Destruction des Chaussées des Moulins !!!
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Idée reçue #07 : "Un moulin produit moins qu'une éolienne, inutile de l'équiper"
"Un moulin produit beaucoup moins qu'une éolienne", "la petite hydro-électricité ne représente quasiment rien dans la production énergétique française"… ces idées sont assez répandues chez les adversaires des moulins et usines à eau. Elle sont notamment propagées par France Nature Environnement et la Fédération nationale de la pêche française. Les arguments ne résistent pourtant pas à un examen rationnel de la question. De telles positions doctrinaires contribuent au blocage actuel du développement de la petite et très petite hydro-électricité, alors que de nombreux propriétaires intéressés par une production d'énergie locale, ni fossile ni fissile, sont découragés au lieu d'être soutenus. Ces choix en rivière doivent évoluer à l'heure où chacun reconnaît que le changement climatique est une menace de premier ordre pour les sociétés et les milieux. Voici quelques bonnes raisons de prendre cette direction.
http://www.hydrauxois.org/2015/11/idee- ... moins.html
N'oubliez pas : toutes nos idées reçues sont en contenu libre à copier-coller dans vos argumentaires face aux syndicats, DDT, Onema, Dreal, etc. Comme le reste du site !
"Un moulin produit beaucoup moins qu'une éolienne", "la petite hydro-électricité ne représente quasiment rien dans la production énergétique française"… ces idées sont assez répandues chez les adversaires des moulins et usines à eau. Elle sont notamment propagées par France Nature Environnement et la Fédération nationale de la pêche française. Les arguments ne résistent pourtant pas à un examen rationnel de la question. De telles positions doctrinaires contribuent au blocage actuel du développement de la petite et très petite hydro-électricité, alors que de nombreux propriétaires intéressés par une production d'énergie locale, ni fossile ni fissile, sont découragés au lieu d'être soutenus. Ces choix en rivière doivent évoluer à l'heure où chacun reconnaît que le changement climatique est une menace de premier ordre pour les sociétés et les milieux. Voici quelques bonnes raisons de prendre cette direction.
http://www.hydrauxois.org/2015/11/idee- ... moins.html
N'oubliez pas : toutes nos idées reçues sont en contenu libre à copier-coller dans vos argumentaires face aux syndicats, DDT, Onema, Dreal, etc. Comme le reste du site !
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Idée reçue #08 : "Les opérations de restauration écologique et morphologique de rivière ont toujours de très bons résultats"
La cause est entendue : seuls l'égoïsme, le conservatisme et l'obscurantisme des riverains, des propriétaires d'ouvrages hydrauliques, des collectivités empêcheraient d'atteindre le bon état écologique dans la moitié des masses d'eau où il est supposé être dégradé par la morphologie. Corrélativement, les opérations de restauration des cours d'eau menées par le gestionnaire montreraient toujours d'excellents résultats, et seraient "sans regret". C'est inexact, et l'obscurantisme en ce domaine n'est pas forcément où on le croit. Depuis une dizaine d'années, il existe une abondante littérature scientifique internationale de retour critique sur les opérations de restauration écologique en rivière. Elle est souvent sévère dans ses conclusions. Voici deux ou trois choses que ne vous diront jamais les Agences de l'eau, ni l'Onema ni la Direction de l'eau au Ministère de l'Ecologie. Et encore moins vos syndicats de rivière.
http://www.hydrauxois.org/2015/11/idee- ... ns-de.html
Cette nouvelle idée reçue, complémentaire à la #02 qui montrait le faible impact de seuils et barrages, me paraît assez fondamentale dans le calage argumentaire de notre combat. Elle permet de comprendre combien les milliards d'euros dépensés par les Agences de l'eau (à quoi s'ajoutent tous les frais de personnel des syndicats mettant en oeuvre les mesures + les contributions collectivités et particuliers) ont peu de chance d'aboutir à des effets notables, en particulier au respect dans les délais de nos obligations DCE 2000. Nous en avons déjà des illustrations, comme le naufrage du bassin Loire-Bretagne, qui se trouve à la fois être la terre d'élection de toutes les dérives en morphologie et effacements de seuils, en même que temps que le bassin présentant le plus mauvais bilan (incapacité à mesurer l'état chimique, absence de progrès significatif de l'état écologique en dix ans).
PS : Je prépare un nouveau clou pour le couvercle de ce cercueil, concernant les "services rendus par les écosystèmes" et montrant que les politiques de continuité et de morphologie diminuent au lieu d'augmenter ces services rendus. Si vous avez des documents là-dessus, ils sont bienvenus.
