Forum de la petite hydroélectricité

Bonjour,

608 tr/min est une vitesse normale pour une génératrice 600tr/min plus le glissement.
Si c'est un moteur, oui c'est bizarre mais je pense que c'est une vraie génératrice.

Pour limiter le courant d'appel, vous pouvez essayer de coupler en légère survitesse.
615 tr/min exemple.

Cela peut suffire.

Sinon un couplage avec des résistances de couplage peut être nécessaire.

Eric

Quelqu'un pourrait m'aider va dimensionner les résistances?

D'avance merci

Ces résistances de couplages peuvent se mettre mais il convient de les court circuiter une fois le système couplé. Sans quoi la production électrique passera par ces résistances : pertes et effet joule garanti.

Quelques questions d'ordre général :
1/Quelle est la durée de cette soustension ?
Si elle est très courte ce dont je doute fortement, pour avoir pas mal trempé dans ces sujets de couplages de systèmes de puissance, je recommanderai déjà de torsader le câblage entre le générateur et l'armoire électrique si c'est possible. Ou boucler le ou les câbles sur eux mêmes s'il a une surlongueur quelque part.

2/ Cette disjonction pour tension basse est elle paramétrable dans l'organe de coupure ? Si oui le tour est joué. C'est la solution vers laquelle je me tournerai : de la souplesse bon dieu

Bonjour,

dans le cas évoqué par Ponsot, tout est absolument classique : Id / In, pic de courant, chute de tension (en supposant que les mesures sont exactes) et il y a déjà eu quelques sujets concernant le courant de démarrage, voir par exemple ici (les solutions sont bien sûr à adapter aux puissances mises en jeu).

Personnellement j'essaierais pour commencer de coupler au plus près de la vitesse de synchronisme (c'est à dire 600 tr/min et non 604) et je temporiserais un chouïlla (par exemple 1 s) la détection de baisse de tension de la protection de découplage (sans toucher aux autres paramètres)

C'est seulement au cas où les problèmes persisteraient que j'essaierais d'autres solutions, plus coûteuses, par exemple avec un circuit monté en parallèle du contacteur de génératrice, et comprenant un disjoncteur, un contacteur, deux résistances statoriques et un shunt.

Bonne journée

dB-)

Bonjour,

Y aurait-il un schéma simple pour illustrer tout ça

édit :
ICI


Gé

Bonsoir,

Sur des génératrices asynchrone de plus petites tailles , je réalisé le couplage
au réseau comme un alternateur au synchrocoupleur.

Ajustement de la tension avec une batterie de condensateur pour égaler la tension +0 -20%,
puis ajustement de la vitesse ainsi que la phase.
Le couplage se fait en douceur.

Il reste aussi en fonction de la tension réseau et de la tension nominale de la génératrice de faire un
"démarrage étoile triangle", en contrôlant la vitesse: 600tr/min.

Bonne suite Frédéric.

Bonjour,

A mon avis, le couplage étoile-triangle me semble la solution la plus simple.
A condition que la génératrice asynchrone soit bobinée en 400/690 V.
Le passage du couplage étoile au couplage triangle peut être effectivement fait à la vitesses de synchronisme ou, plus simplement, par une temporisation dont la durée n'est absolument pas critique.
Évite l'achat de résistances de forte puissance, coûteuses et pas facilement disponibles.

Solution universellement utilisée pendant des décennies pour le démarrage des moteurs asynchrones.

Bonjour,

Pour les résistances, pas besoin d'avoir la puissance nominale, une pré magnétisation avec un quart de la puissance peut suffire.

Je ne connaissais pas la possibilité de temporiser le défaut de sous tension en b1.
C'est la première piste à suivre.

Eric

Bonjour,

Avec un couplage étoile-triangle on est, théoriquement, au tiers de la puissance.

Bonjour,

Pour limiter le courant d'appel d'une génératrice asynchrone au couplage sur le réseau, en tarif bleu, pourquoi ne pas utiliser un contacteur prévu pour le branchement des condensateurs.
. . .
Les contacts auxiliaire mettent en service les 6 résistances reliées aux contacts principaux quelques centièmes de seconde ? avant couplage diminuant ainsi la pointe d'intensité. La puissance dissipée dans les résistances est relativement importante mais n'a pas le temps de les échauffer significativement compte tenu de la faible durée de mise sous tension.

Une vérification peut être facilement faite à l'aide d'un transformateur d'intensité raccordé sur l'alimentation et d'un oscilloscope, de préférence à écran rémanent ou à mémoire. Ne pas oublier de court-circuiter le ou les secondaires par une résistance de quelques ohms.

Ayant un avis à donner pour 3 installations (P < 36 kVAr, disjoncteur de branchement réglé sur 60 A) et, ne l'ayant jamais réalisé avec une génératrice asynchrone, est-ce que quelqu'un de plus compétant pourrait justifier ou infirmer ce mode de raccordement ultra simple.

A l'avance, merci.