Destruction des Chaussées des Moulins !!!
- moulin.remy
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Salut Gérard,
chez moi la rivière est au plus bas depuis 10 ans
Le préfet n'a toujours pas pris d'arrêté sécheresse pour limiter voir interdire l'arrosage :o C'est bien la preuve que tout va bien :roll:
la haute marne, est déjà en restriction depuis 15 jours, mais les céréaliers y sont peu nombreux.
La pression agricole ne doit pas être étrangère au report du seuil alerte secheresse ! salut
Thomas
chez moi la rivière est au plus bas depuis 10 ans
Le préfet n'a toujours pas pris d'arrêté sécheresse pour limiter voir interdire l'arrosage :o C'est bien la preuve que tout va bien :roll:
la haute marne, est déjà en restriction depuis 15 jours, mais les céréaliers y sont peu nombreux.
La pression agricole ne doit pas être étrangère au report du seuil alerte secheresse ! salut
Thomas
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
http://www.hydroelec.org Etude, conception et réalisation de micro centrales
RCS CHAUMONT : 712 412 520 naf / 7112B
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- moulino51
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Bonsoir Thomas,
Je ne pêche pas mais ce spectacle de poissons mort a Vanvey sur Ource est bien triste surtout que la cause est l'imbécilité humaine.
Gé
Oui, c'est assez effarent, toutes les rivières du département semblent fortement impactées.Le préfet n'a toujours pas pris d'arrêté sécheresse pour limiter voir interdire l'arrosage :o
Je ne pêche pas mais ce spectacle de poissons mort a Vanvey sur Ource est bien triste surtout que la cause est l'imbécilité humaine.
Gé
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
A ce sujet, nous avons publié deux communiqués.
Dans le 2e en particulier, nous rappelons ce que dit exactement la loi.
1) dans une zone karstique comme la Seine Amont, les pertes des rivières imposent des choix avisés et spécifiques ;
2) en période de sécheresse, les 10% ne sont pas un impératif, il faut adapter au cas par cas ;
3) l'administration agit par dogme ou par paresse. C'est inacceptable.
Seul bénéfice indirect de ce désastre écologique : les gens prennent conscience des dimensions sectaires et inadaptées de la nouvelle politique de l'eau. Déjà 3 signatures locales à la demande de moratoire, un maire, un président de société de pêche (moins fou que leurs autorités nationales!) et l'ancien président du syndicat de rivière. Et cela va continuer. Vous aussi dans votre région, prenez 10 minutes par semaine pour contacter un maire, un député, une personnalité locale. Les langues se délient, les yeux se dessillent, l'indignation monte au bord des rivières!
Dans le 2e en particulier, nous rappelons ce que dit exactement la loi.
Donc :La loi sur le débit minimum biologique prévoit des exceptions. Nous rappelons les termes exacts de l’article L 214-18 du Code de l’environnement :
Tout ouvrage à construire dans le lit d'un cours d'eau doit comporter des dispositifs maintenant dans ce lit un débit minimal garantissant en permanence la vie, la circulation et la reproduction des espèces vivant dans les eaux au moment de l'installation de l'ouvrage ainsi que, le cas échéant, des dispositifs empêchant la pénétration du poisson dans les canaux d'amenée et de fuite.
Ce débit minimal ne doit pas être inférieur au dixième du module du cours d'eau en aval immédiat ou au droit de l'ouvrage correspondant au débit moyen interannuel, évalué à partir des informations disponibles portant sur une période minimale de cinq années, ou au débit à l'amont immédiat de l'ouvrage, si celui-ci est inférieur. (…)Toutefois, pour les cours d'eau ou sections de cours d'eau présentant un fonctionnement atypique rendant non pertinente la fixation d'un débit minimal dans les conditions prévues ci-dessus, le débit minimal peut être fixé à une valeur inférieure.
Lorsqu'un cours d'eau ou une section de cours d'eau est soumis à un étiage naturel exceptionnel, l'autorité administrative peut fixer, pour cette période d'étiage, des débits minimaux temporaires inférieurs aux débits minimaux prévus au I.
1) dans une zone karstique comme la Seine Amont, les pertes des rivières imposent des choix avisés et spécifiques ;
2) en période de sécheresse, les 10% ne sont pas un impératif, il faut adapter au cas par cas ;
3) l'administration agit par dogme ou par paresse. C'est inacceptable.