La cause est entendue : seuls l'égoïsme, le conservatisme et l'obscurantisme des riverains, des propriétaires d'ouvrages hydrauliques, des collectivités empêcheraient d'atteindre le bon état écologique dans la moitié des masses d'eau où il est supposé être dégradé par la morphologie. Corrélativement, les opérations de restauration des cours d'eau menées par le gestionnaire montreraient toujours d'excellents résultats, et seraient "sans regret". C'est inexact, et l'obscurantisme en ce domaine n'est pas forcément où on le croit. Depuis une dizaine d'années, il existe une abondante littérature scientifique internationale de retour critique sur les opérations de restauration écologique en rivière. Elle est souvent sévère dans ses conclusions. Voici deux ou trois choses que ne vous diront jamais les Agences de l'eau, ni l'Onema ni la Direction de l'eau au Ministère de l'Ecologie. Et encore moins vos syndicats de rivière.
http://www.hydrauxois.org/2015/11/idee- ... ns-de.html
Cette nouvelle idée reçue, complémentaire à la #02 qui montrait le faible impact de seuils et barrages, me paraît assez fondamentale dans le calage argumentaire de notre combat. Elle permet de comprendre combien les milliards d'euros dépensés par les Agences de l'eau (à quoi s'ajoutent tous les frais de personnel des syndicats mettant en oeuvre les mesures + les contributions collectivités et particuliers) ont peu de chance d'aboutir à des effets notables, en particulier au respect dans les délais de nos obligations DCE 2000. Nous en avons déjà des illustrations, comme le naufrage du bassin Loire-Bretagne, qui se trouve à la fois être la terre d'élection de toutes les dérives en morphologie et effacements de seuils, en même que temps que le bassin présentant le plus mauvais bilan (incapacité à mesurer l'état chimique, absence de progrès significatif de l'état écologique en dix ans).
PS : Je prépare un nouveau clou pour le couvercle de ce cercueil, concernant les "services rendus par les écosystèmes" et montrant que les politiques de continuité et de morphologie diminuent au lieu d'augmenter ces services rendus. Si vous avez des documents là-dessus, ils sont bienvenus.
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Extension du domaine du migrateur: ce qu'on dit aux élus et ce qu'on leur cache
Quand l'Onema, l'Irstea et la Fédération de pêche sont invités à s'exprimer sur les poissons migrateurs devant les parlementaires, ils parlent saumons, lamproies marines, anguilles ou esturgeons. Quand les mêmes instances font des guides techniques de continuité écologique, ils incluent dans la notion de "migrateurs" des dizaines d'autres populations, y compris aussi éloignées de la notion usuelle d'espèces migratrices que la tanche, la carpe, la brème, la perche, le chabot ou le gardon ! Résultat : la continuité écologique devient ingérable sur le terrain, avec des postures maximalistes au plan halieutique, irréalistes au plan économique et destructrices au plan patrimonial. Ce double discours doit cesser. La mise en oeuvre de la continuité écologique est aujourd'hui excessive et disproportionnée par rapport au texte voté par les parlementaires et à l'intention qu'ils avaient lors de son vote. Elle l'est aussi par rapport aux réels besoins écologiques de nos rivières. On doit revenir à une définition plus stricte des enjeux migrateurs et à une reconquête plus progressive de leurs axes prioritaires.
La suite :
http://www.hydrauxois.org/2015/11/exten ... ur-ce.html
Quand l'Onema, l'Irstea et la Fédération de pêche sont invités à s'exprimer sur les poissons migrateurs devant les parlementaires, ils parlent saumons, lamproies marines, anguilles ou esturgeons. Quand les mêmes instances font des guides techniques de continuité écologique, ils incluent dans la notion de "migrateurs" des dizaines d'autres populations, y compris aussi éloignées de la notion usuelle d'espèces migratrices que la tanche, la carpe, la brème, la perche, le chabot ou le gardon ! Résultat : la continuité écologique devient ingérable sur le terrain, avec des postures maximalistes au plan halieutique, irréalistes au plan économique et destructrices au plan patrimonial. Ce double discours doit cesser. La mise en oeuvre de la continuité écologique est aujourd'hui excessive et disproportionnée par rapport au texte voté par les parlementaires et à l'intention qu'ils avaient lors de son vote. Elle l'est aussi par rapport aux réels besoins écologiques de nos rivières. On doit revenir à une définition plus stricte des enjeux migrateurs et à une reconquête plus progressive de leurs axes prioritaires.
