Forum de la petite hydroélectricité

Bien résumé Charles


Gé

Bonjour

à @Db, le 28 janvier vous écriviez sur ce post : ...

.......L'onduleur pour injection réseau utilise ensuite le courant continu présent en sortie du régulateur, et le transforme en un courant monophasé quasi sinusoïdal 230 V 50 Hz. Il injecte sur le réseau plus ou moins de puissance, en fonction de la tension en entrée, qui peut varier de 40 Vdc à 600 Vdc. A noter que l'onduleur génère le courant sinusoïdal de sorte à présenter un facteur de puissance de 1 (point très intéressant des onduleurs, que je vais aussi utiliser sur une autre réalisation avec une turbine hélice travaillant en vitesse variable et entraînant en direct une génératrice asynchrone de 45 kW avec injection réseau via un variateur regénératif 4 quadrants : on peut régler très facilement le réactif, sans condensateurs, pour satisfaire aux exigences d'ERDF).

C'est un modèle MPPT (Maximum Power Point Tracking, ou recherche permanente du point de fonctionnement à puissance maximale), c'est à dire qu'à tout instant l'onduleur module sa consommation de courant......

vous mettiez aussi des photos très utiles,

Pourriez vous nous indiquer
- ou trouver les PMG basse vitesse, pas trop chers...( je cherche 15kw)
- ou trouver l'onduleur ( de type éolien pour injection de réseau dont vous parlez) conforme VDE0126
- ainsi que la regul de charge et ballast que vous décrivez

Merci beaucoup
dch27

Bonjour,

on trouve rapidement avec un moteur de recherche des centaines de fournisseurs !

A ce jour j'ai acheté 8 petits PMG de 1 à 22 kW à des fournisseurs différents (Chine, Europe de l'Est, Allemagne, Vietnam, et bien sûr T&A), ci-dessous le dernier reçu d'Europe de l'Est : 4.5 kW en tri 400V 50 Hz 1500 tr/min, avec demi accouplement à plateau et montage sur bride, la vanne motorisée en DN 200 donne l'échelle.
Ce PMG sera fixé directement sur une petite turbine sous bâche PowerPal en cours d'installation par les Ets Ballet à Vesoul.
Je ne prends que des produits industriels standards, et, concernant ma toute petite expérience, le rapport qualité/prix des matériels Européens est le meilleur.

Un truc marrant, pour voir tout de suite si vous avez à faire à un PMG : il va ramasser toute la limaille de fer qui traîne, et l'animer lors des rotations lentes, voir photo ci-dessous.
Il importe donc, quand on utilise des PMG, de travailler dans la plus grande propreté, ne pas meuler juste à coté, etc ... et de passer un bon coup d'aspirateur ou d'air comprimé pour le nettoyer ! Ceci en plus des autres précautions, telles que :

- bien gérer la tension à vide en vitesse normale, si injection sur le réseau
- voir qu'avec une turbine qui s'emballe on atteint vite 800 Veff en 100 Hz (plus de 1100 V instantanés !) avec un PMG 400 Veff 50 Hz
- bien gérer la protection thermique : vu sur un site un petit PMG qui avait grillé, l'utilisateur a fait re-bobiner le stator, pour s'apercevoir à la remise en service que le rotor avait perdu son aimantation lors de la surchauffe ... Donc rotor à changer aussi !

J'ai aussi essayé à ce jour une dizaine de chargeurs de batteries "intelligents", onduleurs autonomes ou pour injection réseau (solaires, éoliens, mixtes, etc ...), variateurs 2Q ou 4Q, gradateurs, ballasts, etc ..., en provenance de différents pays (Chine, Europe, Japon, Etats-Unis, France, Australie) : je croise les doigts, à ce jour tout fonctionne , sauf un petit chargeur 48 Vdc éolien qui s'est pris la foudre.

Maintenant : d'une part commercialement, je ne vais pas vous indiquer mes fournisseurs , et d'autre part techniquement il y a pas mal de "petites" choses à savoir pour associer harmonieusement une turbine, un générateur, et l'électronique qui va avec, en fonction des puissances en jeu et de l'utilisation finale de l'énergie. Il y a sûrement des gens plus doués que moi, mais personnellement je passe à chaque fois quelques heures ou journées à bien étudier chaque cas particulier pour obtenir un ensemble fonctionnel, fiable et homogène. Je ferai une synthèse à l'occasion !

dB-)

Merci
Étonnant le PMG qui danse...
dch

Bonjour,
Nous avons été confronté à remettre un moulin dont l'axe était un tronc d'arbre , impossible de prendre la rotation aux extrémités ( encastré entre 2 mur ).
C'est une roue à aube alimentation par le dessus et le propriétaire voulait garder l'authenticité au maximum en faisant de la farine et de l'électricité. Son but , ouvrir son moulin au public et aux écoles pour garder le patrimoine pour les générations futures.
Ce travail s'est fait au cours de l'année 2009 et son moulin est ouvert tout les WE et sur demande pour les groupes qui viennent de loin par autocars.
Quelques photos , c'est mieux qu'une longue littérature.
PF