Seul bénéfice indirect de ce désastre écologique : les gens prennent conscience des dimensions sectaires et inadaptées de la nouvelle politique de l'eau. Déjà 3 signatures locales à la demande de moratoire, un maire, un président de société de pêche (moins fou que leurs autorités nationales!) et l'ancien président du syndicat de rivière. Et cela va continuer. Vous aussi dans votre région, prenez 10 minutes par semaine pour contacter un maire, un député, une personnalité locale. Les langues se délient, les yeux se dessillent, l'indignation monte au bord des rivières!
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Les syndicats sous pression, le torchon brûle avec certains élus. On n'attend pas des syndicats qu'ils fassent du zèle sur les derniers dada des bureaucrates et des lobbies, mais qu'ils répondent aux besoins prioritaires des communes et des riverains.
http://www.hydrauxois.org/2015/07/entre ... ue-et.html
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Je profite du repos estival pour écluser (un peu...) mes lectures en retard. Notamment celles sur le saumon en tête de bassin, sujet intéressant car il démontre à mon sens l'urgente nécessité de distinguer petite et grande hydrauliques.
Cette carte est extraite de Roule Louis (1920), Etude sur le saumon des eaux douces de la France considéré au point de vue de son état naturel et du repeuplement de nos rivières, Imprimerie nationale (on le trouve sur Gallica) L'auteur observe : « Jadis et jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle, les saumons remontaient régulièrement le fleuve [Seine] et traversaient Paris pour aller plus amont. Leur principale région de ponte était placée dans le massif du Morvan ; elle appartenait au bassin de la Cure, affluent de l’Yonne. Actuellement, aucune montée régulière n’a lieu et les frayères sont souvent désertées, comme pour la Meuse. Il faut accuser de ce fait l’établissement de barrages entre l’estuaire et la région de ponte, ainsi que la pollution des eaux produite par l’agglomération parisienne (…) Les anciens barrages n’étaient pas très nuisibles. Peu élevés, construits en plan inclinés, ils pouvaient s’opposer à la montée pendant les périodes de basses eaux, mais non en crues ni en eaux moyennes ; ils se couvraient alors d'une lame d’eau suffisante pour le passage, et le courant sur leur plan incliné n’était pas assez violent pour arrêter l’élan des Saumons. Tel n’est pas le cas des barrages actuels, plus élevés et verticaux (…) La montée reproductrice se trouve arrêtée complètement, sauf parfois dans le cas des crues exceptionnelles et dans les barrages de hauteur moyenne qui peuvent être noyés sous la lame d’eau »
Les "pollutions" parisiennes en milieu et aval de bassin sont une chose, mais en tête de bassin Seine (donc en Morvan), elles avaient commencé au XVIe siècle, comme l'ont montré certains historiens (Paul Benoît, Charles Reze). Il fallait en effet alimenter la capitale en bois de chauffage et de construction, donc des députés de la ville sont venus en Morvan pour y estimer le stock exploitable. Des rectifications de rivière et constructions d'étangs ont été entreprises, les meuniers devant prévoir des passe-lits permanents ou transitoires (ici, une propriétaire sur le Cousin affluent de la Cure a retrouvé en archive la trace des obligations de démonter / remonter l'extrémité du seuil pour assurer le passage des "trains de bois"). Tout cela a duré jusqu'au début du XXe siècle. Le flottage n'avait rien de bénin pour les milieux, comme le montrent les premières photographies ! On imagine que les fonds de rivière étaient colmatés par les écorces, leur chimie éventuellement changée par des tanins. Malgré cela, on témoignait encore de frayères à saumon au XIXe siècle jusqu'à l'étang des Settons sur la Cure (monographies de Moreau et Bert sur les poissons de l'Yonne).
A noter enfin le rôle de la pêche et surpêche, non négligeable à l'époque où cette activité était vivrière, où la religion catholique imposait jusqu'à 120 jours sans viande, où les campagnes étaient peuplées et les crises frumentaires encore fréquentes. Moreau (1898) souligne ainsi pour le Morvan : « au lieu d’introduire des espèces étrangères dans nos cours d’eau, il faut conserver celles qui s’y trouvent naturellement, surtout celles qui sont aussi estimées que le Saumon commun, en empêcher la destruction abominable comme celle qui se pratique dans l’Yonne, dans la Cure. Au mépris de la loi, on prend en masse les Saumons arrêtés par les barrages établis sur le cours de l’Yonne ».
