Seuils des moulins et équipements hydroélectriques : la continuité intégriste-destructrice de FNE
Position de FNE sur l'hydroélectricité .doc
A la même enseigne,
l'aveuglement d'une CLE du Finistère dans son projet de SAGE :
Tous les indicateurs de facteurs dégradants (bactériologie, phycotoxines, azote, phosphore, micropolluants, produits phytosanitaires) sont dans le rouge et le flou opérationnel (
bactériologie : "incertitude sur la responsabilité exacte des sources de contamination" ; "connaissance scientifique des phénomènes de prolifération des
phycotoxines encore partielle' ;
azote : "difficultés à intervenir sur les stratégies de filières dépendantes des conditions de marché et avec des opérateurs extérieurs au territoire";
phosphore : "manque de connaissance sur les sources de pollution" ;
produits phytosanitaires : "limites techniques pour l'identification précise des sources pollution par le zinc et le cuivre", "connaissance scientifique encore partielle sur la présence et l'impact des substances médicamenteuses").
En revanche, on ne doute de rien sur la restauration de la continuité écologique
Coût de la mise en oeuvre : 4,28 M€
Objectifs :
"Un taux d'étagement maximum de 10 %" (quand il est reconnu "bon" jusqu'à 20 % et "moyen" jusqu'à 40 %)
Ceci alors que 90 % du réseau hydrographique présente un indice poisson rivière (IPR) satisfaisant !
"Disposer d'une connaissance des ouvrages sur l'ensemble des cours d'eau du territoire (inventaires, caractéristiques, franchissabilité, impact cumulé), étendre à d'autres cours d'eau considérés prioritaires au regard de la continuité écologique les mêmes contraintes que celles associées au classement en Liste 2".
A noter au passage : pas d'évaluation du potentiel hydroélectrique du bassin qui incombe au SAGE(art. R 212-36 du CE). La connaissance exhaustive des ouvrages et de leurs caractéristiques n'est destinée qu'à leur éventuel arasement...
A l'appui de cet obscurantisme, les égarements de nos "experts" de l'eau :
L'agent de l'ONEMA affirme que l'IPR n'inclut pas les migrateurs (contrairement aux documents publiés par l'ONEMA !)
Le Bureau d'études (SCE) affirme que la raréfaction des espèces piscicoles du fait de la pollution est un mythe !
On ne peut mieux justifier la demande de moratoire.
Rassembler ce genre de considérations schizophréniques devrait intéresser la Cour des comptes.