaux sur les réseaux d'eau potable et les systèmes d'assainissement, la gestion des eaux de pluie à la source mais également la restauration de zones humides et la continuité écologique. https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 36040.php4
Creully-sur-Seulles. Et si le moulin redevenait source d’énergie ? De retour aux affaires, le conseil municipal s’est penché, jeudi, sur le potentiel hydroélectrique de la bâtisse aux fondations millénaires. https://www.ouest-france.fr/normandie/c ... ie-6960987
Quand le « canard » canarde la continuité écologique http://www.eauxglacees.com/Quand-le-Canard-canarde-la
VNF réalise d’importants travaux de modernisation visant à rétablir la stabilité du barrage de Poses, situé sur la Seine, dans l’Eure (27). https://www.constructioncayola.com/infr ... peau-neuve
Meaux : mise en service du nouveau barrage en octobre 2023 https://www.lemoniteur.fr/article/meaux ... 23.2101414
Rencontre entre la Fédération de la pêche et la ministre de la Transition Ecologique et Solidaire http://www.hauteprovenceinfo.com/articl ... daire.html
Brière et Brivet : comment mieux gérer l'eau en été et en hiver ? Avec un règlement d'eau sur tout le bassin versant https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 69400.html
Loto du patrimoine : une église et un moulin soutenus dans les deux Charentes https://www.francebleu.fr/infos/culture ... 1598892333
En Mayenne, ils font barrage contre la destruction des retenues d’eau https://actu.fr/societe/en-mayenne-ils- ... 81567.html
Languidic. 302 signataires contre la microcentrale hydro-électrique sur le Blavet https://vannes.maville.com/sport/detail ... 8_actu.Htm
Cet habitant de la Manche est amoulangeur. Un métier peu connu, il conçoit des moulins https://actu.fr/normandie/avranches_500 ... 07823.html
Une association a déposé une plainte contre X, le 23 août 2020, pour non-respect de l’habitat naturel des loutres de la Sélune, dans le cadre de la destruction du barrage de La Roche-qui-Boit. https://www.ouest-france.fr/normandie/d ... ne-6957023
Des travaux au moulin de la Roche de Civray vont permettre de retrouver le niveau d’eau de la Charente. Un effondrement de la chaussée l’avait fait baisser. https://www.lanouvellerepublique.fr/vie ... -autrefois
La réhabilitation de la roue du Moulin Saint-Gilles, à Rouen (Seine-Maritime) a franchi une étape cruciale. Elle sera inaugurée lors des Journées Européennes du Patrimoine. https://actu.fr/normandie/rouen_76540/a ... 64905.html
Bientôt à Bourges, les brochets auront une frayère au cœur du marais Saint-Paul https://www.leberry.fr/bourges-18000/ac ... _13831703/
Alpes-de-Haute-Provence : le moulin Trabuc à Volonne, un savoir-faire venu du Moyen-Âge https://www.laprovence.com/article/soci ... n-age.html
Lorient. Centrale hydroélectrique, pour le collectif. Dans un communiqué, Bruno Paris explique pourquoi la nouvelle majorité de Lorient Agglomération soutient ce projet de micro-centrale à Languidic. Et rappelle la quête d’autonomie énergétique pour le territoire. https://www.ouest-france.fr/bretagne/lo ... if-6960964
Continuité écologique : lobby des moulins ou la simple arme de l’indignation ? https://continuite-ecologique.fr/le-vra ... s-moulins/
Sécheresse dans le Jura : la préfecture interdit les activités aquatiques en rivière https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 69676.html
« Sécheresse en été et inondations en hiver » https://www.ouest-france.fr/medias/oues ... er-6961739
Remous autour des moulins. Le courant ne passe pas toujours bien entre l’État, qui veut faciliter la circulation des poissons migrateurs, et les propriétaires de moulins à eau. Exemples sur la Bresle et l’Authie. https://www.courrier-picard.fr/art/regi ... 0b0n413460
Suppression de deux étangs et remise du cours d'eau en fond de vallée - Bassin versant du Linon. Rien sur l'inventaire détaillé des étangs avant. On a des paquets de recherches scientifiques européennes disant que les étangs sont des milieux d'intérêt, mais en France omerta OFB et fédés de pêche (soit c'est une pisciculture, soit on détruit pour refaire un ruisseau à truite) https://veille-eau.com/videos/suppressi ... t-du-linon
21 ouvrages détruits sur la seule Moselotte, quel carnage... Cela dit, nos adversaires gagnent la bataille de l'image car nous ne mettons pas avant la beauté et la diversité des sites qu'ils détruisent https://enimmersion-eau.fr/restauration ... la-france/
Viroinval: un cadastre du potentiel énergétique local https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200730 ... ique-local
Les personnes morales de droit public peuvent être responsables des dommages environnementaux pour des activités menées dans l'intérêt public. (Belles perspectives de contentieux pour des habitats détruits au nom de la continuité) http://www.arnaudgossement.com/archive/ ... 60873.html
