Tout à fait, mais en voyant le mot ruisseau, je craignais que le débit soit de quelques dizaines ou centaines de litres par seconde.
Donc Pommy pour aller plus loin, il faudrait demander à la Dreal le tableur avec ces débits journaliers.
On peut aussi les consulter sur le site à l'onglet QJM, mais de mémoire (?) il n'y a pas d'export automatique en csv si l'on n'est pas un utilisateur référencé (voir en bas de la page QJM quand vous avez défini une période). Le copier-coller est possible mais fastidieux.
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Le but du jeu : sur un nombre suffisant d'années (idéalement 20 à 30), mettre dans un tableur année par année les 365 débits journaliers, puis les classer ordinalement (ordre décroissant en général). Ce profil vous permettra de voir ce que peut donner (au jour le jour et année par année) une production en tenant compte des gros débits (pas exploitables et annulent la chute) et des petits débits (pas exploitables non plus).
Par exemple si vous mettez une turbine qui peut fonctionner entre 0,5 et 3 m3/s, tous les débits au dessus et en dessous ne seront pas exploitables, votre turbine continuera de prendre (au mieux, généralement moins) 3 m3/s quand la rivière monte en crue à 5, 10 ou au-delà.
L'autre donnée importante (la plus importante en fait), c'est la hauteur de chute (niveau d'eau à l'ancienne salle des machines par rapport au niveau d'eau à la restitution). Plus cette chute est élevée, moins vous aurez de souci pour équiper. En dessous d'une certaine valeur seuil (env 1,5 m), cela devient difficile de trouver des équipements en dehors du marché de l'occasion (grosse turbine Francis de la fin XIXe début XXe), il faut se diriger vers des roues ou des hydroliennes qui ne sont quand même pas optimales pour la production de courant (mais il y a des fans, pour les roues). Voir les anciennes discussions par la fonction recherche. Vérifier aussi si par hasard les turbines ne sont pas encore dans la chambre d'eau, on peut très bien relancer une production (y compris en injection réseau) avec des anciennes turbines (enfin type de turbine à vérifier dans ce cas, certaines ont quand même parfois des petits soucis de conception.)
Cela dit, ne vous lancez pas dans de trop vastes calculs tant que vous n'êtes pas sûr que le site est autorisé et que son équipement ne se heurte pas à un refus de la commune ou de la préfecture. (A priori, vous ne serez pas tellement encouragé par l'administration : n'espérez pas qu'elle vous accueille les bras ouverts comme un bon service public devrait le faire pour des citoyens désireux de produire en énergie bas carbone et retaper des sites, il faut juste déjà vérifier qu'elle ne dit pas non sur le principe. Si vous voyez un bonhomme avec un uniforme bizarre, le logo "Onema" barré sur son pull et remplacé par "AFB" cousu dessus, ne vous inquiétez pas trop de son discours qui consistera à vous traiter comme un repris de justice et à considérer le site comme de niveau Seveso... ce sont des gens un peu fada, faut les laisser causer
)