Cette carte est extraite de Roule Louis (1920), Etude sur le saumon des eaux douces de la France considéré au point de vue de son état naturel et du repeuplement de nos rivières, Imprimerie nationale (on le trouve sur Gallica) L'auteur observe : « Jadis et jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle, les saumons remontaient régulièrement le fleuve [Seine] et traversaient Paris pour aller plus amont. Leur principale région de ponte était placée dans le massif du Morvan ; elle appartenait au bassin de la Cure, affluent de l’Yonne. Actuellement, aucune montée régulière n’a lieu et les frayères sont souvent désertées, comme pour la Meuse. Il faut accuser de ce fait l’établissement de barrages entre l’estuaire et la région de ponte, ainsi que la pollution des eaux produite par l’agglomération parisienne (…) Les anciens barrages n’étaient pas très nuisibles. Peu élevés, construits en plan inclinés, ils pouvaient s’opposer à la montée pendant les périodes de basses eaux, mais non en crues ni en eaux moyennes ; ils se couvraient alors d'une lame d’eau suffisante pour le passage, et le courant sur leur plan incliné n’était pas assez violent pour arrêter l’élan des Saumons. Tel n’est pas le cas des barrages actuels, plus élevés et verticaux (…) La montée reproductrice se trouve arrêtée complètement, sauf parfois dans le cas des crues exceptionnelles et dans les barrages de hauteur moyenne qui peuvent être noyés sous la lame d’eau »
Les "pollutions" parisiennes en milieu et aval de bassin sont une chose, mais en tête de bassin Seine (donc en Morvan), elles avaient commencé au XVIe siècle, comme l'ont montré certains historiens (Paul Benoît, Charles Reze). Il fallait en effet alimenter la capitale en bois de chauffage et de construction, donc des députés de la ville sont venus en Morvan pour y estimer le stock exploitable. Des rectifications de rivière et constructions d'étangs ont été entreprises, les meuniers devant prévoir des passe-lits permanents ou transitoires (ici, une propriétaire sur le Cousin affluent de la Cure a retrouvé en archive la trace des obligations de démonter / remonter l'extrémité du seuil pour assurer le passage des "trains de bois"). Tout cela a duré jusqu'au début du XXe siècle. Le flottage n'avait rien de bénin pour les milieux, comme le montrent les premières photographies ! On imagine que les fonds de rivière étaient colmatés par les écorces, leur chimie éventuellement changée par des tanins. Malgré cela, on témoignait encore de frayères à saumon au XIXe siècle jusqu'à l'étang des Settons sur la Cure (monographies de Moreau et Bert sur les poissons de l'Yonne).
A noter enfin le rôle de la pêche et surpêche, non négligeable à l'époque où cette activité était vivrière, où la religion catholique imposait jusqu'à 120 jours sans viande, où les campagnes étaient peuplées et les crises frumentaires encore fréquentes. Moreau (1898) souligne ainsi pour le Morvan : « au lieu d’introduire des espèces étrangères dans nos cours d’eau, il faut conserver celles qui s’y trouvent naturellement, surtout celles qui sont aussi estimées que le Saumon commun, en empêcher la destruction abominable comme celle qui se pratique dans l’Yonne, dans la Cure. Au mépris de la loi, on prend en masse les Saumons arrêtés par les barrages établis sur le cours de l’Yonne ».
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Critique de la directive-cadre européenne sur l'eau, sous l'angle assez fondamental de sa conception : deux chercheurs (G Bouleau et D Pont) montrent que la notion d'état de référence d'une rivière au coeur de la DCE 2000 est inspirée par une écologie dépassée des années 1960 et qu'au regard du caractère peu réversible des évolutions des hydrosystèmes, l'horizon d'un "retour à l'état de référence" a peu de chance de se réaliser. Manque de chance, c'est ainsi que les fonctionnaires de la DG environnement de la Commission européenne ont conçu la directive dans les années 1990. Nous en voyons les effets : des milliards d'euros dépensés (notamment dans la folie de la destruction de seuils) mais des progressions très modestes de l'état des masses d'eau d'un SDAGE l'autre. L'idéal d'une "intégrité biotique" menacée par l'homme ne nourrit finalement que les intégrismes.
