Re: Passe à poissons : vos retours d'expérience
Publié : 11 oct. 2013, 22:11
Pour information sur le site de l'association, le courrier adressé ici aux autorités en charge de l'eau :
http://www.hydrauxois.org/2013/10/letat ... vrage.html
Cela concerne une tentative qui se dessine de faire indûment peser sur les épaules des maîtres d'ouvrage la définition des mesures de police de l'eau relative à la continuité.
En dehors des propriétaires qui contractent volontairement des accords en vue d'un aménagement écologique sur leur bien, les autres n'ont pas à bouger tant que l'Etat n'a pas avancé de manière motivée et dans le cadre d'une procédure contradictoire ses demandes en matière d'aménagement (rivières L1-L2 ou L2).
En d'autres termes, si vous recevez un courrier DDT ou DREAL vous demandant en substance "veuillez mesurer vos impacts environnementaux et nous proposer une solution", eh bien la réponse à faire est dans le lien : non, c'est à la DDT et à la DREAL de proposer une mesure de police en fonction de l'impact estimé (par eux, pas par vous!), sachant que vous pouvez toujours contester cette justification et la mesure de police exigée.
En gros l'Etat voudrait bien que l'impact réel (et non supposé) de chaque ouvrage soit estimé par le propriétaire privé, embauchant une entreprise privée. Mais cela n'a pas à se passer ainsi quand une mesure de police administrative est décidée, c'est bien aux agents de l'Etat (ou des EPTB-EPCI) responsables du Système d'information sur l'eau et du Système d'évaluation de qualité de faire ce boulot.
(De là à supposer que ce boulot n'a pas été fait... alors que le classement suppose qu'il l'a été, sinon il est complètement arbitraire d'imposer une mesure coûteuse à un seuil dont l'impact est inconnu...)
http://www.hydrauxois.org/2013/10/letat ... vrage.html
Cela concerne une tentative qui se dessine de faire indûment peser sur les épaules des maîtres d'ouvrage la définition des mesures de police de l'eau relative à la continuité.
En dehors des propriétaires qui contractent volontairement des accords en vue d'un aménagement écologique sur leur bien, les autres n'ont pas à bouger tant que l'Etat n'a pas avancé de manière motivée et dans le cadre d'une procédure contradictoire ses demandes en matière d'aménagement (rivières L1-L2 ou L2).
En d'autres termes, si vous recevez un courrier DDT ou DREAL vous demandant en substance "veuillez mesurer vos impacts environnementaux et nous proposer une solution", eh bien la réponse à faire est dans le lien : non, c'est à la DDT et à la DREAL de proposer une mesure de police en fonction de l'impact estimé (par eux, pas par vous!), sachant que vous pouvez toujours contester cette justification et la mesure de police exigée.
En gros l'Etat voudrait bien que l'impact réel (et non supposé) de chaque ouvrage soit estimé par le propriétaire privé, embauchant une entreprise privée. Mais cela n'a pas à se passer ainsi quand une mesure de police administrative est décidée, c'est bien aux agents de l'Etat (ou des EPTB-EPCI) responsables du Système d'information sur l'eau et du Système d'évaluation de qualité de faire ce boulot.
(De là à supposer que ce boulot n'a pas été fait... alors que le classement suppose qu'il l'a été, sinon il est complètement arbitraire d'imposer une mesure coûteuse à un seuil dont l'impact est inconnu...)