Bonjour,
à mon avis le seul avantage de cet engin (qui date donc de Mathusalem, et n'est pas du tout l'invention d'un mystérieux groupe d'ingénieurs) est que, si on est propriétaire d'une berge, on doit normalement pouvoir le poser sur l'eau et l'amarrer à sa berge (au bout d'une perche, pour qu'il soit vers le milieu du cours d'eau), le tout sans autorisation quelconque.
La vidéo montre à l'évidence un prototype, qui ne comporte même pas de générateur (aucun fil électrique de connexion n'est présent), et sa puissance potentielle doit être très faible : si par exemple des pales de 80 cm de large plongent de 4 cm dans un courant d'eau à 1 m/s (et c'est déjà une vitesse importante) on dispose au mieux d'une puissance de 32 W ! On peut espérer récupérer une dizaine de Watts, car la roue tourne, la vitesse relative de l'eau devient plus faible, et les pertes mécaniques sont importantes à cette échelle.
Puissance.png
Alors quand il est question dans la vidéo de puissances de 1 kW à 300 kW ! je demande à voir
(je pense même à titre personnel que le masque tombe et que tout cela n'est pas très sérieux).
1 kW à 300 kW.png
Concernant la sécurité électrique, un équipement en très basse tension, par exemple 12 Vdc, ne présentent absolument aucun danger dans l'eau, même en cas de défaillance technique.
Avant d'acheter un tel engin, il faut à mon avis vérifier deux points :
a) mesurer la vitesse de l'eau en surface, à l'endroit où vous pensez l'installer : il suffit de jeter dans l'eau des brindilles de bois (qui ne dépassent pas de l'eau, pour être relativement insensibles au vent), et mesurer le temps qu'elles mettent pour parcourir une distance connue. Opérer un jour sans vent.
b) demander au constructeur les caractéristiques techniques de cet appareil : quelle puissance électrique, pour quelle vitesse d'eau.
dB-)