Bonsoir,
@ ericnoharet : rassurez vous, j'ai retiré la pile bouton de sauvegarde mémoire des restes de l'API : elle partira au recyclage, et le reste rejoindra les cartes électroniques en déchetterie.
@ From : personnellement j'utilise le plus possible des sondes analogiques : beaucoup plus pratiques, fiables, détection des court-circuits ou coupures de fil, pilotage plus fin, etc ...
Pour votre Crouzet, vous avez intérêt à utiliser la programmation par blocs de fonctions, aussi facile que du Légo : un exemple ultra simple ci-dessous, avec vos deux capteurs de niveau bas et haut existants :
Exemple simple.JPG
Exemple simple.pdf
A gauche vos deux entrées niveau haut et niveau bas : j'utilise le filtrage intrinsèque réglé au maximum pour atténuer les parasites, chaque entrée valide ou non une temporisation configurée en clignotant : utiliser deux temporisations différentes, une pour l'ouverture, l'autre pour la fermeture, car les deux vitesses de manoeuvre sont souvent différentes : avec deux temporisations vous pouvez ajuster séparément les deux opérations.
Noter aussi que les tempos sont définies comme paramétrables, vous pouvez ainsi les ajuster en marche, par la façade avant de l'API (durée des impulsions et temps entre deux impulsions)
Remarques :
- si votre régulation actuelle "pompe", c'est que les impulsions de commande sont trop longues (les actions sur le vannage sont trop importantes), essayez de les raccourcir un peu.
- une attente de 15 minutes me semble trop longue, vous devez pouvoir passer à une ou deux minutes, avec des impulsions plus courtes.
- une fois que ça marche à peu près, vous pouvez améliorer le fonctionnement, par exemple :
- - concevoir un logiciel qui ajuste automatiquement la durée des impulsions : le logiciel "comprend" que s'il doit envoyer plusieurs impulsions du même sens de suite, c'est qu'elles sont trop courtes, et il les ajuste (auto-adaptation) : je vous laisse réfléchir à ça (devoirs de vacances)
- arrêter d'envoyer des impulsions après un certain nombre d'impulsions du même sens successives : le logiciel "estime" que la commande est en butée, et qu'il est inutile d'envoyer des ordres dans le même sens (simple compteur d'impulsions, qui est remis à zéro quand l'autre capteur de niveau est actionné). Vous avez bien suivi au fond ? Correction dans quelques semaines
Si maintenant vous passez à un capteur de niveau analogique, c'est encore plus simple, et plus adaptatif, ci-dessous quelques exemples de capteurs possibles :
Exemples de capteurs de niveau.JPG
- - les deux règles sur le dessus sont des capteurs potentiométriques Gefran étanches, avec transmission magnétique de la position du curseur, très pratiques pour générer un signal 0/10 V qui entre directement sur l'API. Montés verticaux à demi immergés, le milieu du capteur correspondant au niveau moyen d'eau, ici les capteurs sont bruts, je complète par un gros tube de protection, avec crépine en partie basse, évent en partie haute, flotteur, et renforcement de l'étanchéité au mastic silicone.
- les deux blocs noirs sur la gauche sont des capteurs à ultrasons Baumer, à sortie 0/10 V, fonction apprentissage, plage de mesure 10 cm à 1 m, protection IP67. Montés à environ 50 cm au dessus de la surface de l'eau, eux aussi à cartériser et protéger sérieusement (chocs, pluie, soleil) : tout à fait utilisables en chambre d'eau car il y a en principe peu de flottants ou de mousse. Aucune pièce en mouvement, et normalement pas de nuisances sonores pour les animaux car la fréquence de travail se situe aux environs de 75 kHz. La présence de vaguelettes à la surface de l'eau n'est absolument pas gênante, le signal est fortement intégré (sur par exemple 30 secondes) au niveau de l'automate pour obtenir la valeur moyenne.
- le vert est un Pepperls+Fuchs à ultrasons aussi, étanche, membrane céramique, plage 300 mm, fonction apprentissage, sortie 0/10 V, toujours à cartériser : celui-là est destiné à surveiller provisoirement (avec un enregistreur de données) pendant une semaine le niveau d'un bief d'amenée dans un moulin du coin, car le propriétaire a remarqué que ce niveau varie d'une vingtaine de cm plusieurs fois par jour, et on voudrait comprendre (probablement une station d'épuration quelque part, ou une micro-centrale qui écluse).
- et les 2 petits composants au centre sont des capteurs de pression absolue plage 100 mbar, que je vais utiliser pour la réalisation de deux sondes hydrostatiques (sondes qui sont simplement plongées dans l'eau, et qui déterminent la hauteur d'eau à partir de la pression) : les sondes hydrostatiques toutes faites du commerce sont excellentes : Vega Well 52, HVS SGE-25, Hendress + Hauser FMX 167, etc.. Mais elles peuvent être endommagées ou détruites par le gel, et sont pour l'instant hors de prix, compter 400 à 700 € H.T.
Crépines et pièces réalisées en ABS par impression 3D.JPG
Exemple de programme de départ en version capteur analogique :
Exemple simple analogique.JPG
Exemple simple analogique.pdf
Exemples Crouzet.zip
Comme d'habitude, de nombreux perfectionnements sont possibles, comme la détection d'une valeur de mesure hors plage (fil coupé, ou court-circuit, ou problème de capteur), ou une approche plus fine de votre installation (chaque cas est particulier : volumes d'eau, débit de la turbine, démultiplication de la commande de vannage, faut-il ou non diminuer les enclenchements de groupes (cas des petits groupes hydrauliques à moteur DC) au détriment de la précision, approche d'un comportement en logique floue (c'est à la mode), etc ...
dB-)