http://www.hydrauxois.org/2015/08/une-r ... at-de.html
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
19 août 2015, petit matin : l'ouvrage Floriet a disparu de la Seine (Nod-sur-Seine, 21). Travaux en pleine alerte sécheresse sur le département, menés par le syndicat SICEC qui avait racheté le seuil en 2010 afin de mieux le détruire. Bravo, messieurs les effaceurs, vous ne l'avez pas raté, il a eu son compte. Il le méritait, ce salaud, pensez donc : la Seine était entièrement dégradée par cet ouvrage criminel. Les saumons seront là demain, ça c'est certain.
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Continuité écologique : comment l'administration a détourné la volonté du législateur et imposé une vision dogmatique.
D'une part, on est passé des grands migrateurs amphihalins (cités dans la loi) à toutes sortes d'espèces non migratrices et non réellement menacées.
D'autre part, on est passé de l'aménagement des ouvrages (prévu par la loi) à leur destruction sous prétexte qu'il faut restaurer de l'habitat et renaturer les rivières.
Les députés et sénateurs qui ont voté la LEMA 2006 ont donc vu l'esprit et la lettre de leur loi bafoués par une administration qui a entrepris seule dans son coin (avec quelques lobbies subventionnnés comme FNE et FDPF, ainsi que le silence complaisant des agris) le projet délirant de détruire l'essentiel du patrimoine hydraulique français. Et cela de manière très peu démocratique puisque les milliards d'euros dépensés par les Agences de bassin comme les innombrables textes réglementaires pondus par le Ministère échappent au contrôle de nos élus nationaux. Il faut saisir ces élus et dire stop !
http://www.hydrauxois.org/2015/08/conti ... mment.html
D'une part, on est passé des grands migrateurs amphihalins (cités dans la loi) à toutes sortes d'espèces non migratrices et non réellement menacées.
D'autre part, on est passé de l'aménagement des ouvrages (prévu par la loi) à leur destruction sous prétexte qu'il faut restaurer de l'habitat et renaturer les rivières.
Les députés et sénateurs qui ont voté la LEMA 2006 ont donc vu l'esprit et la lettre de leur loi bafoués par une administration qui a entrepris seule dans son coin (avec quelques lobbies subventionnnés comme FNE et FDPF, ainsi que le silence complaisant des agris) le projet délirant de détruire l'essentiel du patrimoine hydraulique français. Et cela de manière très peu démocratique puisque les milliards d'euros dépensés par les Agences de bassin comme les innombrables textes réglementaires pondus par le Ministère échappent au contrôle de nos élus nationaux. Il faut saisir ces élus et dire stop !
http://www.hydrauxois.org/2015/08/conti ... mment.html
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Bonjour,
En ce moment sur les ruisseaux bouchot/fleurie dans les vosges à lieu un programme de "renaturalisation", il consiste entre autre a éradiquer les plantes invasives à coup de pelleteuse évacuation des terres et apport de nouvelles, mais aussi à couper tout les résineux qui sont plantés à moins de 5 mètres du ruisseaux ( les autres aussi du coup vu qu'ils les coupent avec la pelleteuse) apparement ils replanteront des espèces qui sont favorable au cour d'eau.
Ils mettent en place des abreuvoirs à vaches avec pompe électrique et clôture les berges des parcs pour ne plus qu'elles détruisent celles ci et dérange la vie aquatique.
Bien entendu il arase tout seuil qui ne sont pas exploités comme celui qui est 50m après le canal de fuite de mon site. Pour la petite histoire des gens ce sont intéressés pour l'exploiter , on leur a répondu que ce n'était pas possible parce qu'il n'avait pas été exploité depuis 30 ans. Or cela faisait 28 mais ils ont bien laissé traîner les réponses. Le seuil était en bon état ( avant que je vois le président de la pêche mettre des grands coup de masse dedans il y a 2 ans alors que celui ci ne leur appartenait pas), le canal aussi , manquait plus que le bâtiment et la future turbine.
Ils ont choisi de l'araser donc pour la modique somme de 60000€ alors que 50 m en aval un second seuil appartenant au syndicat de pêche va avoir droit à une belle passe à poisson pour 20000€ ( il vont pas le casser le canal n'existe plus , pas de risque de voir quelqu'un s'installer...)
