Forum de la petite hydroélectricité

@ Jéjé,

Je crois que cela a été largement développé dans le forum.

La simplicité pour une petite installation connectée au réseau n'est pas l'alternateur synchrone, mais bien la génératrice asynchrone.



Gé

Ben ça c'est vrai ça !!!!!!

Bonjour
Aussi novice que je suis!
Est ce pour injecter dans le réseau et dans ce cas je n'y connais pas grand chose.
Par contre si c'est pour de l'autoconsommation ou en parti je mettrais la grosse puissance genre radiateur électrique en direct sur la génératrice et ensuite quelques KW qui passent par l onduleur et la le cout est moindre surtout qu'il est possible de mettre des onduleus mono sur chaque phase.

Ok tres bien

Mais quelle est la diference technique entre une génératrice ou alternateur asynchrone et un moteur asynchrone que l'on fait tourner au dessu de sa vitesse de synchronisme.
Est ce que c'est juste une question de ventilation et roulement renforcer ou autre chose.
Puis quelle est l'avantage ou pas d'une generatrice asynchrone a excitation?

Merci

jejekart a écrit :Mais quelle est la diference technique entre une génératrice ou alternateur asynchrone et un moteur asynchrone que l'on fait tourner au dessu de sa vitesse de synchronisme.
Est ce que c'est juste une question de ventilation et roulement renforcer ou autre chose.

Techniquement c'est la même machine, mais la génératrice sera bobinée avec 10 a 15 % de spires en plus qu'en mode "moteur" (ce qui induit un fil un peu plus petit)
"alternateur asynchrone" a ma connaissance cela n’existes pas, un alternateur est "synchrone"



Gé

Merci pour cette réponse claire

Et dsl pour la mauvaise expression d'alternateur

Quelles sont les conséquences et avantage d'avoir plus de spire dans une generatrice ?

Un exemple simple : sur ma géné asynchrone (moteur asynchrone) je suis bobiné pour 380 volts, et la tension mesurée aux bornes est de 410 volts
Ce qui fait que je ne la pousse pas a pleine puissance, elle serait bobinée en 415 volts il y aurait moins d'échauffement et surtout un meilleur rendement

Mais aujourd'hui pour des petites puissances, on ne trouve que des moteurs utilisés en génératrices.



Gé

Bonsoir,


Il existe des machines synchrones (alternateur) ayant en plus de la roue polaires des barres comme dans une machine asynchrone que l'on
appel des amortisseurs de Leblanc.

Avantage: la machine peut démarrer comme un moteur asynchrone, les amortisseurs de Leblanc jouant le rôle de la cage d’écureuil.
Lorsque la machine est proche de la vitesse de synchronisme, (faible glissement) on alimente la roue polaires et la machine s'accroche sur le réseau.
Il n'y a pas de couplage délicat à réaliser, le rendement est celui d'un alternateur conventionnel défaut prix plus élevé.

C'est peut être ce type de machine que l'on appel alternateur asynchrone.

Cordialement Frédéric.

Bonjour,

Il a été fabriqué en URSS des moteurs synchrones que l'on démarre en asynchrone sous pleine tension du réseau.

Ce sont des machines avec rotor bobiné, au démarrage complexe et qui, à ma connaissance, n'ont été fabriqués que pour des puissances élevées : de 93 kW à 375 t/mn à 360 kW à 1 500 t/m.

Ce sont des moteurs et n'ont jamais été utilisés comme alternateurs.

Donc à oublier totalement pour nos installations.

Bonjour,

petit "feedback", j'ai réalisé à ce jour une douzaine d'installations de turbines de 1 à 15 kW équipées de génératrices asynchrones ou de PMG, et de variateurs ou onduleurs, soit en injection réseau, soit en autoconsommation, soit encore hybrides, avec par curiosité des matériels de diverses marques.

Sur une dizaine d'années, aucun problème à ce jour avec les marques Danfoss, Ginlong, ABB, et Yaskawa.

Par contre, j'avais installé il y a un an un onduleur réseau triphasé Steca (Allemagne), qui a bien fonctionné pendant quelques mois, puis il est s'est arrêté avec le message défaut d'isolement. Les mesures ont révélé un problème de bobinage de l'alternateur de la turbine, laquelle avait pris l'eau (turbine avec générateur immergé, de marque concurrente).

Après réparation de la turbine par le constructeur, nouvel essai de l'onduleur : aucun message d'erreur, mais toujours pas de fonctionnement, alors que l'environnement testé était cette fois correct : tensions réseau, isolement, qualité de la terre, tension continue, ondulation, configuration, etc ...

Mise en place d'un onduleur identique de remplacement (qui entre temps avait changé de version de firmware et de logiciel), bilan le nouveau n'a jamais fonctionné et même symptômes ...

Retour des Steca à l'atelier où je les ai ouvert, pour voir : surprise, l'électronique est confinée dans un boîtier plastique étanche ! avec un petit ventilateur à l'intérieur, qui ne fait que brasser l'air chaud ... A noter aussi : ces matériels perdent la date et l'heure après quelques jours sans alimentation, pas très sérieux ... Ci-dessous une vue partielle des tests et comparaison avec d'autres matériels que j'avais sous la main (dont un Ginlong stocké depuis 3 ans, et qui garde sa configuration ainsi que la date et l'heure exacte !) : je fais tourner tout ça en boucle (onduleur connecté au réseau triphasé lequel alimente aussi un transformateur d'isolation, puis redressement filtrage et envoi du continu à l'onduleur ...).

En gros je fais tourner 4 kW alors que je ne prélève que quelques centaines de W sur le réseau (Ce n'est pas du mouvement perpétuel ! )


Du genre têtu, je suis retourné sur le site, et j'y ai mis en place un autre onduleur d'injection réseau, cette fois un ABB Trio . On se rend compte en le posant qu'il est bien plus lourd (25 kg au lieu de 10 kg pour les Steca), le gros radiateur aluminium sur la face arrière y est pour quelque chose ... Ce nouveau matériel fonctionne bien depuis quelques mois.

Morale de l'histoire : il n'y en a pas, il faudrait avoir plus de retours, mais je suis un peu perplexe quand même ...

Bon W.E.

dB-)