Bonjour
Je me pose une question : sur ma turbine (francis horizontale en chambre d'eau) le coude en fonte est recouvert d'un épaisse couche de rouille et de concrétions diverses, plus des animaux, il y a un peu de tout, des espèces d'éponges, des petits bestiaux qui ressemblent a des moules, etc . On dirait un peu la coque de l'Erika.
D'après ce que j'ai lu sur le forum, les turbines sont soit rouillées, soit chargées de calcaire, voire, pour les plus chanceux, les deux.
A part les directrices et les pièces en mouvements, je ne fais jamais rien, perpétuant ainsi la tradition familiale, pour enlever ces concrétions, me disant que si je l'enlève,la rouille attaquera plus avant, alors qu'en laissant en l'état, les choses se stabilisent.(ce qui semble être le cas, du moins tant qu eje ne vais pas gratter pour voir) Mais dans les quelques reportages sur des restaurations que j'ai vus, dans la plupart des cas, il y a au programme le sablage et parfois application de nombreuses couches de peinture.
Ma question : quelle est la bonne façon de faire ? Merci
Déblocage, réparation, maintenance
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PERRET
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Re: Rouille
Bonsoir,
A la fin des années 80, j'ai fait appliquer , après un nettoyage sérieux, deux couche de peinture Brai-Epoxy (Rust-Oléum) sur deux petites roues Francis (Ø 650 et Ø 550), alors recouvertes de plus d'un cm de tartre.
J'ai également appliqué, à la même époque, la même peinture sur des vannes neuves.
Plus de vingt ans après, je n'ai pas revu démontées les roues Francis, mais comme celles-ci n'avaient pas perdues de puissance, on peux estimer que le tartre ne s'y est pas refixé.
Quant aux vannes, sur une autre rivière, la peinture s'est ternie mais sont restés propres.
Les phénomènes de fixation du tartre sont très complexes et échappent totalement à mes compétences.
Un même site, deux grilles posées à des époques différentes, mais à quelques mètres l'une de l'autre.
L'une a ses barreaux rouillées entourés de plusieurs mm de tartre. La plus récente, posée il y a plus de 50 ans avec une couche de minium disparue depuis longtemps, les barreaux sont restés propres.
On peux déduire que dans ce cas, c'est probablement la qualité du fer utilisé qui est déterminante, ou le plomb dans la peinture ?
Seule certitude, ce qui est vrai pour un site ne l'est pas pour un autre. Ou alors, un phénomène d’électrolyse ?
Sur d'autres sites, en trouve des grilles propres, mais rongées par la rouille. Eau acide probablement.
Pourquoi pas essayer de poser une anode en zinc, comme sur les coques de navires, puis attendre quelques années pour juger du résultat.
Ou faire passer un très faible courant (alternatif ou continu ? ) sous quelques volts entre deux pièces métallique éloignées.
Mais attention ! pas entre pièces actives (roulements, paliers) où les effets peuvent être désastreux.
Allez, Messieurs les Chimistes, vos conclusions ?
A la fin des années 80, j'ai fait appliquer , après un nettoyage sérieux, deux couche de peinture Brai-Epoxy (Rust-Oléum) sur deux petites roues Francis (Ø 650 et Ø 550), alors recouvertes de plus d'un cm de tartre.
J'ai également appliqué, à la même époque, la même peinture sur des vannes neuves.
Plus de vingt ans après, je n'ai pas revu démontées les roues Francis, mais comme celles-ci n'avaient pas perdues de puissance, on peux estimer que le tartre ne s'y est pas refixé.
Quant aux vannes, sur une autre rivière, la peinture s'est ternie mais sont restés propres.
Les phénomènes de fixation du tartre sont très complexes et échappent totalement à mes compétences.
Un même site, deux grilles posées à des époques différentes, mais à quelques mètres l'une de l'autre.
L'une a ses barreaux rouillées entourés de plusieurs mm de tartre. La plus récente, posée il y a plus de 50 ans avec une couche de minium disparue depuis longtemps, les barreaux sont restés propres.
On peux déduire que dans ce cas, c'est probablement la qualité du fer utilisé qui est déterminante, ou le plomb dans la peinture ?
Seule certitude, ce qui est vrai pour un site ne l'est pas pour un autre. Ou alors, un phénomène d’électrolyse ?
Sur d'autres sites, en trouve des grilles propres, mais rongées par la rouille. Eau acide probablement.
Pourquoi pas essayer de poser une anode en zinc, comme sur les coques de navires, puis attendre quelques années pour juger du résultat.
Ou faire passer un très faible courant (alternatif ou continu ? ) sous quelques volts entre deux pièces métallique éloignées.
Mais attention ! pas entre pièces actives (roulements, paliers) où les effets peuvent être désastreux.
Allez, Messieurs les Chimistes, vos conclusions ?