Granville. Écologie normande veut parier sur l’hydrogène vert. Le barrage de La Roche qui Boit, menacé de destruction par l'Etat, pourrait servir de laboratoire de test à des expériences d’électrolyse https://www.ouest-france.fr/normandie/g ... rt-6965721
Sécheresse 2020 : la Haute-Saône sur le point de basculer en niveau de crise. Tous les indicateurs sont au rouge. Un niveau des rivières très bas, pas de pluies annoncées ces prochains jours. https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 70686.html
Les moulins à eau risquent de disparaître selon les amis des moulins, voici pourquoi https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 71622.html
Muret. Usine hydroélectrique sur la Louge : ça avance https://www.ladepeche.fr/2020/09/08/usi ... 055917.php
Haute-Loire : comment le barrage de Poutès entend préserver la biodiversité https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 71526.html
La réhabilitation du moulin de Sachas soutenue par la mission Stéphane Bern https://www.tpbm-presse.com/la-rehabili ... -3734.html
Lautenbach-Zell. Appel aux dons pour restaurer la roue du moulin https://www.dna.fr/culture-loisirs/2020 ... -du-moulin
Un récent décret autorise la destruction des moulins sur une simple déclaration. En vallée de la Bresle, des voix s’élèvent pour le dénoncer. Certains parlent même d'aberration. https://actu.fr/normandie/aumale_76035/ ... 31274.html
Sur Hydrauxois
Assèchement de la petite Seine à Pothières, du jamais vu de mémoire d'habitants
http://www.hydrauxois.org/2020/09/assec ... seine.html
Ne diabolisons pas les retenues d'eau par des discours simplistes, (Patrick Hurand, ingénieur général honoraire des Ponts, des eaux et des forêts)
http://www.hydrauxois.org/2020/09/ne-di ... -deau.html
Les lacs et plans d'eau peu profonds rendent jusqu'à 39 services écosystémiques à la société (Janssen et al 2020)
http://www.hydrauxois.org/2020/09/les-l ... fonds.html
Lettre à Jean Castex et Barbara Pompili pour cesser la destruction des patrimoines de l'eau
http://www.hydrauxois.org/2020/09/lettr ... mpili.html
Le plan de relance pour le secteur de l'eau ciblera des travaux sur les réseaux d'eau potable et les systèmes d'assainissement, la gestion des eaux de pluie à la source mais également la restauration de zones humides et la continuité écologique. https://www.actu-environnement.com/ae/n ... 36040.php4
Creully-sur-Seulles. Et si le moulin redevenait source d’énergie ? De retour aux affaires, le conseil municipal s’est penché, jeudi, sur le potentiel hydroélectrique de la bâtisse aux fondations millénaires. https://www.ouest-france.fr/normandie/c ... ie-6960987
Quand le « canard » canarde la continuité écologique http://www.eauxglacees.com/Quand-le-Canard-canarde-la
VNF réalise d’importants travaux de modernisation visant à rétablir la stabilité du barrage de Poses, situé sur la Seine, dans l’Eure (27). https://www.constructioncayola.com/infr ... peau-neuve
Meaux : mise en service du nouveau barrage en octobre 2023 https://www.lemoniteur.fr/article/meaux ... 23.2101414
Rencontre entre la Fédération de la pêche et la ministre de la Transition Ecologique et Solidaire http://www.hauteprovenceinfo.com/articl ... daire.html
Brière et Brivet : comment mieux gérer l'eau en été et en hiver ? Avec un règlement d'eau sur tout le bassin versant https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 69400.html
Loto du patrimoine : une église et un moulin soutenus dans les deux Charentes https://www.francebleu.fr/infos/culture ... 1598892333
En Mayenne, ils font barrage contre la destruction des retenues d’eau https://actu.fr/societe/en-mayenne-ils- ... 81567.html
Languidic. 302 signataires contre la microcentrale hydro-électrique sur le Blavet https://vannes.maville.com/sport/detail ... 8_actu.Htm
Cet habitant de la Manche est amoulangeur. Un métier peu connu, il conçoit des moulins https://actu.fr/normandie/avranches_500 ... 07823.html
Une association a déposé une plainte contre X, le 23 août 2020, pour non-respect de l’habitat naturel des loutres de la Sélune, dans le cadre de la destruction du barrage de La Roche-qui-Boit. https://www.ouest-france.fr/normandie/d ... ne-6957023
Des travaux au moulin de la Roche de Civray vont permettre de retrouver le niveau d’eau de la Charente. Un effondrement de la chaussée l’avait fait baisser. https://www.lanouvellerepublique.fr/vie ... -autrefois
La réhabilitation de la roue du Moulin Saint-Gilles, à Rouen (Seine-Maritime) a franchi une étape cruciale. Elle sera inaugurée lors des Journées Européennes du Patrimoine. https://actu.fr/normandie/rouen_76540/a ... 64905.html
