Re: Amoureuse des moulins, mais encore...
Publié : 10 avr. 2015, 07:46
Bonjour,
le couplage sur le réseau d'un PMG entraîné par une roue sera je pense sinon délicat, du moins intéressant
En effet, la roue étant arrêtée, on ouvre un peu la vanne ouvrière, il ne se passe d'abord rien à cause des frottements, puis l'eau s'accumule et ça démarre, mais il est difficile de contrôler l'accélération et de stabiliser autour de la vitesse de synchronisme juste avec la vanne ouvrière, la roue partira vers sa vitesse à vide.
La solution la plus simple est à mon avis d'ouvrir par exemple au 1/3 la vanne ouvrière, laisser partir la roue au dessus du synchronisme, puis la ralentir progressivement en chargeant le PMG avec un ballast dimensionné à environ la moitié de la puissance maxi, et géré en PWM (modulation de largeur d'impulsion). Au vu de l'inertie mécanique du système, les impulsions n'auront pas besoin d'être très rapides, et un simple contacteur mécanique hachant vers 1 ou 2 secondes de période suffira probablement. Dans le pire des cas un gradateur fera l'affaire, l'ensemble étant facile à gérer avec un automate.
Concernant la tension, celle délivrée par le PMG est figée à la construction (elle peut être ajustée à la demande), et un écart par rapport à la tension réseau se traduira par une variation du facteur de puissance. Ici vous allez tourner autour d'une dizaine de kW et ce n'est pas critique (pas d'astreinte de cos Phi par ERDF), mais en plus forte puissance c'est une question à bien analyser, et il est plus facile de compenser si besoin un PMG ayant un trop faible cos Phi (légère sous tension) qu'un excès de cos Phi (le PMG donne un peu trop de tension)
dB-)
le couplage sur le réseau d'un PMG entraîné par une roue sera je pense sinon délicat, du moins intéressant
En effet, la roue étant arrêtée, on ouvre un peu la vanne ouvrière, il ne se passe d'abord rien à cause des frottements, puis l'eau s'accumule et ça démarre, mais il est difficile de contrôler l'accélération et de stabiliser autour de la vitesse de synchronisme juste avec la vanne ouvrière, la roue partira vers sa vitesse à vide.
La solution la plus simple est à mon avis d'ouvrir par exemple au 1/3 la vanne ouvrière, laisser partir la roue au dessus du synchronisme, puis la ralentir progressivement en chargeant le PMG avec un ballast dimensionné à environ la moitié de la puissance maxi, et géré en PWM (modulation de largeur d'impulsion). Au vu de l'inertie mécanique du système, les impulsions n'auront pas besoin d'être très rapides, et un simple contacteur mécanique hachant vers 1 ou 2 secondes de période suffira probablement. Dans le pire des cas un gradateur fera l'affaire, l'ensemble étant facile à gérer avec un automate.
Concernant la tension, celle délivrée par le PMG est figée à la construction (elle peut être ajustée à la demande), et un écart par rapport à la tension réseau se traduira par une variation du facteur de puissance. Ici vous allez tourner autour d'une dizaine de kW et ce n'est pas critique (pas d'astreinte de cos Phi par ERDF), mais en plus forte puissance c'est une question à bien analyser, et il est plus facile de compenser si besoin un PMG ayant un trop faible cos Phi (légère sous tension) qu'un excès de cos Phi (le PMG donne un peu trop de tension)
dB-)