Claude PERRET
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nicKO
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Re: Rouille
Pourquoi ne pas tester l'acidité de votre eau avec un simple kit de piscine a 3 euros ?
pour le tartre c'est autre chose mais le ph vous donnera deja de forte indications
pour info je le dit parce que .. je l'ai fait
... ph completement neutre, par contre tres calcaire ( voir les quelques photos de mes chambre d'eau ca fait de belles épaisseurs ... )
pour le tartre c'est autre chose mais le ph vous donnera deja de forte indications
pour info je le dit parce que .. je l'ai fait
... ph completement neutre, par contre tres calcaire ( voir les quelques photos de mes chambre d'eau ca fait de belles épaisseurs ... )-
rodo
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Re: Brossage et peinture d'une ancienne turbine
Bonjour,
Après avoir posé la question comment faire il y a quelques temps, je poste la suite : comment j'ai fait! Si ça peux vous donner des idées.
1-Sablage :
C'est la solution qui à été retenue :
Avantage : c'est incroyablement efficace (ça fait peur même, on dit qu'il ne faudrait pas que le tuyau éclate...), ça va dans les zones inaccessible (à l'intérieure des distributeurs, sablage de l’arrière de la roue par le trappe de visite du coude de sortie), ça sort comme neuf!
Inconvénient : c'est bienvenu en ENFER, on est entravé par les tuyaux et le casque, on ne peut pas sabler s'il fait humide, on respire de la poussière, on respire la vapeur d'huile du compresseur qui amène l'air "frais", ça en met partout, ça enlève de la matière...
Matériel :
Sableuse: pour les bricoleurs, photo de la sableuse maison faite à partir d'une cuve de machine à projeter la pâte à papier. Compresseur : il faut du lourd! Dépend du diamètre de la buse de sablage : 10 à 30kW. Une cuve d'air tampon de 1000litres serait un plus.
Sable : on en trouve dans les point P : du "Rugos 2000" à 10euros le sac de 33kg, il fait moins d'un millimètre, on peut le réutilisé une dizaines de fois en le tamisant. A noté que lors du sablage des roues en place 90% du sable c'est perdu dans le diffuseur. Pour donner une idée pour faire 3 turbines de tailles moyennes j'ai du utiliser 20-25sacs mais en le réutilisant 1 à 15fois. Pour 100heures de sablages.
Résultat : 2-Peinture :
J'ai utilisé la peinture époxy "restom" (très cher comme toutes les peintures...), ça marche bien : très bon pouvoir de recouvrement, reste souple (trop souple?). en fait ce ne doit pas être à 100% de l'époxy mais un mélange de epinture classique et époxy (d'ailleurs le mélange est 1 pour 4 et non 1 pour 1 comme une vrai époxy). Il y a une part de solvant donc sèche lentement.
J'ai essayé de la "vrai" époxy, mélange 1pour1, ça devient dure au bout de quelques heures (très très dure mais donc cassant?), super dur à étaler uniformément. On ne pourra juger que dans plusieurs années la qualité de la peinture et l'utilité de tout ça car vu le travail astronomique que ça a été il faudrait pas que dans 2ans il n'y ai plus rien...!
Pour info :
3-Essais à l'acide phosphorique :
J'ai essayé sur une clé à molette resté immergé avec les turbines 35ans...après 3jours à tremper dans l'acide : ça fait quelque chose mais là il y en a trop a enlever! Donc pas possible pour les turbines. J'ai essayé d'autre type d'acide "doux" mais sans plus de succès. les grosses cloques de rouilles restent.
Après avoir posé la question comment faire il y a quelques temps, je poste la suite : comment j'ai fait! Si ça peux vous donner des idées.
1-Sablage :
C'est la solution qui à été retenue :
Avantage : c'est incroyablement efficace (ça fait peur même, on dit qu'il ne faudrait pas que le tuyau éclate...), ça va dans les zones inaccessible (à l'intérieure des distributeurs, sablage de l’arrière de la roue par le trappe de visite du coude de sortie), ça sort comme neuf!
Inconvénient : c'est bienvenu en ENFER, on est entravé par les tuyaux et le casque, on ne peut pas sabler s'il fait humide, on respire de la poussière, on respire la vapeur d'huile du compresseur qui amène l'air "frais", ça en met partout, ça enlève de la matière...
Matériel :
Sableuse: pour les bricoleurs, photo de la sableuse maison faite à partir d'une cuve de machine à projeter la pâte à papier. Compresseur : il faut du lourd! Dépend du diamètre de la buse de sablage : 10 à 30kW. Une cuve d'air tampon de 1000litres serait un plus.
Sable : on en trouve dans les point P : du "Rugos 2000" à 10euros le sac de 33kg, il fait moins d'un millimètre, on peut le réutilisé une dizaines de fois en le tamisant. A noté que lors du sablage des roues en place 90% du sable c'est perdu dans le diffuseur. Pour donner une idée pour faire 3 turbines de tailles moyennes j'ai du utiliser 20-25sacs mais en le réutilisant 1 à 15fois. Pour 100heures de sablages.