Bref un programme financé par nos bonnes poires qui reflètent encore une fois la connerie de certain
Ps: casi 4 millions d'€ pour tout ce bordel
[attachment=2]image.jpg[/attachment]
[attachment=1]image.jpg[/attachment]
[attachment=0]image.jpg[/attachment]
En ce moment sur les ruisseaux bouchot/fleurie dans les vosges à lieu un programme de "renaturalisation", il consiste entre autre a éradiquer les plantes invasives à coup de pelleteuse évacuation des terres et apport de nouvelles, mais aussi à couper tout les résineux qui sont plantés à moins de 5 mètres du ruisseaux ( les autres aussi du coup vu qu'ils les coupent avec la pelleteuse) apparement ils replanteront des espèces qui sont favorable au cour d'eau.
Ils mettent en place des abreuvoirs à vaches avec pompe électrique et clôture les berges des parcs pour ne plus qu'elles détruisent celles ci et dérange la vie aquatique.
Bien entendu il arase tout seuil qui ne sont pas exploités comme celui qui est 50m après le canal de fuite de mon site. Pour la petite histoire des gens ce sont intéressés pour l'exploiter , on leur a répondu que ce n'était pas possible parce qu'il n'avait pas été exploité depuis 30 ans. Or cela faisait 28 mais ils ont bien laissé traîner les réponses. Le seuil était en bon état ( avant que je vois le président de la pêche mettre des grands coup de masse dedans il y a 2 ans alors que celui ci ne leur appartenait pas), le canal aussi , manquait plus que le bâtiment et la future turbine.
Ils ont choisi de l'araser donc pour la modique somme de 60000€ alors que 50 m en aval un second seuil appartenant au syndicat de pêche va avoir droit à une belle passe à poisson pour 20000€ ( il vont pas le casser le canal n'existe plus , pas de risque de voir quelqu'un s'installer...)
Bref un programme financé par nos bonnes poires qui reflètent encore une fois la connerie de certain
Ps: casi 4 millions d'€ pour tout ce bordel
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Merci des informations. Je collecte des photos d'arasement et autres aménagements brutaux.
- Photos du seuil effacé et du seuil aménagé
- Nom de la rivière
- Nom de l'AAPPMA de pêche (ou de la Fédé si le MO est départemental)
- Date des chantiers
- Accès aux factures ou au bilan budgétaire ou autre "preuve" des dépenses
Il faut rendre public ces innombrables petits scandales en rivière, c'est le seul moyen d'informer les décideurs de ce qui se passe réellement et de contrer la langue de bois de la propagande administrative (films et plaquettes autosatisfaites des Agences et de l'Onema, ou des syndicats, selon lesquels tout va pour pour le mieux dans le meilleur des mondes, le peuple attendant avec la plus grande impatience la "rivière renaturée" dont seuls quelques esprits obtus contestent l'urgente résurrection...).
Si par hasard vous aviez une description détaillée de cela (ou une liste de documents pdf à éplucher), j'en ferai un article public sur OCE. Les besoinsBY88120 a écrit : Ils ont choisi de l'araser donc pour la modique somme de 60000€ alors que 50 m en aval un second seuil appartenant au syndicat de pêche va avoir droit à une belle passe à poisson pour 20000€ ( il vont pas le casser le canal n'existe plus , pas de risque de voir quelqu'un s'installer...)
Bref un programme financé par nos bonnes poires qui reflètent encore une fois la connerie de certain
- Photos du seuil effacé et du seuil aménagé
- Nom de la rivière
- Nom de l'AAPPMA de pêche (ou de la Fédé si le MO est départemental)
- Date des chantiers
- Accès aux factures ou au bilan budgétaire ou autre "preuve" des dépenses
Il faut rendre public ces innombrables petits scandales en rivière, c'est le seul moyen d'informer les décideurs de ce qui se passe réellement et de contrer la langue de bois de la propagande administrative (films et plaquettes autosatisfaites des Agences et de l'Onema, ou des syndicats, selon lesquels tout va pour pour le mieux dans le meilleur des mondes, le peuple attendant avec la plus grande impatience la "rivière renaturée" dont seuls quelques esprits obtus contestent l'urgente résurrection...).