Seuils, barrages, déversoirs, prises d'eau
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Re: Vortex sur déversoir
Bonsoir
A voir comme cela (mais rien ne vaut la visite terrain), on dirait que l'eau a affouillé la base aval du déversoir, finissant par créer un renard (conduit d'érosion interne à l'ouvrage, sous sa base) qui a rejoint l'amont et créé le joli tourbillon. Joli mais dangereux, c'est une cause classique de dislocation des seuils et petits barrages. Il est donc tout à fait urgent d'intervenir. Vous devrez demander la marche à suivre à votre DDT (dossier loi sur l'eau dont la complexité dépend de la surface impactée et des enjeux propres au cours d'eau), d'autant qu'il faut mettre à sec la zone à problème, donc installer un batardeau juste à l'amont. En soi la DDT ne peut pas refuser une demande de réfection d'ouvrage, mais elle peut se montrer plus ou moins pointilleuse sur le dossier (description détaillée du chantier, évaluation des impacts sur environnement et tiers, mesures de précaution, etc.). Si c'est une petite rivière, que l'étiage est bien bas, et que la DDT est intelligente, ce n'est pas forcément compliqué.
Les galets et rochers... ceux qui ne sont pas directement sur le parement amont (qu'il vaut mieux à mon avis laisser là où ils sont) pourraient servir à concevoir une petite rampe enrochée sur l'aval (cf photo sur le principe) de nature à favoriser dévalaison et montaison, mais cela dépend des dimensions de l'ouvrage, de la taille des granulats, de la possibilité d'ancrer tout cela solidement, etc.
Bon courage.
A voir comme cela (mais rien ne vaut la visite terrain), on dirait que l'eau a affouillé la base aval du déversoir, finissant par créer un renard (conduit d'érosion interne à l'ouvrage, sous sa base) qui a rejoint l'amont et créé le joli tourbillon. Joli mais dangereux, c'est une cause classique de dislocation des seuils et petits barrages. Il est donc tout à fait urgent d'intervenir. Vous devrez demander la marche à suivre à votre DDT (dossier loi sur l'eau dont la complexité dépend de la surface impactée et des enjeux propres au cours d'eau), d'autant qu'il faut mettre à sec la zone à problème, donc installer un batardeau juste à l'amont. En soi la DDT ne peut pas refuser une demande de réfection d'ouvrage, mais elle peut se montrer plus ou moins pointilleuse sur le dossier (description détaillée du chantier, évaluation des impacts sur environnement et tiers, mesures de précaution, etc.). Si c'est une petite rivière, que l'étiage est bien bas, et que la DDT est intelligente, ce n'est pas forcément compliqué.
Les galets et rochers... ceux qui ne sont pas directement sur le parement amont (qu'il vaut mieux à mon avis laisser là où ils sont) pourraient servir à concevoir une petite rampe enrochée sur l'aval (cf photo sur le principe) de nature à favoriser dévalaison et montaison, mais cela dépend des dimensions de l'ouvrage, de la taille des granulats, de la possibilité d'ancrer tout cela solidement, etc.
Bon courage.
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Re: Vortex sur déversoir
Bonjour,
ce n'est pas une retenue énorme, je crois que vous pouvez agir en deux temps :
- préserver rapidement l'existant : profiter du peu d'eau pour chausser les cuissardes et colmater depuis l'amont ce trou, avec d'abord une grosse pierre enfoncée le mieux possible, puis des plus petites calées autour, puis soit du mortier "marin" à prise rapide (déjà évoqué sur le forum), ou plus simplement de la terre glaise, sciure de bois, ... : tout cela se fait à la main, sans engins, et sans paperasses, c'est un droit et un devoir d'entretenir son seuil. Un coup de téléphone à l'Onema (*) ne fait pas de mal, en précisant qu'il n'y a pas d'engins et pas de pollution. Prendre aussi des photos avant, pendant et après les travaux.
- ensuite prévoir l'avenir : si le seuil semble vraiment très malade (ce n'est pas certain), il faudra le reconstruire complètement, et là le plus dur n'est pas le béton, mais la paperasse
En attendant, bon barbotage, c'est un petit travail pas désagréable du tout en cette saison !
