Forum de la petite hydroélectricité

Je suis tout a fait de l'avis de Meilavern et pour l'abandon total du mot barrage, a remplacer systématiquement par "retenue d'eau" ne tombons pas dans le piège.


Gé

moulino51 a écrit :Je suis (...) pour l'abandon total du mot barrage, a remplacer systématiquement par "retenue d'eau" ne tombons pas dans le piège.

Je me permets de diverger (pour une fois ). Il me semble que nous ne gagnons pas à euphémiser ou masquer des réalités. Il y a des seuils de moins de 2 m, il y a des barrages au-dessus de diverses dimensions, tous créent des retenues d'eau (proportionnées à la hauteur de l'ouvrage et à la pente du lit), certains dérivent des biefs. Ces ouvrages et leurs retenues sont plutôt favorables à certaines espèces, plutôt défavorables à d'autres. L'impact physique, chimique, biologique (dans un sens ou dans l'autre) est fonction de la dimension de l'ouvrage (mais il peut y avoir des comportements complexes dans la réponse du milieu, la fonction n'est pas forcément linéaire). Idem souvent pour l'enjeu économique des usages avérés ou potentiels.

Quand on débat avec les services instructeurs de l'Etat, les Agences et les syndicats sur chaque ouvrage et chaque rivière, on est bien obligé d'admettre que les sites n'ont pas les mêmes enjeux. Le barrage béton de 4,5 m avec digue bloquant le débordement latéral de l'ancienne usine hydro-électrique de Semur-en-Auxois n'est pas le seuil en pierre en 1,75 m du moulin situé 300 m plus bas sur la même rivière, où l'eau s'écoule par des échancrures latérales sous le niveau de la consistance légale. Si je prétendais cela ou si j'essayais de tordre un peu la réalité en disant que tous ces édifices, ce sont au fond juste de sympathiques "retenues", je ne serais pas audible (on m'accuserait non sans raison d'être de mauvaise foi). Justement, le classement systématique des rivières et l'usage non-discriminant de la notion d'"obstacle à l'écoulement" participent de l'erreur à critiquer dans les politiques actuelles – et on ne peut le faire à mon avis qu'en exigeant davantage de discernement et de nuance.

Je viens de recevoir un projet de DIG sur la Glane : 18 dérasements prévus (plus de la moitié des ouvrages, 12 aménagements seulement et 6 ou 8 en ruine à laisser comme tels), alors que le taux d'étagement de la rivière est de 16% (pour la Glane) et moins de 5% pour la plupart des affluents (donc 84 à 98% de l'écoulement des rivières sont hors influence morphologique des seuils et barrages). Absurde bien sûr, surtout que 24 ouvrages ont moins de 2 m. Mais la défense d'un ouvrage de 1,2 ou 1,5 m de hauteur ne sera pas tout à fait celle celle d'un ouvrage de 3,5 ou 6 m, pour citer les hauteurs de ce bassin.

Je vois qu'on fini par tomber d'accord

Simplement je préfère qu'on réserve la définition de "Barrages" a ce qu'ils sont exactement, c'est a dire des accumulateurs d'énergie comme les grands ouvrages EDF.

En basses chutes ou très basses chutes, le flux est toujours "au fil de l'eau" et a part les "déversoirs" implantés directement en lit de rivière ou la effectivement le lit est "Barré/dérivé", il y a aussi des déversoirs latéraux avec leur canal de décharge créés artificiellement et qui ne barrent pas du tout la rivière.

Il n'y a donc pas d'accumulation en volume du potentiel énergétique et la grande majorité des ouvrages ne possèdent "que" des vannes, mais bon on est un peu HS dans ce sujet qui a déjà été débattu a maintes reprises

De la difficulté a globaliser des termes sur des ouvrages aussi divers que variés dans leur conception.