Bientôt à Bourges, les brochets auront une frayère au cœur du marais Saint-Paul https://www.leberry.fr/bourges-18000/ac ... _13831703/
Alpes-de-Haute-Provence : le moulin Trabuc à Volonne, un savoir-faire venu du Moyen-Âge https://www.laprovence.com/article/soci ... n-age.html
Lorient. Centrale hydroélectrique, pour le collectif. Dans un communiqué, Bruno Paris explique pourquoi la nouvelle majorité de Lorient Agglomération soutient ce projet de micro-centrale à Languidic. Et rappelle la quête d’autonomie énergétique pour le territoire. https://www.ouest-france.fr/bretagne/lo ... if-6960964
Continuité écologique : lobby des moulins ou la simple arme de l’indignation ? https://continuite-ecologique.fr/le-vra ... s-moulins/
Sécheresse dans le Jura : la préfecture interdit les activités aquatiques en rivière https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 69676.html
« Sécheresse en été et inondations en hiver » https://www.ouest-france.fr/medias/oues ... er-6961739
Remous autour des moulins. Le courant ne passe pas toujours bien entre l’État, qui veut faciliter la circulation des poissons migrateurs, et les propriétaires de moulins à eau. Exemples sur la Bresle et l’Authie. https://www.courrier-picard.fr/art/regi ... 0b0n413460
Suppression de deux étangs et remise du cours d'eau en fond de vallée - Bassin versant du Linon. Rien sur l'inventaire détaillé des étangs avant. On a des paquets de recherches scientifiques européennes disant que les étangs sont des milieux d'intérêt, mais en France omerta OFB et fédés de pêche (soit c'est une pisciculture, soit on détruit pour refaire un ruisseau à truite) https://veille-eau.com/videos/suppressi ... t-du-linon
21 ouvrages détruits sur la seule Moselotte, quel carnage... Cela dit, nos adversaires gagnent la bataille de l'image car nous ne mettons pas avant la beauté et la diversité des sites qu'ils détruisent https://enimmersion-eau.fr/restauration ... la-france/
Viroinval: un cadastre du potentiel énergétique local https://www.lavenir.net/cnt/dmf20200730 ... ique-local
Les personnes morales de droit public peuvent être responsables des dommages environnementaux pour des activités menées dans l'intérêt public. (Belles perspectives de contentieux pour des habitats détruits au nom de la continuité) http://www.arnaudgossement.com/archive/ ... 60873.html
Granville. Écologie normande veut parier sur l’hydrogène vert. Le barrage de La Roche qui Boit, menacé de destruction par l'Etat, pourrait servir de laboratoire de test à des expériences d’électrolyse https://www.ouest-france.fr/normandie/g ... rt-6965721
Sécheresse 2020 : la Haute-Saône sur le point de basculer en niveau de crise. Tous les indicateurs sont au rouge. Un niveau des rivières très bas, pas de pluies annoncées ces prochains jours. https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 70686.html
Les moulins à eau risquent de disparaître selon les amis des moulins, voici pourquoi https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 71622.html
Muret. Usine hydroélectrique sur la Louge : ça avance https://www.ladepeche.fr/2020/09/08/usi ... 055917.php
Haute-Loire : comment le barrage de Poutès entend préserver la biodiversité https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 71526.html
La réhabilitation du moulin de Sachas soutenue par la mission Stéphane Bern https://www.tpbm-presse.com/la-rehabili ... -3734.html
Lautenbach-Zell. Appel aux dons pour restaurer la roue du moulin https://www.dna.fr/culture-loisirs/2020 ... -du-moulin
Un récent décret autorise la destruction des moulins sur une simple déclaration. En vallée de la Bresle, des voix s’élèvent pour le dénoncer. Certains parlent même d'aberration. https://actu.fr/normandie/aumale_76035/ ... 31274.html
Sur Hydrauxois
Assèchement de la petite Seine à Pothières, du jamais vu de mémoire d'habitants
http://www.hydrauxois.org/2020/09/assec ... seine.html
Ne diabolisons pas les retenues d'eau par des discours simplistes, (Patrick Hurand, ingénieur général honoraire des Ponts, des eaux et des forêts)
http://www.hydrauxois.org/2020/09/ne-di ... -deau.html
Les lacs et plans d'eau peu profonds rendent jusqu'à 39 services écosystémiques à la société (Janssen et al 2020)
http://www.hydrauxois.org/2020/09/les-l ... fonds.html
Lettre à Jean Castex et Barbara Pompili pour cesser la destruction des patrimoines de l'eau
http://www.hydrauxois.org/2020/09/lettr ... mpili.html
- moulino51
- Membre
- Messages : 3642
- Inscription : 11 févr. 2010, 09:45
- Localisation : Région de Reims
- Contact :
Re: Revue de Presse
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
- dB-)
- Site Admin
- Messages : 4352
- Inscription : 24 janv. 2010, 17:09
- Localisation : Vosges
- Contact :
Re: Revue de Presse
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu