Re: vis d' Archimède hydroélectrique
Publié : 09 janv. 2014, 11:36
Bonjour
L'image négative n'est pas tellement qu'un arbre a cassé, ce qui est un accident industriel parfaitement compréhensible pour un dispositif ayant peu de retour d'expérience (la vis en mode production et non pompage). C'est plutôt qu'un accident est passé sous silence, alors justement que tout le monde le comprenait. Après, pourquoi un seul constructeur jouerait-il la transparence quand une bonne partie du "milieu" se caractérise par une certaine opacité (sur la procédure exacte des tests de rendement en banc d'essai, sur la production réelle des turbines déjà installées, sur la durée de vie du matériel, sur les problèmes mécaniques rencontrés en exploitation, sur la grille tarifaire au kW, etc.) ? Au prix de ces joujoux, le client n'a pourtant pas envie d'investir à l'aveugle... et quand les puissances sont modestes, il a encore moins envie de risquer sa mise vu le faible revenu et l'impérieuse nécessité que cela tourne sans problème pendant la durée du contrat. (Je parle en achat neuf bien sûr).
Pour ce qui est de la comparaison avec les semi-conducteurs (Gilles 21), je ne pense pas que ce soit adapté. Le transistor à semi-conducteur a presque tout de suite été perçu comme ayant des avantages par rapport au tube à vide : plus rapide, plus fiable, plus petit, moins cher, etc. Et... réellement nouveau. On ne peut pas en dire autant de la vis : elle est connue depuis 2500 ans, elle n'est pas particulièrement efficace ni simple par rapport à ses concurrentes (roues, turbines), elle répond aux mêmes principes fondamentaux de l'hydraulique. Principes qui, il faut bien le dire, ne laissent pas augurer de "révolution" car extraire l'énergie cinétique ou potentielle d'une masse d'eau en mouvement est un sujet abondamment travaillé par la science depuis 3 siècles et par l'expérience depuis 30 siècles. Rien de ce qui sort n'est réellement révolutionnaire, et souvent le rendement est médiocre (hydroliennes par exemple, que l'on tend à survendre aujourd'hui au ministère de l'écologie pour dévaloriser les seuils et barrages, mais qui ne récupèrent quand même pas grand chose...)
Attention bien : notre association a consacré un dossier aux vis l'an dernier et je suis très favorable à tout ce qui diversifie l'offre en petite hydro, dont les vis ! Je les trouve même particulièrement sympathiques et ayant plein de qualités en terme de simplification de la maintenance / liberté de la dévalaison / pédagogie de l'hydraulique, etc.
L'image négative n'est pas tellement qu'un arbre a cassé, ce qui est un accident industriel parfaitement compréhensible pour un dispositif ayant peu de retour d'expérience (la vis en mode production et non pompage). C'est plutôt qu'un accident est passé sous silence, alors justement que tout le monde le comprenait. Après, pourquoi un seul constructeur jouerait-il la transparence quand une bonne partie du "milieu" se caractérise par une certaine opacité (sur la procédure exacte des tests de rendement en banc d'essai, sur la production réelle des turbines déjà installées, sur la durée de vie du matériel, sur les problèmes mécaniques rencontrés en exploitation, sur la grille tarifaire au kW, etc.) ? Au prix de ces joujoux, le client n'a pourtant pas envie d'investir à l'aveugle... et quand les puissances sont modestes, il a encore moins envie de risquer sa mise vu le faible revenu et l'impérieuse nécessité que cela tourne sans problème pendant la durée du contrat. (Je parle en achat neuf bien sûr).
Pour ce qui est de la comparaison avec les semi-conducteurs (Gilles 21), je ne pense pas que ce soit adapté. Le transistor à semi-conducteur a presque tout de suite été perçu comme ayant des avantages par rapport au tube à vide : plus rapide, plus fiable, plus petit, moins cher, etc. Et... réellement nouveau. On ne peut pas en dire autant de la vis : elle est connue depuis 2500 ans, elle n'est pas particulièrement efficace ni simple par rapport à ses concurrentes (roues, turbines), elle répond aux mêmes principes fondamentaux de l'hydraulique. Principes qui, il faut bien le dire, ne laissent pas augurer de "révolution" car extraire l'énergie cinétique ou potentielle d'une masse d'eau en mouvement est un sujet abondamment travaillé par la science depuis 3 siècles et par l'expérience depuis 30 siècles. Rien de ce qui sort n'est réellement révolutionnaire, et souvent le rendement est médiocre (hydroliennes par exemple, que l'on tend à survendre aujourd'hui au ministère de l'écologie pour dévaloriser les seuils et barrages, mais qui ne récupèrent quand même pas grand chose...)
Attention bien : notre association a consacré un dossier aux vis l'an dernier et je suis très favorable à tout ce qui diversifie l'offre en petite hydro, dont les vis ! Je les trouve même particulièrement sympathiques et ayant plein de qualités en terme de simplification de la maintenance / liberté de la dévalaison / pédagogie de l'hydraulique, etc.