Bonjour
Toute nouvelle sur ce forum, je me permets d'intervenir sur ce post car je suis un peu dans le même cas que seyo, à ceci près que ma famille et moi-même avons déjà acheté il y a 6 mois le moulin dont nous rêvions, rénové entièrement à usage d'habitation (moulin situé en Côte d'or, sur l'Ource). Totalement novices en la matière, nous apprenons petit à petit et il nous vient même des envies de production hydroélectrique, surtout depuis que l'on nous a expliqué que ce serait peut-être le meilleur moyen de sauver "notre" bief (qui concernait quatre usines, forge ou moulins) puisque le syndicat des eaux veut détruire "notre" vannage, pour être en conformité avec les textes sur la continuité écologique....
Nous avons appris pour l'instant que le moulin, qui serait un moulin "à dépression", date de 1605, qu'il était en fonction (usine à charbon) il y a une vingtaine d'années; il ne resterait presque plus rien de la roue sous le moulin (difficile d'accès pour l'instant), la chute serait de 1m70, et la DDT a bien voulu me dire qu'apparemment il y aurait un droit d'eau (mais que nous devions avant tout nous mettre en conformité avec la continuité écologique!!). Voilà c'est à peu près tout ce que nous savons, ce n'est pas beaucoup je sais, mais nous ne savons pas trop par quel bout commencer... Et à vrai dire, nous rêvons un peu que quelqu'un vienne sur place nous dire ce qu'il en pense!!!
Ma seconde "requête" est beaucoup plus précise et personnelle: ma fille de 18 ans est en prépa scientifique (physique-chimie-science de l'ingénieur) et souhaiterait faire son TIPE (si ça parle à quelqu'un...) sur l'hydroélectricité: elle va bien sûr potasser de son côté, mais elle souhaiterait avoir un contact avec un ingénieur qui la guiderait.
Voilà, désolée pour mon inculture et mes demandes bizarres: si ça intéresse quelqu'un...!!!
Virginie

Bonjour Virginie

Prudence en effet, sauf erreur le SICEC (syndicat de rivière) a fait de l'Ource une de ses rivières prioritaires et pour l'expérience que nos associations cote-doriennes ont de ce syndicat, il privilégie les effacements coordonnés avec l'administration. Je vous écris en MP.

Bonsoir,

Je suis sur un projet d'équipement d'un moulin avec Roue type Sagebien (6m en 1.7m de large et 2m3/s) et envisage d'installer un alternateur PMG basse vitesse pour couplage réseau

La roue en pleine charge tourne à 2tr/mn et monte à 8/10tr/mn avec faible charge: aujourd'hui elle entraine une scie à ruban.

Pour dimensionner l'installation de multiplication pour le PMG , quel est selon vous le point optimum de fonctionnement ou l'on peut avoir le couple max pour la production: tout en bas de la " courbe Couple/vitesse" , la roue tournant a 2 tr/mn ? On fait la synchro à cette vitesse avec trés peu d'eau, on couple, et ensuite "on envoie la flotte" pour charger le PMG?

Ou faut il se mettre en milieu de la courbe vers 4/5tr/mn ?
Intuitivement j'écarterai le haut de la courbe vers 8/10 tr/mn ou la roue tournant trop vite les écoulements ne doivent pas être favorables.

Quelqu’un connait il l'allure de cette courbe Couple/Vitesse pour une roue de coté et où a t on le couple max ?

merci

dch

Bonjour,

vous trouverez ici une copie du site qu'avait mis en ligne M. Albert Mendret, ingénieur hydraulicien aujourd'hui disparu, et vous trouverez là le logiciel bien pratique qu'il avait élaboré, pour dimensionner les vannes, roues, turbines ...
dB-)

Merci
Très utile en effet, c'est une mine d'information
cela me conforte dans le fait que la vitesse de la roue a couple max est bien autour de 2-3 tr/mn et que le paramètre important est la vitesse périphérique, recommandée autour de 0,65m/s, ainsi que la bonne hauteur des aubes pour optimiser la puissance.
Il faut donc dimensionner le multiplicateur pour que la roue soit à 2-3 tr/mn à pleine charge, et commander la vanne ouvrière par le synchrocoupleur avec peu d'eau aussi a 2/3 tour pour avoir la synchro frequence/phase quasi a vide et ouvrir aprés couplage.
Aprés quid de l'égalité des tensions que l'on peut pas régler avec un alternateur PMG : ça s'autodemmerde je suppose tant qu'on est dans les plus ou moins 15% de la tension réseau locale ?
dch