Forum de la petite hydroélectricité

encore un petit conseil, les ferrailles apparentes coups de brosse et primaire anti rouille au pinceau. (Ruth Oleum 769.

Fréderic.

Bonjour,

Pour ce type de pièces, je remplace par de l'inox, la différence de prix est négligeable au vu du travail de remplacement.
Et le glissement acier sur inox est bien meilleur, en plus assez constant dans le temps.
Mais je n'ai pas d'expérience en eaux calcaire.

Pour la fixation je prend du SIKADUR 31 (utilisé aussi pour l'escalade)
Mais je pense que votre barbotine peu sans problème convenir.
L'avantage du sikadur, c'est le remplissage vertical.

Je ne comprend pas bien le remplacement du plat par de la cornière, mais je resterais sur le même profil en remplissant les vides dessous.

En regardant de plus prés, je vois les fer à béton gonflés et apparents. Pour cela, je brosse à la brosse métallique, et je met un film de sikaflex pour laisser un peu d'élasticité autour du fer. Puis mortier additivé au sikalatex pour la reprise, avec coffrage ou placé à la main.

(j'ai pas d'action chez sika malgré tout !)

Eric

merci Frédéric et Eric pour vos retours.
j'avais pensé peindre les ferrailles une fois brossées d'une peinture anti-rouille performante que je connais mais je vais la comparer au primaire rustoléum. Une fois les ferrailles imperméabilisées de l'air, elles ne devraient plus bouger mais il vaudrait mieux effectivement anticiper de nouvelles boursouflures en utilisant le silicone colle polyu de sika.
Je vais consulter la liche technique du sikadur, je suis très satisfait du sikalatex que j'ai déjà utilisé par ailleurs, mais il est toujours intéressant d'avoir connaissance des autres produits existants
Les largeurs d'appui actuelles 6cm et 8cm pour l'autre vannage ne me permettent pas de fixer de manière satisfaisantes les nouvelles cornières. En effet, les plats actuels ont été arrimés avec d'énormes vis lors du coulage des montants et du linteau. Cette construction a probablement été réalisée dans les années 1920/30 où le ferraillage était surdimensionné laissant peu de place au perçage. Avec un plat j'aurai été obligé de percer sur le même alignement proche du bord, risquant de provoquer un éclatement sur toute la hauteur. Avec des cornières et un fraisage adapté, je pourrai les percer et les fixer sur les 2 côtés voir même dans l'angle.
Outre le coût, la soudure de l"inox est plus difficile...

Bonjour comme tu es sur de l'ancrage de tes fers , pour éviter de mettre des cornieres et de les fixer dans le genie civil (si j'ai bien compris ) .Tu peux mettre des fers plats percés et tu soudes le fer plat au niveau des trous ensuite un petit coup de meule . Pour la soudure je ne sais pas quel type de poste tu utilises mais à l'arc c'est aussi facile , pour le MIG il faut un autre gaz mais a part ça pas de soucis non plus

bonjour Zib, je pensais au départ souder les nouvelles cornières sur le tranchant en partie basse sur la partie saine des plats (l'accès étant difficile, j'aurai pris mon poste à l'arc portatif) mais je préfère finalement percer et traverser les anciens plats pour la fixation dans le GC. Je redoute que les soudures ne lâchent... Pour la soudure dans un trou, la résistance sera-t-elle suffisante du fait qu'elle ne sera que superficielle sur l'ancien plat en dessous ?

Bonjour si tu peux percer et traverser les anciens plats , c'est une très bonne solution

je vais percer les anciens plats et perforer le béton pour implanter des vis inox 6,3x60 avec chevilles. Pour éviter toute mauvaise surprise, je vais utiliser des forets béton avec tête 4 taillants au carbure de tungstène, capable de perforer les fers à béton si besoin.
J'ai terminé de couper au chalumeau les 16 anciens plats ainsi que les têtes de vis sur les parties boursouflées. J'ai dû disquer la partie rouillée des anciens plats de 10 d'épais sur toute la hauteur (35 mètres en cumulatif) car 2 cm était pris dans le béton , et impossible de la retirer sans risquer de tout fissurer...

PERRET a écrit :Bonjour,

Je ne vais pas entrer dans la polémique du choix d'une essence de bois pour réaliser une vanne levante.

Pour moi, le meilleur choix reste la vanne en fer galvanisé, qui dure une vie, avec renforts en poutrelles UPN ou UAP, boulonnées côté aval sur le tablier après galvanisation.

Ai réalisé, il y a plus de 20 ans, à l'origine en "Basic, sous DOS", un petit logiciel permettant de déterminer l'épaisseur optimum du tablier, du choix des renforts et leur position en fonction des dimensions de la vanne. La fatigue ( Kg/mm2 ) du métal retenue est fonction de l'usage de la vanne : Vanne de garde, peu de risques de choc ; vanne de décharge susceptible d'encaisser de chocs (troncs d'arbre par exemple)

Si quelqu'un est intéressé, qu'il communique les dimensions du tablier de la vanne à réaliser et essayerai d'y répondre rapidement.

Je veux bien mettre à disposition ce logiciel sous Excel, mais expliquer son fonctionnement prendra certainement plus de temps que de l'utiliser.
Il n'a pas du tout été prévu pour une utilisation commerciale. . . En effet certains calculs se font par itinération grâce à l'utilisation de la fonction ' valeur cible ' sous Excel.

Néanmoins si quelqu'un est intéressé . . .

Bonjour
J'ai deux vannes à réaliser pour le moulin que je rénove:
une de 4 m de large par 1.2m de haut et l'autre de 2.7m de large par 1.5m de haut. Je serais intéressé par votre logiciel pour savoir quelle épaisseur de tôle choisir, comment réaliser les renforts et où les placer. Est il indispensable de prendre de la tôle galvanisée ou une tôle peinte (pour la protéger) peut elle suffire? de plus pour la manoeuvrer je ne sais pas comment l'équiper: cric à crémaillère, vérins,... et de quel type?

Bonjour,

Voici les fiches de calcul des deux vannes
Galvaniser tablier, renforts et sommier de vanne revient un peu plus cher que d'appliquer deux couches de peinture brai-époxy. Mais la longévité n'est pas comparable.
Si galvanisation, ne pas souder les renforts sur le tablier.
Si risques de chocs violents (arbres, souches), choisir un tablier plus épais : 8 mm.
Pour la manœuvre des vannes, 3 choix.
- 2 Crics de vanne accouplés commandés manuellement si manœuvre occasionnelle.
- A motoriser si l'on souhaite un automatisme, et non une régulation (usure des crics à la longue).
- A équiper d'un vérin guidé en position centrale. A conseiller, surtout s'il y a manœuvre automatique ou régulation. Solution la plus économique, surtout si l'on doit refaire le sommier de vanne.

moulin.remy a écrit :
sinon pour pas que ça travaille, le bois corse c'est le seul qui ne bouje pas !!!!!!!!!

cordialement

thomas

La tu n'as pas peur!! lol