Désolé, Gilles 21 !
La turbine en photo n'est pas une turbine Fontaine, mais une turbine parallèle à clapets mécaniques telle que fabriquait en Savoie, au XIXème siècle, Neyret et Brenier devenu, quelques années plus tard, Nerpic.
Turbine parallèle à clapets mécaniques.jpg
Une turbine similaire, dont j'ignore la marque, est toujours en service en Champagne chez un adhérent de l'Association MFE.
Installée vers 1860, est utilisée actuellement pour alimenter en électricité l'ancien Moulin.
Mais le bief aval s'est creusé au fil des ans, le roue mobile se trouve maintenant à environ 50 cm au dessus du niveau aval.
Travaillant en basse chute : ± 1,50 m, il s'ensuit une perte de puissance importante, surtout en basses eaux.
Turbine parallèle à clapets mécaniques - 3.JPG
Pour automatiser, il faudrait installer 16 vérins à air comprimé sur les tiges de commande, fonctionnant par paires, et les commander par automate.
Ce n'est pas irréalisable et d'un coût possible.
En faisant un groupe de 2, un de 4 et un de 8, il est possible d'obtenir 8 allures de fonctionnement avec seulement 3 sorties de l'automate.
Si on est perfectionniste, on commande alors par une sortie 1 seul clapet. Et on a alors 16 allures de marche avec 4 sorties automate ! Utile ? ? ?
Sur ces turbines, le rendement hydraulique est constant et à son maximum, quelque soit le débit turbiné, il n'en est pas de même du rendement global qui inclue les pertes mécaniques, qui, elles, sont constantes, quel que soit le débit. Mais ce dernier point est valable pour toutes les turbines.
Une sécurité positive doit pouvoir être possible. Néanmoins, pas de souci à se faire, ces turbines ne s'emballent pas !