Forum de la petite hydroélectricité

Bonjour,

je vois que jejekart a aussi bossé dans la maintenance d'engins de BTP, ici quelques souvenirs personnels de petits réducteurs épicycloïdaux !

Je trouve que ça fait quand même une grosse différence de prix entre ces deux multiplicateurs, et je pense que ce ne sont pas deux produits équivalents.

- le multiplicateur à arbres parallèles est probablement largement sur-dimensionné et prévu pour un fonctionnement permanent à pleine charge, avec un grand volume d'huile et un carter épais et volumineux, donc une grande surface de contact avec l'air et un bon refroidissement naturel, plus probablement une construction extrêmement soignée

- un multiplicateur épicycloïdal est plus compact, il renferme moins d'huile, son carter subit moins d'efforts (1 seul arbre) et offre une surface d'échange avec l'air plus petite, il chauffera certainement plus, et ici il s'agit probablement d'un multiplicateur industriel non spécifique à l'hydro, donc mieux vaudrait dimensionner encore un peu plus gros.

Au niveau de la fixation, qui va encaisser tout le couple nominal, plus les "chocs" de couple lors des enclenchement-déclenchements du contacteur de puissance, le réducteur à arbres parallèles a probablement des points d'ancrage plus espacés que ceux du modèle épicycloïdal, les efforts sur le socle seront donc plus espacés, et les risque d'arrachage des goujons de fixation (prévoir au minimum du M30) ou de rupture des pattes de fixation seront moindres.

Globalement, avec un nouveau sur-dimensionnement du multiplicateur épicycloïdal plus un système de circulation-filtrage-refroidissement d'huile pour ce modèle, les prix vont se rapprocher ...

Il existe aussi les marques Hansen (et Greten ) , Flender (Siemens) et Siemens (sous sa propre marque), les catalogues sont sur le net, demander à Tonton (Google)

Bonne journée

dB-)

dans un premier temps, quelle est la puissance et la vitesse de la vis hydrodynamique?

en tous cas il est claire que dans l'hydro il faut refroidir l'huile sauf si très grande contenance, et au mieux la refroidir (chauffage d'appoint )

sa me rassure de voire que certain membre du forum on put remarquer sensiblement les mémé chose que moi sur les train épicycloïdaux.

en effet je pense aussi que les réducteur ne sont pas dimensionné de la mémé maniéré.

il serait intéressant d'avoir la doc du réducteur a arbre parallèle.


dB-) : les réducteur que je côtoyait était beaucoup plus gros

Moi je ne prendrais pas le risque de faire tourner une turbine par une mémé maniérée


Gé

Oui enfin en général les turbine tourne plus vite que les vis ou roue.
Donc rapport de multiplication moin importante.

Bonjour,
Je souhaite changer le multiplicateur d'un groupe de 300kW.
La turbine hélice, distributeur variable, est une Teisset d'un diamètre de 2,1m qui tourne actuellement à 72trmn pour une chute net de 2,8m.
Le multiplicateur envisagé fera tourner la turbine à 59 trmn.
J'envisage une perte de puissance à la chute maximum 2,8m, mais un meilleur comportement avec une chute de 1,5m lorsque la rivière à un fort débit.
Qu'en pensez vous?
CLR

Envisager un PMG en direct



Gé

Le budget n'est pas le même avec ce multiplicateur d'occasion.

Bonjour,

Pour le dimensionnement de l'arbre de la roue j'ai trouvé 80mm d'après le tableau de calcul dans les ressources.
J'ai un couple de 2205N.m et je me demandais pourquoi en agricole sur des tracteurs de 400cv les prises de forces ne sont que de 45mm alors qu'ils peuvent développer un couple de 2800 N.m?
Sinon quel est la meilleure solution à prévoir pour accoupler un arbre de 80mm pour 13tr/min 2,5 kw?

J'ai souvent utilisé des accouplement type moyeu de serrage entre autres pour des ascenseurs à foin en 80 ça "prends" 7595 Nm pour un coût de 85 euros.... c'est facile à mettre en place et facile à démonter.

http://www.tridistribution.fr/fr/moyeux ... -klcc.html

Bonjour,

j'ai changé l'intitulé de cette ressource, "diamètre de l'arbre d'une roue" est devenu "diamètre d'un arbre de transmission"

En effet, l'arbre d'une roue doit non seulement transmettre un couple, mais de plus supporter la roue même : un simple calcul en torsion ne suffit pas, il faut aussi prendre en compte le poids de la roue et son porte à faux de chaque coté.

Pour un arbre de transmission, il est vrai que les anciens calculs donnent des diamètres assez confortables, d'une part à cause des habitudes et coefficients de sécurité de l'époque, et d'autre part à cause des aciers comprimés ou étirés qui étaient utilisés.

Les arbres de transmission automobile ou agricole actuels sont souvent courts et forgés dans des aciers performants, les cannelures peuvent être obtenues par roulage pour conserver les "fibres" du matériau, ce qui conduit à des diamètres assez faibles (*)

(*) séquence émotion : scan d'une page de mon volumineux rapport de stage de DUT mécanique chez Peugeot Sochaux en 1979, relatif au roulage des arbres cannelés !
Je ne retrouve pas ma TI 58 de l'époque (sûrement au grenier), mais j'ai toujours sous la main la 59 qui a suivi, avec ses petites cartes magnétiques pour le stockage des programmes !
Post scriptum : Herv12 m'a récemment fait remarquer que d'une part je "décrédibilisais" les experts, d'autre part que mon Avatar était celui d'un guignol !


1) désolé pour les modérateurs Gé et Paul, c'est un hors sujet de plus
2) il faut des experts, mais aussi du recul et de l'humilité, tout le monde peut se tromper !
3) mon avatar n'est pas un guignol, juste un petit constructeur perturbé par son Mécano tordu
4) sinon merci du compliment, car j'aime beaucoup les guignols !
Bonne journée

dB-)