Résultat : 2-Peinture :
J'ai utilisé la peinture époxy "restom" (très cher comme toutes les peintures...), ça marche bien : très bon pouvoir de recouvrement, reste souple (trop souple?). en fait ce ne doit pas être à 100% de l'époxy mais un mélange de epinture classique et époxy (d'ailleurs le mélange est 1 pour 4 et non 1 pour 1 comme une vrai époxy). Il y a une part de solvant donc sèche lentement.
J'ai essayé de la "vrai" époxy, mélange 1pour1, ça devient dure au bout de quelques heures (très très dure mais donc cassant?), super dur à étaler uniformément. On ne pourra juger que dans plusieurs années la qualité de la peinture et l'utilité de tout ça car vu le travail astronomique que ça a été il faudrait pas que dans 2ans il n'y ai plus rien...!
Pour info :
3-Essais à l'acide phosphorique :
J'ai essayé sur une clé à molette resté immergé avec les turbines 35ans...après 3jours à tremper dans l'acide : ça fait quelque chose mais là il y en a trop a enlever! Donc pas possible pour les turbines. J'ai essayé d'autre type d'acide "doux" mais sans plus de succès. les grosses cloques de rouilles restent.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Turbine Francis horizontale dans le Jura : sous 4.5m en chambre d'eau une Dumont de 25kW et une Dumont double de 75kW, et sous 13m en bâche une vielle Bouvier de 30kW et une autre Dumont double de 70kW
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rodo
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Re: Rouille
Bonjour From,
Pour ce qui est du sablage aller voir ce post : http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f ... p5215 Cdt,
Personnellement : j'ai peint les roues et directrices mais je n'ai pas touché les coudes et diffuseurs. Mais ils n'étaient pas trop rouillés, et de plus les diffuseurs sont sous l'eau ...!!!
Rodo
Pour ce qui est du sablage aller voir ce post : http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f ... p5215 Cdt,
Personnellement : j'ai peint les roues et directrices mais je n'ai pas touché les coudes et diffuseurs. Mais ils n'étaient pas trop rouillés, et de plus les diffuseurs sont sous l'eau ...!!!
Rodo
Turbine Francis horizontale dans le Jura : sous 4.5m en chambre d'eau une Dumont de 25kW et une Dumont double de 75kW, et sous 13m en bâche une vielle Bouvier de 30kW et une autre Dumont double de 70kW
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nicKO
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Re: Brossage et peinture d'une ancienne turbine
waw !!! quel boulot alors vraiment BRAVO
et en plus tres joli reportage
et en plus tres joli reportage
-
dB-)
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Re: Brossage et peinture d'une ancienne turbine
Bonsoir,
super, félicitations !
Ça fait plaisir de savoir qu'on est pas le seul à tousser de la rouille le soir !
dB-)
super, félicitations !
Ça fait plaisir de savoir qu'on est pas le seul à tousser de la rouille le soir !
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
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Ticapix
Re: Brossage et peinture d'une ancienne turbine
Bonsoir,
Allez on montre
La turbine a été entièrement démontée révisée, au niveau peinture, les parties démontables et transportables ont été sablées, les plus grosses décapées par Mme au marteau aiguilles.
Après type Rust oléum gris deux couches puis peinture Rust color deux couches toujours par Mme.
Cdt
TG
Allez on montre
La turbine a été entièrement démontée révisée, au niveau peinture, les parties démontables et transportables ont été sablées, les plus grosses décapées par Mme au marteau aiguilles.
Après type Rust oléum gris deux couches puis peinture Rust color deux couches toujours par Mme.
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dB-)
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Re: Brossage et peinture d'une ancienne turbine
Superbe,
un seul défaut : une vis n'est pas peinte, malheur !!
dB-)
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Ticapix
Re: Brossage et peinture d'une ancienne turbine
Non ce n'est pas ça 
, en fait j'ai peint les autres car je n'avais plus de vis inox !!
En effet quand j'ai remonté la turbine, je me suis payé environ 125 kg de visserie en inox A2 pour remplacer toutes les vis d'origine.
Mais j'ai mal fait mes comptes et il en manquaient quelques une au final.
Pour info le budget visserie inox est de 990 €, ce que je trouve raisonnable au final pour cette machine de 220 kw.
A+
TG
, en fait j'ai peint les autres car je n'avais plus de vis inox !!En effet quand j'ai remonté la turbine, je me suis payé environ 125 kg de visserie en inox A2 pour remplacer toutes les vis d'origine.
Mais j'ai mal fait mes comptes et il en manquaient quelques une au final.
Pour info le budget visserie inox est de 990 €, ce que je trouve raisonnable au final pour cette machine de 220 kw.
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TG