(*) j'en profite pour signaler que je n'ai (quasiment) jamais eu de problèmes avec les agents de l'Onema qui sont sur le terrain, et qui ont une bonne expérience, qui connaissent souvent bien les cours d'eau locaux, les textes de loi (...), qui peuvent donner des conseils utiles, mais qui évidemment ne laisseront pas passer une pollution ou autre erreur. C'est normal de les avertir, même s'il n'y a pas obligation de déclaration de travaux. J'ai eu plus de difficultés avec la hiérarchie ...
dB-)
ce n'est pas une retenue énorme, je crois que vous pouvez agir en deux temps :
- préserver rapidement l'existant : profiter du peu d'eau pour chausser les cuissardes et colmater depuis l'amont ce trou, avec d'abord une grosse pierre enfoncée le mieux possible, puis des plus petites calées autour, puis soit du mortier "marin" à prise rapide (déjà évoqué sur le forum), ou plus simplement de la terre glaise, sciure de bois, ... : tout cela se fait à la main, sans engins, et sans paperasses, c'est un droit et un devoir d'entretenir son seuil. Un coup de téléphone à l'Onema (*) ne fait pas de mal, en précisant qu'il n'y a pas d'engins et pas de pollution. Prendre aussi des photos avant, pendant et après les travaux.
- ensuite prévoir l'avenir : si le seuil semble vraiment très malade (ce n'est pas certain), il faudra le reconstruire complètement, et là le plus dur n'est pas le béton, mais la paperasse
En attendant, bon barbotage, c'est un petit travail pas désagréable du tout en cette saison !
(*) j'en profite pour signaler que je n'ai (quasiment) jamais eu de problèmes avec les agents de l'Onema qui sont sur le terrain, et qui ont une bonne expérience, qui connaissent souvent bien les cours d'eau locaux, les textes de loi (...), qui peuvent donner des conseils utiles, mais qui évidemment ne laisseront pas passer une pollution ou autre erreur. C'est normal de les avertir, même s'il n'y a pas obligation de déclaration de travaux. J'ai eu plus de difficultés avec la hiérarchie ...
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
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- moulino51
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Re: Vortex sur déversoir
Ce déversoir doit bien avoir une utilité
: Mise en charge d'un bief conduisant a une installation
Si c'est le cas, ouvrir en grand la ou les vannes de décharges du canal afin de baisser le niveau au maximum au niveau du déversoir, il sera certainement plus facile d'y voir clair.
Gros blocs, sacs de sable et bâche donne en général de bon résultats.
De toute façon, il faut agir rapidement.
Gé
: Mise en charge d'un bief conduisant a une installation
Si c'est le cas, ouvrir en grand la ou les vannes de décharges du canal afin de baisser le niveau au maximum au niveau du déversoir, il sera certainement plus facile d'y voir clair.
Gros blocs, sacs de sable et bâche donne en général de bon résultats.
De toute façon, il faut agir rapidement.
Gé
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mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
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Re: Vortex sur déversoir
Bonjour caroussel,
Je confirme ce qui a été dit plus haut, il faut agir très vite sinon, c'est carrément le seuil qui va partir en morceau et ça risque de faire plaisir à ces Messieurs de la continuité écologique et d'un arrêté de NON reconstruction !
Donc, si vous voulez conserver votre droit d'eau, dès maintenant, comme le préconise Didier, il faut balancer dans le trou des pierres pour colmater le trou !, Pas besoin d'autorisation pour cela si il n'y a pas de pollution dans l'eau et qu'il n'y a pas d'engin dans le lit de la rivière.
PV
Je confirme ce qui a été dit plus haut, il faut agir très vite sinon, c'est carrément le seuil qui va partir en morceau et ça risque de faire plaisir à ces Messieurs de la continuité écologique et d'un arrêté de NON reconstruction !
Donc, si vous voulez conserver votre droit d'eau, dès maintenant, comme le préconise Didier, il faut balancer dans le trou des pierres pour colmater le trou !, Pas besoin d'autorisation pour cela si il n'y a pas de pollution dans l'eau et qu'il n'y a pas d'engin dans le lit de la rivière.
PV
Microcentrale HydroElectrique de Chappes
Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Site web: Moulin de Chappes.com
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- caroussel
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Re: Vortex sur déversoir
Merci pour vos réponses,
Voici une photo qui permet de comprendre la configuration de la retenue: Au centre, le déversoir principal (celui qui a un renard), à gauche le canal qui mène au moulin, et à droite un déversoir latéral qui est mieux conservé mais quand même pas mal abimé à son extrémité.
