Bonjour à tous,
Je suis ici par opportunité, car à la recherche d'un bien immobilier avec de bonnes surfaces, on nous propose un moulin. Il serait dommage d'acquérir ce bien et de ne pas en tirer parti. J'ai pensé à des vieux reportages que j'avais vu à la télé de gens qui produisaient eux-mêmes leur électricité. Quelques petites recherches sur Internet, deux jours à éplucher votre forum, et voilà ma curiosité bien émoustillée.
Alors j'ai eu un peu de mal à ingurgiter toutes les informations que j'ai pu lire aux travers des messages du forum. Beaucoup de choses restent assez floues. Et donc me voilà.
Le moulin (Moulin neuf) se situe sur la Morge à Maringues (63). si vous cherchez sur le géoportail, la station (La Morge à Maringues
[Côte Rouge] K2783010) se trouve à moins de deux kilomètres en amont. Et quand on regarde les débits moyens de cette station mois par mois sur les 3-4 dernières années, il y a des moments c'est à peine 1m³ d'eau de débit. Le reste du temps c'est environ 3 à 4 m³ /s. Mais en aval, il y a une petite station d'épuration qui rejette certainement régulièrement de l'eau, et un petit cours d'eau secondaires (l'Andoux). L'un comme l'autre, traverse des zones de cultures de maïs et à ces endroits là, c'est plus des fossés destinés au pompage pour l'agriculture que de véritables ruisseaux. Il y a aussi des stations de pompage pour la consommation d'eau potable j'ai l'impression.
En prenant en compte que :
- à la station, je peux avoir qu'un m³ d'eau
- des stations de pompage d'eau potables et agricoles puisent dans les cours amonts (le pompage peut augmenter d'année en année avec l'urbanisation croissante de la zone
- les lâchés d'eau de la (petite) station d'épuration placées en aval de la station
- le petit cours d'eau secondaire
1) Quels débits et nombre d'heures annuel de fonctionnement puis-je espérer ?
2) Cela sera-t-il suffisant pour approvisionner un moulin suffisamment longtemps pour pouvoir être autonome ?
3) Qu'est-ce exactement la hauteur de chute ? De quel point à quel point la calcule-t-on ?
4) Quid des crues ?
Ce dernier point m'intéresse, comment gère-t-on cela avec la machinerie, si elle est noyée, comment la remettre en fonctionnement, opération à suivre, prix ?
Les assurances doivent certainement être bien plus chère pour tout ce qui est en zone inondable.
Voilà, j'espère ne pas vous avoir assailli avec toutes mes questions, j'attends avec impatience vos explications. Merci d'avance.