Forum de la petite hydroélectricité

Bonjour

Quelqu'un aurait t'il une recette de grand mere pour aider à décoller un rotor d'un stator de Génératrice asynchrone.

coller par la rouille....

Merci
Djan

Bonsoir,
Faire un essai avec de l'acide oxalique qui est un excellent dérouillant

attention, l'ACIDE OXALIQUE est un POISON ????
Si le rotor est calé par la rouille,cela veut dire aussi que les toles magnétiques sont abimées et des courants (vagabonds) se créent dans le circuit magnétique lui même.
Le rendement du générateur va en etre fortement pertubé(pertes et echauffement importants)

Pour la recette de grand mère :

Ma grand mère avait l'habitude de décoller les rotors de génératrices asynchrones en les plongeant dans un gros chaudron rempli d'huile de friture. Chauffer à feu doux quelques heures, ajouter un peu de fromage de chèvre pour le fumet, une pincée de sel, et un poil de vinaigre de vin pour enlever les éventuelles traces de calcaire, touiller à la cuillère en bois pour ne pas abîmer les empilements de tôles.

Servir avec un peu de friture (il y en avait pas mal sur les lignes téléphoniques à l'époque).

Bon je m'arrête là, des petits hommes souriants en blouse blanche s'approchent de moi !

Bonne soirée

dB-)

Bonsoir Djan,

Ca donne vraiment envie de la voir en photos cette belle pièce de collection !

Gérard

une recette de grand mere pour aider à décoller un rotor d'un stator de Génératrice asynchrone... coller par la rouille.

Rouille = Foutu !!!

OUI, j’en ai une ! Acheter une géné d’occasion, ce n’est pas très cher et j’en suis sûr, notre cher Admin pourrait très bien vous dépanner.

De plus, actuellement le prix de la ferraille est extrêmement élevé, vous pourrez toujours tirer un bon prix de votre ancienne géné... même rouillée!

PV

Merci pour vos réponses
voici des images si vous voulez de la vieille fonte, soyez patient, vous allez être servi.
dès que je peux acceder avec le bul près des grands mère de l'usine, je vous promet que l'on va faire avancer la science du forum.
un aperçu (prise de l'interieur du tube d'aspiration de droite), roue de ma turbine mixte, américaine.

Bonjour les electriciens du Forum

J'ai trouvé pour un site que j'envisage de rénover une turbine Francis.
Auparavant cette turbine était sous 22 m de chute et tournait à 1000 t/m en direct pour environ 700 l/s et 130 kw à l'arbre
Ma chute est de 31.5 m ce qui ferait que la turbine doit tourner à 1200 tours pour 220 kw et 850 l/s ( en débit constant).

Mon idée est de me passer de multi.
Je cherche à savoir si je peux me passer d'un multi 1200 => 1500 voire d'un réducteur 1200 => 1000 en mettant en place un système inspiré de la vitesse variable mais à vitesse fixe.

c'est à dire redresser par un pont de diodes la tension alternative d'une génératrice asynchrone (auto excitée par des condos judicieusement dimenssionnés pour tourner à 1200tr vitesse fixe) puis "attaquer" un convertisseur qui me mettra tout ça à un joli 400V 50 hz ?

Merci à vous.

Bonjour,

vérifiez avant tout que mécaniquement, votre turbine peut supporter un passage de 130 kW à 220 kW, soit presque le double !!

La similitude ne concerne que le coté hydraulique, il faut aussi prendre en compte la résistance des matériaux (arbre, roue), la vitesse critique, la tenue des paliers, l'équilibrage, etc ...

Pour le coté électrique, évitez (à mon avis) comme la peste le fonctionnement en auto-excitation par condensateurs d'une génératrice asynchrone : à réserver uniquement aux petites installations (quelques centaines de W à 20 kW environ), avec gestion d'un ballast pour travailler à charge constante (sinon tout se promène joyeusement : fréquence, tension, harmoniques, puissance, ennuis ...)

Pas mal d'autres solutions :

a) classique, avec un multiplicateur à courroie plate passant de 1200 à 1500 tr/min et une génératrice asynchrone 1500 tr/min (ce serait dommage de passer de 1200 à 1000 tr/min, le multiplicateur serait aussi cher, et la génératrice plus chère)

b) PMG monté en direct à 1200 tr/min, suivi par un ensemble redresseur et onduleur dédié : exemple l'offre ABB gamme ACS 800, qui délivre en sortie du 400 V propre 50 Hz quelle que soit la vitesse de rotation du PMG (utilisé je crois sur les VLH, à plus basse vitesse bien sûr), avec en plus la possibilité d'implanter un algorithme MPPT (Maximum Power Point Tracking, soit recherche permanente du point de fonctionnement à puissance maximale).

c) génératrice asynchrone triphasée 1500 tr/min (ou 1000 tr/min, à vérifier au niveau vitesse d'emballement) montée en direct et entraînée à 1200 tr/min, suivie d'un variateur 4 quadrants regénératif, prévu pour un fonctionnement permanent en mode freinage regénératif, car ce n'est pas toujours le cas. Possibilité aussi d'implanter le MPPT.