Je suis déjà intervenu "manuellement" sur la dérivation vers le canal du moulin pour enlever des cailloux et autres sédiments qui me paraissaient diminuer le débit entrant, j'ai l'impression que le résultat est déjà perceptible. J'ai aussi enlever des souches, des troncs, etc. qui s'étaient accumulés entre les deux déversoirs.
Voici le déversoir latéral, en meilleur état que le principal (quoique...) on note que la partie supérieure a tenu en partie. Toute la partie gauche était littéralement enseveli, je l'ai dégagé sur au moins 1.5 m de longueur et il reste encore un peu à dégager:
et une vue plus global du déversoir principal:
Pour information, le débit ici est de 0.8 m³/s (minimum possible) mais le module est 5.2 m³/s. (le maximum possible est de 18m³/s comme il y a trois semaines: régulation d'un lac de retenue en amont oblige) En temps "normal", il est fréquent qu'il y ait une lame de + de 30 cm au dessus du déversoir(impossible de traverser à pied par exemple).: c'est pour cela que je n'avais jamais vu le Vortex avant.
Programme du week-end si j'ai bien compris: je tente un bouchage du trou en faisant avaler des grosses pierres au vortex (pierres venant de l'entrée du canal vers le moulin), je fais ainsi d'une pierre deux coup. Je colmate le tout avec un matériau type Lankoplug si j'en trouve d'ici là.
Concernant la DDT et police des eaux, j'ai de bons rapport. Ils sont constructifs et ont déjà visité les lieux.
Voici une photo qui permet de comprendre la configuration de la retenue: Au centre, le déversoir principal (celui qui a un renard), à gauche le canal qui mène au moulin, et à droite un déversoir latéral qui est mieux conservé mais quand même pas mal abimé à son extrémité.
Je suis déjà intervenu "manuellement" sur la dérivation vers le canal du moulin pour enlever des cailloux et autres sédiments qui me paraissaient diminuer le débit entrant, j'ai l'impression que le résultat est déjà perceptible. J'ai aussi enlever des souches, des troncs, etc. qui s'étaient accumulés entre les deux déversoirs.
Voici le déversoir latéral, en meilleur état que le principal (quoique...) on note que la partie supérieure a tenu en partie. Toute la partie gauche était littéralement enseveli, je l'ai dégagé sur au moins 1.5 m de longueur et il reste encore un peu à dégager:
et une vue plus global du déversoir principal:
Pour information, le débit ici est de 0.8 m³/s (minimum possible) mais le module est 5.2 m³/s. (le maximum possible est de 18m³/s comme il y a trois semaines: régulation d'un lac de retenue en amont oblige) En temps "normal", il est fréquent qu'il y ait une lame de + de 30 cm au dessus du déversoir(impossible de traverser à pied par exemple).: c'est pour cela que je n'avais jamais vu le Vortex avant.
Programme du week-end si j'ai bien compris: je tente un bouchage du trou en faisant avaler des grosses pierres au vortex (pierres venant de l'entrée du canal vers le moulin), je fais ainsi d'une pierre deux coup. Je colmate le tout avec un matériau type Lankoplug si j'en trouve d'ici là.
Concernant la DDT et police des eaux, j'ai de bons rapport. Ils sont constructifs et ont déjà visité les lieux.
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Ancienne minoterie Morvandelle. 3.5m³/s et 2.5m de chute.
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Re: Vortex sur déversoir
Bonjour caroussel
Si j'étais vous, je colmaterais d'abord avec des pierres et de la glaise à partir de l'amont car souvent un colmatage au mortier de ciment n'est pas toujours approprié quand on ne peut pas tout mettre à sec pour la réparation.
Si j'étais vous, je colmaterais d'abord avec des pierres et de la glaise à partir de l'amont car souvent un colmatage au mortier de ciment n'est pas toujours approprié quand on ne peut pas tout mettre à sec pour la réparation.
Gilles 21
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"Herse" en riviére
Suite à cette actualité (partiale) :
http://www.midilibre.fr/2015/11/24/beda ... 247215.php
"Deux millions d'euros sur trois ans pour sécuriser les cours d'eau.
