gillesdevilley a écrit :Si on peut réellement convertir les surplus d'électricité en H2 avec un très bon rendement, cette injection serait une solution.
Oui, mais à l'échelle d'un parc éolien par exemple, à celle de la micro-production c'est une usine a gaz
dans tous les sens du terme.
AGO a écrit :Produire de l'hydrogène s'accompagne de contraintes réglementaires lourdes car ce gaz est avant tout un gaz industriel
Oui, comme l'électricité en fait, qui est un produit avant tout industriel, au point qu'on ne peux en revendre à son voisin ou à sa ville par exemple.
Dès qu'on fait un lien vers le réseau un monceau de contraintes administrative freine. D'où l'utilisation en autoproduction.
Voilà qui me parait complètement transposable à l'hydrogène. Peut-être même que c'est plus simple à partager en bouteille, mais cette idée ne peux avoir d'intérêt que pédagogique ... comme l'intérêt a mes yeux de la plus part des solutions qu'on trouve sur ce site. :P
AGO a écrit :L'Europe avance vers un cadre un peu plus souple et surtout en accordant des avantages à un hydrogène "vert".
Oui, tôt ou tard tomberont des incitations, dès que les pétroliers le décideront en fait, mais le "kiff" d'un moulin c'est plutôt l'autonomie, et de ne pas avoir a se poser se genre de problème, non?
Dans ce sens, l'alimentation d'un vélo est ludique. Le VAE a batterie permet d'aller disons au boulot tous les jours, tandis que celui à pille à hydrogène permet de longs périples en transportant des recharges légères, mais aussi à plusieurs en équilibrant les capacités sportives des uns et des autres.
Ça fait un petit moment que j'ai la conviction que d'ici 5 ans des vacances en vélo à hydrogène sur itinéraire de voie verte et/ou VTT se démocratiseront, et la production locale et écolo de l’énergie qui serra utilisé aura une valeur qu'il serrait ridicule de calculer en euro par kilojoule. Vous me suivez?