La suite :
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
La voix du Nord:
On nous fait ouvrir nos barrages. Si ça se trouve, dans dix ans on dira "fallait pas"
On nous fait ouvrir nos barrages. Si ça se trouve, dans dix ans on dira "fallait pas"
Microcentrale HydroElectrique de Chappes
Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Site web: Moulin de Chappes.com
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Isigny-le-Buat Consultation. 98,89% de voix contre la suppression des barrages
Le référendum local suggéré par Ségolène Royal n'ayant pas pu avoir lieu, les Amis du Barrage ont organisé eux-mêmes une consultation populaire.
par pascalebrassinne
http://www.lagazettedelamanche.fr/2015/ ... -barrages/
La consultation populaire, effectuée par les Amis du barrage donne un total de 18 515 voix exprimées (96,05%) dont 206 oui (1,11%) et 18 309 non, soit 98,89% des votants opposés à la destruction des barrages de la Sélune. -
Le référendum local suggéré par Ségolène Royal n’ayant pas pu avoir lieu, les Amis du Barrage ont organisé eux-mêmes une consultation populaire pour donner à la population de s’exprimer sur la suppression ou la conservation des barrages et des lacs. Une consultation effectuée sur les deniers de l’association « pour un montant total de 1 226,91 € ». Elle a eu lieu du 6 septembre au 11 novembre inclus. Des urnes et des bulletins ont été déposés chez de nombreux commerçants. Des bureaux de vote ont été déployés à la foire Saint-Macé de Saint-James ainsi qu’à la Saint-Martin de Saint-Hilaire.
19 276 bulletins ont été recueillis, parmi lesquels 761 nuls (3, 95 %). Ce qui dégage un total de18 515 voix exprimées (96,05 %) dont 206 oui (1,11 %) et 18 309 non, soit 98,89 % des votants opposés à la destruction des barrages de la Sélune.
"C’est bien évidemment un succès à la fois indéniable et inespéré. Mais, au-delà de ces considérations, on ne pourra s’empêcher de comparer ce résultat à celui de l’enquête publique qui s’était déroulée du 15 septembre au 17 octobre 2014 inclus. On nous avait alors annoncé que sur 4 589 opinions exprimées, 53 % des avis étaient favorables à l’arasement des barrages contre seulement 47 % en faveur de leur maintien. Plusieurs voix, dont les nôtres, s’étaient élevées pour dénoncer le décalage de ce résultat avec les opinions majoritairement exprimées à de nombreuses reprises, que ce soit à l’occasion de réunions publiques ou de manifestations diverses. On aurait pu facilement comprendre et admettre une différence de 10 %. Mais comment expliquer plus de 52 % d’écart en à peine une année ? La réponse tombe sous le sens : les avis validés par la commission d’enquête ont été majoritairement émis par simple idéologie et par des personnes qui ne sont pas concernées par l’avenir de la Sélune et de notre Sud-Manche, et dont ils ignorent, pour la plupart, la situation géographique exacte. Britanniques, Canadiens, Américains et autres amis étrangers se sont exprimés en masse à la demande d’associations dites « écologistes », note le président John Kaniowsky.
Le député Guénhaël Huet remettra à la ministre de l’Ecologie, « en mains propres », ces résultats, dont « les bulletins et toutes les pièces relatives à cette opération seront consignés chez Maître Claude Laurent, huissier de justice à Avranches », précise le président des Amis du Barrage. « Nous n’imaginons pas que le principe de la démocratie participative puisse être renié au point de prendre une décision qui irait à l’encontre de la volonté populaire », conclut-il.
Le référendum local suggéré par Ségolène Royal n'ayant pas pu avoir lieu, les Amis du Barrage ont organisé eux-mêmes une consultation populaire.
par pascalebrassinne
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La consultation populaire, effectuée par les Amis du barrage donne un total de 18 515 voix exprimées (96,05%) dont 206 oui (1,11%) et 18 309 non, soit 98,89% des votants opposés à la destruction des barrages de la Sélune. -
Le référendum local suggéré par Ségolène Royal n’ayant pas pu avoir lieu, les Amis du Barrage ont organisé eux-mêmes une consultation populaire pour donner à la population de s’exprimer sur la suppression ou la conservation des barrages et des lacs. Une consultation effectuée sur les deniers de l’association « pour un montant total de 1 226,91 € ». Elle a eu lieu du 6 septembre au 11 novembre inclus. Des urnes et des bulletins ont été déposés chez de nombreux commerçants. Des bureaux de vote ont été déployés à la foire Saint-Macé de Saint-James ainsi qu’à la Saint-Martin de Saint-Hilaire.