Après des mois de travaux, le barrage de la Biconque, construit en 1925, appartient au passé. Situé sur la rivière Bitoulet, en amont de la commune de Lamalou-les-Bains, cet ouvrage a été totalement effacé, un an après la terrible crue du cours d'eau. Les autorités ont fait de la déconstruction du barrage une priorité pour la sécurité des biens et des personnes.
La communauté de communes Grand Orb ayant la charge de l'entretien des berges et des cours d'eau, a piloté ce dossier. Trois phases de travaux ont été réalisées : la vidange et la remise en état de la retenue, la déconstruction du barrage et la réalisation d'un peigne à embâcles sur toute la largeur du lit du cours d'eau.
Depuis quelques jours, le peigne est en place : c'est ce qu'ont constaté les élus de Grand Orb à l'occasion d'une visite du chantier, en présence des maires des communes concernées (Lamalou, Combes et Taussac-la-Billière). Antoine Martinez, président de Grand Orb, précise : "Nous arrivons au terme d'une des actions phares de notre politique d'entretien des cours d'eau. D'importants moyens ont été fournis par Grand Orb. En 2015, 450 000 € ont été engagés pour le désembâclement et la restauration des rivières du territoire et 800 000 € pour l'effacement de la Biconque. Cette dernière opération est entièrement financée par l'État, l'Agence de l'eau et le conseil départemental. Nous poursuivons les travaux sur les cours d'eau pour un montant total de 1 242 000 € sur 3 ans. Nous agissons pour la sécurité des populations".
Sur le site de la Biconque, plus de 30 000 m3 de sédiments ont été extraits de la retenue : "Le cours d'eau a retrouvé son lit initial, situé à plusieurs mètres de profondeur. Les berges ont été remodelées et stabilisées grâce à des procédés de végétalisation et d'enrochements", explique Anthony Dols, maître d'œuvre du cabinet ISL.
Dix peignes à embâcles ont été scellés dans la roche grâce à des fondations en béton : "Ces peignes en acier constituent un piège qui permettra de retenir les troncs d'arbre. Le plus haut d'entre eux mesure 5,5 m. L'arase de l'ensemble est située à 2,5 m au-dessus du niveau des eaux sur la base d'une crue centennale". " En intervenant, notre communauté de communes assume pleinement son rôle au service de nos concitoyens, aux côtés des maires des 24 communes membres", conclut Antoine Martinez." De l'info :
http://www.panache-salvetois.fr/eau-une ... catalogne/
Outre le fait d'avoir perdu 160 000 m3 de réservoir d'eau dans une région sèche (et s'asséchant ?) , ces "herses" (peigne/râteau/pieux) sont totalement inefficaces voire dangereuses.
La preuve, avec une autre "herse" beaucoup plus grande et plus haute, sur la commune d'Argelès sur mer (dép : 66) Le Ravaner un petit ruisseau à sec plus de 6 mois dans l'année : La Crue du 28/11/2014
Photo vue Aval, herse de 3 rangées de pieux mis en place vers 1994, en cours de nettoyage : Photo vue Amont, destruction totale du vallon (route/piste et des vignes), en cours de nettoyage : Photo du "pont" de la déviation (3 buses métalliques ondulées de plusieurs mètres de diamètre), celui ci s'est bouché et à créer un "réservoir" (qui a failli déborder par dessus la route). La herse était sensée le protéger contre les embâcles : A noter : des pieux ont été coupé net à ras du rocher, autres tordus.
A l'aval, tout à été dévasté (et l'aurait été de toute façon) : campings, mobile-homes emportés, route, lignes EDF, réseau d'eau, égout, chemin, vignes.
Conclusion : il aurait été préférable de faire un vrai viaduc à la place des 3 buses et de se passer de cette herse (qui en plus coûte en entretien). Toujours sur-dimensionné les ouvrages (surtout sur le bassin méditerranéen) et ne pas chercher à bloquer les troncs (Attention aux crémaillères des vannes de fond qui dépasse de la crête du seuil).
PS : les photos ne sont pas de moi (droits ?).
http://www.midilibre.fr/2015/11/24/beda ... 247215.php
"Deux millions d'euros sur trois ans pour sécuriser les cours d'eau.
Après des mois de travaux, le barrage de la Biconque, construit en 1925, appartient au passé. Situé sur la rivière Bitoulet, en amont de la commune de Lamalou-les-Bains, cet ouvrage a été totalement effacé, un an après la terrible crue du cours d'eau. Les autorités ont fait de la déconstruction du barrage une priorité pour la sécurité des biens et des personnes.