Gé

bonjour a tous
j ai rencontré GEPS au salon de Nantes le 20 mai 2015 organisais par(THETIS emr).
investisseurs c'est le moment, l'achat de parts c'est maintenant.
http://www.geps-techno.com/
cordialement...

N'oubliez pas ce soir ce reportage

L'équipe EAF a écrit :
Chers adhérents,

Dans le cadre de l'ouverture prochaine de la COP 21, un adhérent de la Fédération EAF, propriétaire d'un moulin avec 100 kW installés, a été interviewé par les équipes de France 3.

Le reportage sera diffusé ce soir durant l'édition nationale du journal de 19h30.

Cordialement.

Bonsoir à tous.

Lamentable et regrettable pour notre image !!!!

Je viens, bien entendu de regarder ce reportage intéressant qui pourrait servir notre cause si cette brave dame s'était abstenue de dire des idioties sur la consommation de son magnifique four et le gaspillage avoué de l'énergie produite par les turbines....

Un grand bravo toute fois à Mme Ségolène ROYAL pour son engagement en notre faveur et ce malgré les pressions absurdes exercées par des inconscients et des jaloux.....

Jacques1215

Vous pouvez télécharger la vidéo ICI

Effectivement Jacques, 100% d'accord avec toi, cette femme qui "gâche" l'énergie électrique en allumant toutes ces lumières inutilement !!!

J'ai remarqué un compteur perso pour sa propre consommation ? Peut-être pour facturer à cette dame l'énergie perdue

Bonjour à tous,

Si cette Cop21 est de la plus grande importance, et la transition énergétique qui devrait s'en suivre! afin d'éviter ce réchauffement je demande à la ministre de l'environnement d'agir au plus vite sur son ministère pour faire appliquer ce qui suit:
1- Arrêter immédiatement la destruction des seuils de moulins et reconstruire ceux qui ont été détruit.
2- Refondre la loi sur l'eau et tenir compte de tous les avis.
3- D'autoriser toutes constructions de pico centrales de 0,5 KW à 30 KW partout ou cela est possible (des milliers de sites sur les petits ruisseaux) et cela sans demande d'autorisation si toutefois sa ne fait pas de nuisances.
4-Donner les mêmes droits à ceux qui produisent de l'énergie avec l'eau qu'aux autres énergies (solaire éolien etc...)
5-Autoriser la construction de lacs colinéaire pour l'agriculture et le stockage des excès de crues. Ces lacs permettront en été l'arrosage pour l'agriculture et de produire de l'énergie en hiver.
6- Cesser de pomper dans les nappes phréatiques et dans les ruisseaux.
7- Encourager et développer l'énergie hydraulique, aider les constructeurs de turbine française à construire de nouvelles turbine à haut rendement pour les faibles puissances, lancer un programme de recherche dans se domaine.

Si on ne veut pas appliquer cela! sa veut dire que se réchauffement climatique n'est pas vrai, ou qu'il est nettement moins grave qu'on le clame!!

J'ai regardé le reportage, mais regardez bien la conclusion ( Energie de l'eau OUI mais les contraintes sont énormes il faut laisser circuler les poissons et les sédiments) sa veut tout dire on INTERDIT.

Lorsque le réchauffement climatique aura rendu nos paysages désertiques et qu'il n'y aura plus d'eau dans nos cours d'eau, est ce que les poissons et les sédiments seront une priorité!!!!!! NON.

jacques 1215 a écrit :Un grand bravo toute fois à Mme Ségolène ROYAL pour son engagement en notre faveur et ce malgré les pressions absurdes exercées par des inconscients et des jaloux.....

Je n'ai pas vue de réponse positive de la ministre sur nos doléances ???? (pas de réponse à la députée de l'Aveyron ainsi que d'autres députés qui lui ont posé des questions écrites)

http://www.nosdeputes.fr/14/question/QE/68588

http://www.nosdeputes.fr/14/question/QE/81371

Bon après midi à tous.

