Re: Dimension d'un verin et centrale hydraulique
Publié : 22 juil. 2012, 08:54
Bonjour,
tout à fait d'accord, une fois de plus, avec M. Perret : il faut faire simple, même si la technologie actuelle permet tout.
C'est pourquoi j'indiquais plus haut un système minimaliste : groupe avec son limiteur de pression et son électrovanne intégrés, contacteur, et deux boutons poussoirs.
Si c'est commandé par un API, ajouter une temporisation (logicielle) ne coûte rien, et c'est à mon avis encore plus simple qu'un contrôle de T°
Pour la pollution de l'huile hydraulique :
- un bon filtre (entretenu) retient les particules métalliques, mais il n'est pas toujours présent sur les petits groupes, et je colle alors un fort aimant néodyme à la base du réservoir de liquide : ça agglutine les particules, et c'est mieux que rien (cet aimant est parfois intégré d'origine au bouchon de vidange).
- mon séjour dans le BTP m'a aussi montré l'importance du bouchon de remplissage, qui doit comporter une soupape de pressurisation étanche.
Quand l'ensemble fonctionne, d'une part ça chauffe et l'air se dilate, d'autre part le volume liquide du réservoir varie avec les mouvements de vérins : quand les vérins sortent, le niveau du réservoir baisse et le bouchon de remplissage aspire de l'air, quand les vérins rentrent, le bouchon retient l'air et pressurise automatiquement le réservoir.
En BTP le matériel est à rude épreuve, mais tourne quasiment tous les jours : le réservoir reste la plupart du temps en pression, et ça se passe plutôt bien quand on voit ce que le matériel encaisse.
Mais pour une vanne ou un clapet peu sollicité, avec de longues périodes d'arrêt au froid, le bouchon fuit, le réservoir se dépressurise, et de l'air humide rentre progressivement après chaque arrêt.
S'il faut vraiment réchauffer le groupe ou l'armoire (mais les huiles actuelles supportent le froid), il est possible de faire tourner le groupe à vide quelques minutes chaque jour : très facile avec un petit API, ce n'est que du logiciel. On peut même faire ça en tarif nuit. Si on veut faire "travailler" le groupe juste sur son clapet de sécurité, il faut bien sûr choisir un distributeur à centre fermé.
Pour re-pressuriser le réservoir, il faut actionner périodiquement les vérins, solution que j'utilise sur les petits dégrilleurs que je réalise, mais pas évident pour une vanne.
Vérifier alors le fonctionnement du bouchon de remplissage, purger tous les 2 ou 3 ans l'eau en base du réservoir, changer le liquide hydraulique (très subjectif, par exemple tous les 5 ans ...)
Autre solution vue sur une petite vanne chez un client : un vérin électrique de portail (était en panne le jour de la visite, mais suite à un vandalisme, sinon fonctionnait parait-il bien)
dB-)
tout à fait d'accord, une fois de plus, avec M. Perret : il faut faire simple, même si la technologie actuelle permet tout.
C'est pourquoi j'indiquais plus haut un système minimaliste : groupe avec son limiteur de pression et son électrovanne intégrés, contacteur, et deux boutons poussoirs.
Si c'est commandé par un API, ajouter une temporisation (logicielle) ne coûte rien, et c'est à mon avis encore plus simple qu'un contrôle de T°
Pour la pollution de l'huile hydraulique :
- un bon filtre (entretenu) retient les particules métalliques, mais il n'est pas toujours présent sur les petits groupes, et je colle alors un fort aimant néodyme à la base du réservoir de liquide : ça agglutine les particules, et c'est mieux que rien (cet aimant est parfois intégré d'origine au bouchon de vidange).
- mon séjour dans le BTP m'a aussi montré l'importance du bouchon de remplissage, qui doit comporter une soupape de pressurisation étanche.
Quand l'ensemble fonctionne, d'une part ça chauffe et l'air se dilate, d'autre part le volume liquide du réservoir varie avec les mouvements de vérins : quand les vérins sortent, le niveau du réservoir baisse et le bouchon de remplissage aspire de l'air, quand les vérins rentrent, le bouchon retient l'air et pressurise automatiquement le réservoir.
En BTP le matériel est à rude épreuve, mais tourne quasiment tous les jours : le réservoir reste la plupart du temps en pression, et ça se passe plutôt bien quand on voit ce que le matériel encaisse.
Mais pour une vanne ou un clapet peu sollicité, avec de longues périodes d'arrêt au froid, le bouchon fuit, le réservoir se dépressurise, et de l'air humide rentre progressivement après chaque arrêt.
S'il faut vraiment réchauffer le groupe ou l'armoire (mais les huiles actuelles supportent le froid), il est possible de faire tourner le groupe à vide quelques minutes chaque jour : très facile avec un petit API, ce n'est que du logiciel. On peut même faire ça en tarif nuit. Si on veut faire "travailler" le groupe juste sur son clapet de sécurité, il faut bien sûr choisir un distributeur à centre fermé.
Pour re-pressuriser le réservoir, il faut actionner périodiquement les vérins, solution que j'utilise sur les petits dégrilleurs que je réalise, mais pas évident pour une vanne.
Vérifier alors le fonctionnement du bouchon de remplissage, purger tous les 2 ou 3 ans l'eau en base du réservoir, changer le liquide hydraulique (très subjectif, par exemple tous les 5 ans ...)
Autre solution vue sur une petite vanne chez un client : un vérin électrique de portail (était en panne le jour de la visite, mais suite à un vandalisme, sinon fonctionnait parait-il bien)
dB-)