La communauté de communes Grand Orb ayant la charge de l'entretien des berges et des cours d'eau, a piloté ce dossier. Trois phases de travaux ont été réalisées : la vidange et la remise en état de la retenue, la déconstruction du barrage et la réalisation d'un peigne à embâcles sur toute la largeur du lit du cours d'eau.
Depuis quelques jours, le peigne est en place : c'est ce qu'ont constaté les élus de Grand Orb à l'occasion d'une visite du chantier, en présence des maires des communes concernées (Lamalou, Combes et Taussac-la-Billière). Antoine Martinez, président de Grand Orb, précise : "Nous arrivons au terme d'une des actions phares de notre politique d'entretien des cours d'eau. D'importants moyens ont été fournis par Grand Orb. En 2015, 450 000 € ont été engagés pour le désembâclement et la restauration des rivières du territoire et 800 000 € pour l'effacement de la Biconque. Cette dernière opération est entièrement financée par l'État, l'Agence de l'eau et le conseil départemental. Nous poursuivons les travaux sur les cours d'eau pour un montant total de 1 242 000 € sur 3 ans. Nous agissons pour la sécurité des populations".
Sur le site de la Biconque, plus de 30 000 m3 de sédiments ont été extraits de la retenue : "Le cours d'eau a retrouvé son lit initial, situé à plusieurs mètres de profondeur. Les berges ont été remodelées et stabilisées grâce à des procédés de végétalisation et d'enrochements", explique Anthony Dols, maître d'œuvre du cabinet ISL.
Dix peignes à embâcles ont été scellés dans la roche grâce à des fondations en béton : "Ces peignes en acier constituent un piège qui permettra de retenir les troncs d'arbre. Le plus haut d'entre eux mesure 5,5 m. L'arase de l'ensemble est située à 2,5 m au-dessus du niveau des eaux sur la base d'une crue centennale". " En intervenant, notre communauté de communes assume pleinement son rôle au service de nos concitoyens, aux côtés des maires des 24 communes membres", conclut Antoine Martinez." De l'info :
http://www.panache-salvetois.fr/eau-une ... catalogne/
Outre le fait d'avoir perdu 160 000 m3 de réservoir d'eau dans une région sèche (et s'asséchant ?) , ces "herses" (peigne/râteau/pieux) sont totalement inefficaces voire dangereuses.
La preuve, avec une autre "herse" beaucoup plus grande et plus haute, sur la commune d'Argelès sur mer (dép : 66) Le Ravaner un petit ruisseau à sec plus de 6 mois dans l'année : La Crue du 28/11/2014
Photo vue Aval, herse de 3 rangées de pieux mis en place vers 1994, en cours de nettoyage : Photo vue Amont, destruction totale du vallon (route/piste et des vignes), en cours de nettoyage : Photo du "pont" de la déviation (3 buses métalliques ondulées de plusieurs mètres de diamètre), celui ci s'est bouché et à créer un "réservoir" (qui a failli déborder par dessus la route). La herse était sensée le protéger contre les embâcles : A noter : des pieux ont été coupé net à ras du rocher, autres tordus.
A l'aval, tout à été dévasté (et l'aurait été de toute façon) : campings, mobile-homes emportés, route, lignes EDF, réseau d'eau, égout, chemin, vignes.
Conclusion : il aurait été préférable de faire un vrai viaduc à la place des 3 buses et de se passer de cette herse (qui en plus coûte en entretien). Toujours sur-dimensionné les ouvrages (surtout sur le bassin méditerranéen) et ne pas chercher à bloquer les troncs (Attention aux crémaillères des vannes de fond qui dépasse de la crête du seuil).
PS : les photos ne sont pas de moi (droits ?).
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Re: "Herse" en riviére
Merci de ces informations. L'idée de consolider et valoriser les barrages dans leurs multiples usages (eau potable, énergie, pêche, loisir, paysage, écrêtement de crue) ne leur vient apparemment pas à l'esprit, dès qu'on peut détruire on détruit, quitte à mettre en place des solutions bancales comme ces "peignes".