Cordialement.
KW12.

KW12 a écrit :B
Je n'ai pas vue de réponse positive de la ministre sur nos doléances ???? (pas de réponse à la députée de l'Aveyron ainsi que d'autres députés qui lui ont posé des questions écrites)

Il faut dire qu'elle a reçu un paquet de questions :-) Outre les 12 députés et sénateurs qui soutiennent directement le moratoire, il doit y en avoir autant qui l'ont interpellée en courrier ou au Parlement sur le classement, la continuité, les ouvrages.

Une chose est sûre, ils savent là-haut qu'il y a un problème. Mais il ne faut rien lâcher (surtout que le Ministre peut changer après les élections et le probable remaniement). Les soutiens continuent de venir au moratoire, je ferai un petit point quand certaines signatures seront confirmées.

Sinon le lien pour le reportage, c'est à la minute 13 (le fichier ci-dessus dépasse les 130 Mo)
http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/fr ... 85079.html

Salut à tous.


J'étudie des possibilités de produire de l'hydrogène (Sujet d'avenir présenté entre autre dans cette vidéo) avec l'énergie de petit moulin a eau.

J'ai demandé les caractéristique d'une station service productrice d'hydrogène pour vélo à hydrogène (oui ça viens de sortir )


Pour brancher la bébête il faut 5 kW, soit 95 kWh pour 24H (en alternatif 230V monophasé, 16 ampères, donc avec un onduleur).
Avec ça on fait 500 gr d’hydrogène par jour, soit 15 recharges complètes de vélo (à 35gr le plein), ce qui équivaut tout de même à 15 fois 100 km.


Un rapide calcul approximatif donne 10kW au 100km soit 100W(h?) au km, une ancienne ampoule allumé une heure par borne ... :roll:


Vous allez me dire qu'une batterie au lithium sur un vélo classique ferrait beaucoup mieux ... mais l'hydrogène ça se stock, tout l'hiver si besoin, pour être utilisé quant on veux, et là ça commence a prendre du sens et potentiellement à devenir moins cher que d'acheter des tas de batterie ...


Bref, c'est peut être encore un délire, mais on avance vers le moment où ça n'en serra plus un, d'où ma question pour tenter de voir où on en est :
Avec une chute d'eau d'environ 1m, est-ce qu'il y a un moyen d’alimenter ce genre de station ( a priori il semble que oui ... mais seulement en hivers là où je suis )
La solution moulin+onduleur+station à hydrogène ( ... plus stockage pour que ça ait du sens!) est plausible, voir envisageable, alors qu'avant 2016 elle ne l'était pas.


Mais je viens ici soumettre l'idée aux esprits bidouilleurs, pour que le jours où les piles à hydrogènes (qui serraient l'avenir) atteindrons des prix abordable, que les technique de stockage seront elle aussi plus pratique et moins cher, il ne reste plus qu'a produire avec les énergie renouvelables, dont les moulins.
(Bon, ok, j'exagère et j’aplatis les obstacles mais qui connaît le sujet confirmera qu'on avance dans ce sens)

Le truc qui manque c'est un système de production utilisant toute l'énergie produite directement.
Ça existe à l'état de projet (comme le BAGH), ça existe dans la station service à hydrogène dont l'énergie est produite par une éolienne comme le présente la vidéo cité au début, mais je n'ai rien trouvé d'utilisable simplement à échelle des petites productions des moulins à eau.


La voiture qui permettrais de rouler avec l'hydrogène produite par ces hypothétiques moulins à hydrogène existe déjà, donc ce n'est plus qu'une question de temps (une décennie pas plus) pour que les solution économiques pour rouler a l’énergie auto-produite soit viable.


Pardon pour la lourdeur du message qui s'échine à expliquer ce que beaucoup doivent déjà savoir, mais c'est utile pour que vous puissiez m'éclairer sur ce que moi j’ignore. :P