Bon, je vais passer pour le rabat-joie de service ...
Visiblement c'est tout nouveau
Non pas du tout, ça fait partie des machines dites volumétriques, essayées vers le début du XIXème siècle et quasiment toutes abandonnées : trop encombrantes, lourdes, fragiles, lentes, bruyantes, s'oxydant, etc ... J'ai plusieurs vieux bouquins là dessus, mais il faut les retrouver, ce ne sont vraiment pas ceux que je lis le plus souvent !
le seul qui convertit le débit des tous petits ruisseaux de plaine en énergie mécanique,…
Non, n'importe quelle petite roue ou copie réduite de turbine axiale ferait mieux en plus simple.
entraîne une scie, un compresseur, etc.
Tout à fait d'accord avec les calculs de pachou, on parle donc ici d'une scie de 47 W, c'est pour couper des allumettes ?
Les brevets qui couvrent l'“Hydro***” revendiquent une machine essentiellement composée d'une enceinte dans laquelle l'ascension et la descente d'un flotteur produisent un travail qui entraîne une pompe ou toute autre application mécanique
Ça me paraît dingue qu'on puisse breveter un truc qui existait déjà dans les années 1800.
machine exceptionnellement robuste puisqu'elle est dépourvue de toute pièce mécanique.
Il y a quand même une chambre, un piston parallélépipédique avec des guidages, un clapet tournant, une lumière obstruée par le piston, autant d'endroits où le gel, les branches, feuilles, algues, bouteilles plastique, ... viendront se loger tôt ou tard.
Points sensibles.png
Sans pratiquement requérir le moindre travail de génie civil, elle peut être placée par n'importe quelle personne ayant un minimum d'expérience en matière d'hydraulique (entretien des berges, barrage, vanne, dégrilleur, retenue d'eau, etc.).
Bon, prévoir en fait le même travail que pour installer une petite roue ou une petite turbine, avec une grille, etc..., et évidemment si besoin des autorisations administratives, plus faire admettre que les lâchers d'eau répétés sont bons pour la vie aquatique en aval.
dB-)