Il faut noter que c'est contraire à l'intérêt général, à la "gestion durable et équilibrée" de la ressource en eau (L 211-1 CE) et aux services rendus par les écosystèmes tels qu'ils ont été listés par la DGALN. On assiste dans ce domaine à la captation des programmations et des fonds publics par une vision très biaisée de la rivière. Il faut le dénoncer ensemble, cette affirmation collective étant le meilleur moyen de faire re-pencher la balance en faveur des ouvrages hydrauliques et de leurs dimensions d'intérêt général.
Il faut noter que c'est contraire à l'intérêt général, à la "gestion durable et équilibrée" de la ressource en eau (L 211-1 CE) et aux services rendus par les écosystèmes tels qu'ils ont été listés par la DGALN. On assiste dans ce domaine à la captation des programmations et des fonds publics par une vision très biaisée de la rivière. Il faut le dénoncer ensemble, cette affirmation collective étant le meilleur moyen de faire re-pencher la balance en faveur des ouvrages hydrauliques et de leurs dimensions d'intérêt général.
Barrage et phragmites...
Bonsoir a tous,
Nouvel invité dans mon barrage ardéchois, aujourd' hui les phragmites.... ce petit ilot situé en bordure de barrage m invite a bien des questionnements (cf photo ci dessous).
Je m explique, j ai acheté ce barrage en décembre 2015, s en est suivi la visite de l Onema avec la Ddt et la Fédé de pêche, jusque la tout va bien. Au passage, je leur demande si l îlot de phragmites est dérangeant (aucun soucis me répond on).
Aujourd'hui, une scic passe visiter afin d installer quelques panneaux photovoltaïques sur un des toits, et en discutant me met en garde a propos de la prolifération des dites phragmites, et surtout de leur racines, pouvant influencer sur le génie civil du barrage (passage sous les fondations) cela malgré le rôle épurateur de ces plantes sur l eau.
Qu en pensez vous?
Avez vous ce genre de plantes chez vous?
Merci a tous!
PS: désolé pour la mauvaise qualité de la photo, mais l argent mis dans un portable ne sera pas dans le barrage!!!!
Nouvel invité dans mon barrage ardéchois, aujourd' hui les phragmites.... ce petit ilot situé en bordure de barrage m invite a bien des questionnements (cf photo ci dessous).
Je m explique, j ai acheté ce barrage en décembre 2015, s en est suivi la visite de l Onema avec la Ddt et la Fédé de pêche, jusque la tout va bien. Au passage, je leur demande si l îlot de phragmites est dérangeant (aucun soucis me répond on).
Aujourd'hui, une scic passe visiter afin d installer quelques panneaux photovoltaïques sur un des toits, et en discutant me met en garde a propos de la prolifération des dites phragmites, et surtout de leur racines, pouvant influencer sur le génie civil du barrage (passage sous les fondations) cela malgré le rôle épurateur de ces plantes sur l eau.
Qu en pensez vous?
Avez vous ce genre de plantes chez vous?
Merci a tous!
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Re: Barrage et phragmites...
Bonjour,
bon, c'est vrai que la photo ... enfin passons ...
Vous n'avez pas vraiment de "barrage" (n'énervons pas moulino51), c'est juste un petit seuil, inoffensif du point de vue du transit des sédiments (en aménageant si besoin une vanne de dégravage) et de la "montaison" et "dévalaison" des poissons (qui peuvent passer lors des crues), et qui crée en amont une petite zone humide bien utile aux batraciens et autres espèces qui apprécient une eau calme.
Je ne connaissais pas la phragmite, voilà encore une nouvelle saleté qui risque d'envahir les futures rivières sauvages
Il faut essayer d'arracher et brûler tout ça sans tarder (et sans disperser les graines !)
Bonne journée
dB-)
bon, c'est vrai que la photo ... enfin passons ...
Vous n'avez pas vraiment de "barrage" (n'énervons pas moulino51), c'est juste un petit seuil, inoffensif du point de vue du transit des sédiments (en aménageant si besoin une vanne de dégravage) et de la "montaison" et "dévalaison" des poissons (qui peuvent passer lors des crues), et qui crée en amont une petite zone humide bien utile aux batraciens et autres espèces qui apprécient une eau calme.
Je ne connaissais pas la phragmite, voilà encore une nouvelle saleté qui risque d'envahir les futures rivières sauvages
Il faut essayer d'arracher et brûler tout ça sans tarder (et sans disperser les graines !)
Bonne journée
dB-)
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