19 276 bulletins ont été recueillis, parmi lesquels 761 nuls (3, 95 %). Ce qui dégage un total de18 515 voix exprimées (96,05 %) dont 206 oui (1,11 %) et 18 309 non, soit 98,89 % des votants opposés à la destruction des barrages de la Sélune.
"C’est bien évidemment un succès à la fois indéniable et inespéré. Mais, au-delà de ces considérations, on ne pourra s’empêcher de comparer ce résultat à celui de l’enquête publique qui s’était déroulée du 15 septembre au 17 octobre 2014 inclus. On nous avait alors annoncé que sur 4 589 opinions exprimées, 53 % des avis étaient favorables à l’arasement des barrages contre seulement 47 % en faveur de leur maintien. Plusieurs voix, dont les nôtres, s’étaient élevées pour dénoncer le décalage de ce résultat avec les opinions majoritairement exprimées à de nombreuses reprises, que ce soit à l’occasion de réunions publiques ou de manifestations diverses. On aurait pu facilement comprendre et admettre une différence de 10 %. Mais comment expliquer plus de 52 % d’écart en à peine une année ? La réponse tombe sous le sens : les avis validés par la commission d’enquête ont été majoritairement émis par simple idéologie et par des personnes qui ne sont pas concernées par l’avenir de la Sélune et de notre Sud-Manche, et dont ils ignorent, pour la plupart, la situation géographique exacte. Britanniques, Canadiens, Américains et autres amis étrangers se sont exprimés en masse à la demande d’associations dites « écologistes », note le président John Kaniowsky.
Le député Guénhaël Huet remettra à la ministre de l’Ecologie, « en mains propres », ces résultats, dont « les bulletins et toutes les pièces relatives à cette opération seront consignés chez Maître Claude Laurent, huissier de justice à Avranches », précise le président des Amis du Barrage. « Nous n’imaginons pas que le principe de la démocratie participative puisse être renié au point de prendre une décision qui irait à l’encontre de la volonté populaire », conclut-il.
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Nous non plus « Nous n’imaginons pas que le principe de la démocratie participative puisse être renié au point de prendre une décision qui irait à l’encontre de la volonté populaire »
Le peuple a tranché
Gé
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"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Il fut un temps où le peuple tranchait même les têtes ...Le peuple a tranché
Mais soyons bons et magnanimes, condamnons simplement les destructeurs de barrages aux travaux forcés à perpétuité, avec obligation de reconstruire tous les seuils qu'ils ont bêtement détruits, vêtus d'un simple pagne et courbés sous le poids des pierres portées à l'épaule, pataugeant pieds nus dans la vase, et redoutant à chaque instant le claquement du fouet
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Nous allons essayer de porter cette proposition (re-)constructive au Ministère.dB-) a écrit : Mais soyons bons et magnanimes, condamnons simplement les destructeurs de barrages aux travaux forcés à perpétuité, avec obligation de reconstruire tous les seuils qu'ils ont bêtement détruits, vêtus d'un simple pagne et courbés sous le poids des pierres portées à l'épaule, pataugeant pieds nus dans la vase, et redoutant à chaque instant le claquement du fouet
Voici notre commentaire sur ces résultats :
http://www.hydrauxois.org/2015/12/consu ... -voix.html
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
Idée reçue #09 : "Seuils, digues et barrages nuisent aux services rendus par les écosystèmes, qui demandent des rivières libres"
Les "services rendus par les écosystèmes" font partie des outils conceptuels parfois invoqués par l'administration ou le gestionnaire pour justifier la politique dite de continuité écologique et de restauration morphologique des rivières. La rivière plus "libre" et plus "sauvage" serait celle qui rend le plus de services à notre société. Or, c'est un complet contre-sens : on parle bien de service rendu "par" les écosystèmes (et non "aux" écosystèmes). Cette notion demande que les masses d'eau servent effectivement aux besoins humains, et non pas qu'ils soient laissés à eux-mêmes dans une logique conservationniste. On s'aperçoit que les ouvrages hydrauliques sont des éléments indispensables pour exploiter les services rendus par les écosystèmes, et que les politiques de renaturation des rivières nuisent à ces objectifs. Le développement des territoires demande un bon équilibre entre tronçons de rivière à écoulement naturel (déjà présents en général) et tronçons avec ouvrages servant à des multiples usages.
http://www.hydrauxois.org/2015/12/idee- ... rages.html
Voilà une idée reçue qui nous semble particulièrement importante à renverser, et donc une idée juste à revendiquer : ce sont les ouvrages hydrauliques qui garantissent les services rendus par les écosystèmes, et la politique de continuité qui les met en danger. Les élus sont toujours en recherche de moyens de valoriser leurs territoires, ce ne sont pas les pelleteuses imposées par les DDT-Onema et payées par les Agences de l'eau qui vont produit durablement de la valeur. Ces gens-là viennent, cassent tout et repartent en cochant une croix dans leur dossier ; ils sont omnubilés par leur idéologie de la renaturation, indifférents aux besoins ou attentes des gens.
