Bonjour,
oups, je n'avions point vu cette question ! Réponse un peu tardive :
Pour les capteurs fin de course, je pense que vous parlez de capteurs mécaniques, c'est juste un contact sec avec un fil au +24 Vdc (via une borne comportant un fusible pour les perfectionnistes) et un fil vers une entrée Tout Ou Rien (TOR) de l'automate (alimenté en 24 Vdc). Les capteurs mécaniques restent utilisables avec des automates alimentés en 220 Vac.
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Personnellement, je n'utilise pas de capteurs mécaniques, je place partout des capteurs inductifs étanches : prendre des modèles PNP, 3 fils (0V, +24 Vdc, et signal). Si c'est pour un signal de vitesse d'arbre, vérifier que la fréquence admissible du capteur est suffisante, et choisir une distance de détection de l'ordre de 2 mm.
1 capteur compte tours (capteur de proximité inductif sur une clavette) Le LOGO prend 5kHz je suppose qu'il sera assez précis sans que j'installe un engrenage
Justement pas, et c'est pourquoi je préconise et utilise les Crouzet M3, voir
ici,
là, ou encore
ici ou
là.
Si vous voulez une bonne information de vitesse avec un Logo, vous devez utiliser une roue polaire placée sur l'arbre de la génératrice, car cet automate ne fait que compter les impulsions pendant un certain temps. Avec juste le passage d'une clavette, le temps d'avoir un nombre suffisant d'impulsions serait de plusieurs secondes, ce qui est trop long. Par exemple avec une génératrice 750 tr/min, on aurait 750 / 60 = 12.5 passages de la clavette par seconde, et si on veut une précision de 1% il faut attendre 100 / 12.5 = 8 secondes, bien trop long. Si on place une roue polaire de 60 pôles, elle donnera 60 * 750 / 60 = 750 impulsions par seconde, et pour une précision de 1 % il suffira d'un temps de mesure de 100 / 750 = 0.15 s
Le M3 est plus performant : en haute fréquence il mesure le nombre d'impulsions, et en basse fréquence il mesure la période du signal, ainsi un simple capteur inductif placé devant la clavette de l'accouplement suffit pour avoir une mesure très précise de la vitesse, qu'elle soit faible ou élevée, et cela en peu de temps, par exemple 1 seconde.
Concernant le niveau, on voit de tout, personnellement j'aime bien les capteurs de distance analogiques à ultrasons, avec là aussi, 3 fils (0V, +24 Vdc, et signal analogique 0/10 V ou 4/20 mA)
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Les prix vont de quelques dizaines ou centaines d'euros pour un capteur brut (à encapsuler comme celui ci-dessus) et simple (juste une programmation par apprentissage des distances minimale et maximale), à quelques milliers d'euros pour un capteur en boîtier étanche, avec de multiples paramètres programmables, comme les distances, le type de cible, un filtrage du signal, le comportement en cas de défaut, etc ...
Sur la quinzaine que j'ai déjà installée, j'ai remarqué que certains sont plus sensibles que d'autres au vent latéral : il faut bien choisir le cône de diffusion du faisceau d'ultra sons, et il faut que la zone autour de ce cône soit bien dégagée (attention aux longues herbes qui peuvent pousser à proximité et fausser la mesure).
Systématiquement, il faut utiliser pour les capteurs analogiques une plage de mesure plus restreinte que celle du capteur : par exemple le capteur donne 0 V pour 50 cm de distance, et 10 V pour 2 m de distance, vous programmez dans l'automate une plage de validité entre 1 V et 9 V : ainsi en cas de défaut (coupure ou court circuit, défaut de capteur), l'automate détecte le problème, sans qu'il soit nécessaire de doubler le capteur.
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Pour un signal vraiment critique, le doublement du capteur est une sécurité de plus.
Bon W.E.
dB-)
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