Bien qu'appréciant les possibilités de l'électronique récente, je pense que la première solution est la plus efficace, et la moins coûteuse : tout est simple, transmission, génératrice, et l'armoire de puissance, dont un électricien local peut assurer la maintenance.

Avec les deux solutions suivantes, face à des armoires de 2 m de haut bourrées d'électronique, en cas de problème quelconque vous ne pouvez qu'appeler le constructeur, en général distant de 500 km et qui vous envoie un technicien, avec son ordinateur et son air grave, on sent tout de suite que le portefeuille va en prendre un coup !

dB-)

Bonjour

mécaniquement tout est ok. (arbre, butée axiale, patati patata)
d'ailleurs, ci joint un doc pour la vérif des paliers lisses (pour les adorateurs du palier regul), si cela peut servir à d'autres. Pour le coté électrique, évitez (à mon avis) comme la peste le fonctionnement en auto-excitation par condensateurs d'une génératrice asynchrone : à réserver uniquement aux petites installations (quelques centaines de W à 20 kW environ), avec gestion d'un ballast pour travailler à charge constante (sinon tout se promène joyeusement : fréquence, tension, harmoniques, puissance, ennuis ...)


Je pensais que la quatité de condensateur que j'installais fixait définitivement la vitesse de rotation de la géné asynchrone, ( de la même façon que le 50hz du reseau fixe la vitesse de rotation dans le cas classique), vous me dites que non ?

Pas mal d'autres solutions :

a) classique, avec un multiplicateur à courroie plate passant de 1200 à 1500 tr/min et une génératrice asynchrone 1500 tr/min (ce serait dommage de passer de 1200 à 1000 tr/min, le multiplicateur serait aussi cher, et la génératrice plus chère)
tout à d'accord.
b) PMG monté en direct à 1200 tr/min, suivi par un ensemble redresseur et onduleur dédié : exemple l'offre ABB gamme ACS 800, qui délivre en sortie du 400 V propre 50 Hz quelle que soit la vitesse de rotation du PMG (utilisé je crois sur les VLH, à plus basse vitesse bien sûr), avec en plus la possibilité d'implanter un algorithme MPPT (Maximum Power Point Tracking, soit recherche permanente du point de fonctionnement à puissance maximale).
ok bien compris, mais ne vaut mieux t'il pas utiliser alors un alternateur bobiné moins cher qu'un pmg pour ces vitesses là

c) génératrice asynchrone triphasée 1500 tr/min (ou 1000 tr/min, à vérifier au niveau vitesse d'emballement) montée en direct et entraînée à 1200 tr/min, suivie d'un variateur 4 quadrants regénératif, prévu pour un fonctionnement permanent en mode freinage regénératif, car ce n'est pas toujours le cas. Possibilité aussi d'implanter le MPPT.
c'est là, que je ne comprends plus, vous revenez à la solution génératrice asynchrone 400v 1500tr auto exité ou bien exité par une source d'énergie à part ou bien vous parlez d'un alternateur bobiné de 1500tr 400v.
la géné ou l'alternateur tournant moins vite qu'a sa vitesse nominale, fera (exemple) 350v et 45hz. que l'on re-éleve à 400v 50Hz.

Bien qu'appréciant les possibilités de l'électronique récente, je pense que la première solution est la plus efficace, et la moins coûteuse : tout est simple, transmission, génératrice, et l'armoire de puissance, dont un électricien local peut assurer la maintenance.

Certainement, mais je voudrais bien comparer toutes les solutions avant de faire le bon choix.

Avec les deux solutions suivantes, face à des armoires de 2 m de haut bourrées d'électronique, en cas de problème quelconque vous ne pouvez qu'appeler le constructeur, en général distant de 500 km et qui vous envoie un technicien, avec son ordinateur et son air grave, on sent tout de suite que le portefeuille va en prendre un coup !

je me demande si il y aura autant d'éléctronique que cela en fait, car je ne cherche pas à faire de la vitesse variable.
Mon 350v 45hz sera fixe dans mon cas. Quelques composants redresseurs/convertisseurs bien costaud devraient faire l'affaire, non ?
à la fois , je ne suis pas du metier de l'éléctricité bien que j'en ai fait scolairement très très longtemps, ....
Je ne vais pas vous cacher qu'entre la théorie et la pratique, les possibiltés catalogues, des fournisseurs, accompagnés des prix des composants. il y a un monde!!!! et c'est bien pour cela que le forum peut m'aider à remettre les pieds sur terre. .