Les "services rendus par les écosystèmes" font partie des outils conceptuels parfois invoqués par l'administration ou le gestionnaire pour justifier la politique dite de continuité écologique et de restauration morphologique des rivières. La rivière plus "libre" et plus "sauvage" serait celle qui rend le plus de services à notre société. Or, c'est un complet contre-sens : on parle bien de service rendu "par" les écosystèmes (et non "aux" écosystèmes). Cette notion demande que les masses d'eau servent effectivement aux besoins humains, et non pas qu'ils soient laissés à eux-mêmes dans une logique conservationniste. On s'aperçoit que les ouvrages hydrauliques sont des éléments indispensables pour exploiter les services rendus par les écosystèmes, et que les politiques de renaturation des rivières nuisent à ces objectifs. Le développement des territoires demande un bon équilibre entre tronçons de rivière à écoulement naturel (déjà présents en général) et tronçons avec ouvrages servant à des multiples usages.
http://www.hydrauxois.org/2015/12/idee- ... rages.html
Voilà une idée reçue qui nous semble particulièrement importante à renverser, et donc une idée juste à revendiquer : ce sont les ouvrages hydrauliques qui garantissent les services rendus par les écosystèmes, et la politique de continuité qui les met en danger. Les élus sont toujours en recherche de moyens de valoriser leurs territoires, ce ne sont pas les pelleteuses imposées par les DDT-Onema et payées par les Agences de l'eau qui vont produit durablement de la valeur. Ces gens-là viennent, cassent tout et repartent en cochant une croix dans leur dossier ; ils sont omnubilés par leur idéologie de la renaturation, indifférents aux besoins ou attentes des gens.
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Re: Destruction des Chaussées des Moulins !!!
A bout d'argument? De la misère intellectuelle en milieu ministériel
Un amusant dialogue à distance s'installe entre notre site et celui du Ministère de l'Ecologie, qui s'est mis en tête depuis cette semaine de dénoncer ce qu'il appelle des "idées fausses" (après que nous avons pour notre part entrepris de démonter les "idées reçues"). Le Ministère tente notamment de nous expliquer que les seuils et barrages ont des effets graves sur les poissons. Pour appuyer ses dires, rien moins qu'un extrait sans contexte d'un bulletin de société savante de Lozère de 1861. Eh oui, on en est là…
http://www.hydrauxois.org/2015/12/a-bou ... isere.html
En tout cas sur cette nouvelle rubrique de son site, le Ministère n'hésite plus à prôner l'effacement, alors qu'il prétendait encore hypocritement voici peu que c'était une interprétation "locale" des agences de l'eau et que les moulins devaient docilement signer sa "charte" pleine de mots vides et trompeurs... Tant mieux, plus la DEB s'enfonce ainsi dans sa propre caricature, plus nous convaincrons aisément les élus de la dérive dont elle est responsable au regard de ce que demandaient les lois de continuité écologique, et de ce qu'exige l'intérêt général.
Un amusant dialogue à distance s'installe entre notre site et celui du Ministère de l'Ecologie, qui s'est mis en tête depuis cette semaine de dénoncer ce qu'il appelle des "idées fausses" (après que nous avons pour notre part entrepris de démonter les "idées reçues"). Le Ministère tente notamment de nous expliquer que les seuils et barrages ont des effets graves sur les poissons. Pour appuyer ses dires, rien moins qu'un extrait sans contexte d'un bulletin de société savante de Lozère de 1861. Eh oui, on en est là…
http://www.hydrauxois.org/2015/12/a-bou ... isere.html
En tout cas sur cette nouvelle rubrique de son site, le Ministère n'hésite plus à prôner l'effacement, alors qu'il prétendait encore hypocritement voici peu que c'était une interprétation "locale" des agences de l'eau et que les moulins devaient docilement signer sa "charte" pleine de mots vides et trompeurs... Tant mieux, plus la DEB s'enfonce ainsi dans sa propre caricature, plus nous convaincrons aisément les élus de la dérive dont elle est responsable au regard de ce que demandaient les lois de continuité écologique, et de ce qu'exige l'intérêt général.