Re: Turbine inconnue
Publié : 30 nov. 2014, 14:37
Bonjour,
j'espère me tromper, mais je ne pense pas qu'il sortira beaucoup de puissance de cette turbine didactique (?) et artisanale que j'avais remarquée il y a quelques mois sur un site d'annonces : j'ai un peu de mal à imaginer que 50 l/s y passent sans encombres sous 8 m de chute, la poulie motrice est très bizarre (courroie ronde ?), le générateur n'est évidemment pas classe S1 (service continu), les formes d'écoulement ne sont pas optimisées, il n'y a pas de graisseurs (?) ...
Je verrais bien dans le meilleur des cas 1 kW aux bornes sous 8 m, alors si vous avez moins de chute cela risque de ne pas donner grand chose ... Mais bon, elle est sympa et mérite de tourner à nouveau !
Pour utiliser le courant continu produit par la dynamo (ça semble être une dynamo d'après les photos, avec excitation possible en série, parallèle ou Compound), l'idéal est d'avoir un contrôleur avec ballast, suivi d'un onduleur pour injection réseau.
Le contrôleur redresse si besoin le courant (cas d'un alternateur), et envoie la puissance sur un ballast en cas de perte de charge partielle (ça se fait en modulation) ou totale, par exemple dans le cas d'une perte réseau ou ouverture de disjoncteur.
C'est ce que je fais sur une petite installation en cours de réalisation : petite turbine hélice PowerPal sous bâche prenant environ 150 l/s sous 4 m et donnant environ 4.5 kW à l'arbre à 1500 tr/min (elle est montée en parallèle avec une roue de moulin !!!), entraînant un PMG 4.5 kW électriques de chez T&A, puis contrôleur sur-dimensionné (20 kW) et ballast (5 kW), et enfin connexion réseau via un onduleur d'injection 5 kW en VDE 0126 avec recherche permanente du point de fonctionnement optimal (MPPT) .
Bon, vous pouvez faire beaucoup plus simple en connectant simplement des ampoules (classiques, à filament) ou des convecteurs (sans thermostat, ou à thermostat mécanique réglé à fond), jusqu'à obtenir la bonne vitesse de rotation. Il faut normalement des disjoncteurs de protection spécifiques au courant continu, plus prendre les habituelles précautions de câblage. En continu, soigner le câblage et éviter toute entrée d'humidité dans les câbles, sous peine d'oxydation rapide de l'un deux (je ne sais plus si c'est le plus ou le moins qui s'oxyde, mais c'est assez spectaculaire, en quelques années le cuivre devient marron foncé).
j'espère me tromper, mais je ne pense pas qu'il sortira beaucoup de puissance de cette turbine didactique (?) et artisanale que j'avais remarquée il y a quelques mois sur un site d'annonces : j'ai un peu de mal à imaginer que 50 l/s y passent sans encombres sous 8 m de chute, la poulie motrice est très bizarre (courroie ronde ?), le générateur n'est évidemment pas classe S1 (service continu), les formes d'écoulement ne sont pas optimisées, il n'y a pas de graisseurs (?) ...
Je verrais bien dans le meilleur des cas 1 kW aux bornes sous 8 m, alors si vous avez moins de chute cela risque de ne pas donner grand chose ... Mais bon, elle est sympa et mérite de tourner à nouveau !
Pour utiliser le courant continu produit par la dynamo (ça semble être une dynamo d'après les photos, avec excitation possible en série, parallèle ou Compound), l'idéal est d'avoir un contrôleur avec ballast, suivi d'un onduleur pour injection réseau.
Le contrôleur redresse si besoin le courant (cas d'un alternateur), et envoie la puissance sur un ballast en cas de perte de charge partielle (ça se fait en modulation) ou totale, par exemple dans le cas d'une perte réseau ou ouverture de disjoncteur.
C'est ce que je fais sur une petite installation en cours de réalisation : petite turbine hélice PowerPal sous bâche prenant environ 150 l/s sous 4 m et donnant environ 4.5 kW à l'arbre à 1500 tr/min (elle est montée en parallèle avec une roue de moulin !!!), entraînant un PMG 4.5 kW électriques de chez T&A, puis contrôleur sur-dimensionné (20 kW) et ballast (5 kW), et enfin connexion réseau via un onduleur d'injection 5 kW en VDE 0126 avec recherche permanente du point de fonctionnement optimal (MPPT) .
Bon, vous pouvez faire beaucoup plus simple en connectant simplement des ampoules (classiques, à filament) ou des convecteurs (sans thermostat, ou à thermostat mécanique réglé à fond), jusqu'à obtenir la bonne vitesse de rotation. Il faut normalement des disjoncteurs de protection spécifiques au courant continu, plus prendre les habituelles précautions de câblage. En continu, soigner le câblage et éviter toute entrée d'humidité dans les câbles, sous peine d'oxydation rapide de l'un deux (je ne sais plus si c'est le plus ou le moins qui s'oxyde, mais c'est assez spectaculaire, en quelques années le cuivre devient marron foncé).