Bonjour à tous.
Je viens développer ici l'idée d'un feed-back obligatoire, qu'on peux résumer ainsi :
Pas d'action sans le développement en parallèle d'un organe de retour d'information sur ce qu'on fait.
Je voudrais rallier un maximum de protagoniste à ce principe simple et universel.
D'où je m'exprime :
J'habite un moulin qui est concerné par cette directive, et dans la région où je suis des débats publiques ont été organisé (il semble que ce ne soit pas le cas partout).
Pour les besoins de l’étude j'ai pu rencontrer tout le monde, des exécutants du syndicat des rivières de ce bassin versant aux prestataires dont l'ordre de mission est officiellement de trouver la solution acceptable qui détruira le plus de seuil possible, en passant par des géologues et autres intervenants.
J'ai pu causer avec tous et suivre les débats en privés autant qu'en publique me trouvant comme un observateur privilégié mais relativement extérieur puisque n'étant qu'un occupant provisoire du moulin en question.
De cette position j'ai tiré quelques constats :
1 - Les gens qui bossent pour pratiquer cette destruction ne sont jamais des fanatiques, des fondu de la destruction, des caricatures d'écolo extrémistes ... Non, que des intervenants avec qui on peux discuter intelligemment de l'étrangeté de cette directive.
2 - Chacun essaye de faire au mieux avec cet ordre de mission de destruction maximum qui pèses dans la balance. Les propos semblent plus modérés que les réactions forcément choqué des riverains qui ont l'impression justifié qu'on les mets devant un fait accomplis avec juste le droit d'écouter le discours qui leurs explique "pourquoi c'est mieux", et éventuellement de râler avant de devoir accepter de toute façon.
3 - Chacun assène des vérités, toutes relativement censées et argumentées, mais dont certaines sont contradictoires.
Or on agis sur la base de certaines de ces connaissances comme si elle étaient définitives, comme si le fait d’agir en ce sens les validaient de fait, comme si on en était a la fin de l’histoire des sciences et que demain aucune nouvelle notion n'allait venir les relativiser.
On m'a dis la dernière fois qu'il y a 40 ans le savoir n'était pas ce qu'il est aujourd'hui pour justifier de relatives erreurs du passé.
Mais dans 40 ans ça serra sûrement pareil relativement au savoir actuel, et ça serrait reproduire la même erreur que de ne pas en tenir compte.
Or c'est là qu'a mon goût le bas blesse, dans l'exclusion de la possible remise en question.
Et mon idée vise précisément à favoriser que qui pourra soit confirmer soit infirmer.
Pourquoi :
L'interlocuteur précédant, CF21, est un critique érudit des propos assénés comme des vérités certaines, qui lui aussi à des chiffres et des références sérieuses et fondé, le tout créant une sorte de débat d'expert, passionnant au demeurant, mais a des années lumières des inquiétudes des riverains du type "J'ai peur que la baisse du niveau fasse bouger les fondations de ma maison, pouvez vous me garantir que ça ne serrait pas la cas."
Moi je suis intervenu pour dire que l'absence de doute me fait peur. C'est un propos sincère dont je vous épargne l'origine dans mon histoire de vie.
Mais de tout temps les vérités on toujours été, si non contredite, au moins modéré par une complexité in-envisagée.
Dans ces débat la position de CF21 est de suivre la position scientifique la plus vraisemblable au moment où l'on agis.
Je ne suis pas d'accord avec cette idée, pas dans un contexte de débat publique et politique en tout cas.
Chacun pioche dans ces cas là dans les arguments pour réunir ceux qui lui conviennent "émotionnellement".
Et sous couvert du débat scientifique, on permet juste a chacun de justifier ce qui est déjà voulu ou refusé.
Ce qui est scientifique ne l'est que par ce que la théorie est soumise à la complexité du réel par l'expérience.
Ici les données théoriques sont innombrables, mais les retours sur expérience sont lacunaire.
Le dernier message qui renvoie
au bilan qu'on peut tirer après 50 de restauration vas dans ce sens.
Les données récoltées indépendamment et après coup sont complexes, globalisantes, et multifactorielles.
La déduction qui est faite que les choses n'ont pas assez été mise en contexte.
Or la mise en contexte suppose l’expérience et le retour d'expérience.
Quelle autre solution ?
Un principe simple : Si on agis sur un système, alors on doit aussi générer une "information en retour".
C'est le principe de feed-back (littéralement nourrir en retour), en français de rétro-contrôle, qui a été théorisé dans l'industrie pour éviter l’explosion des machines à vapeur.
C'est devenue un élément de base d'une science de pointe, la systémique, crée entre autre pour théoriser le fonctionnement nerveux :
Quant on bouge un bras on doit en même temps savoir où il se trouve, et être capable que le rétracter en urgence.
C'est la mise en place d'un mécanisme retour, de rétro-action, qui permet de
s'adapter à l'état du système au fils du temps.
Les commentaires pour noter un produits achetés sur internet sont des feed-back, des utilisateur vers les producteurs.
Ici on demanderais un feed-back du "producteur" de l'action vers les "utilisateurs", une information en retour.
Cette information, pour revenir au sujet qui nous occupe, doit combler des manques de connaissance.
Ce qui est ignoré :
Beaucoup d'études théoriques sont en cours de mise en place. C'est le cas pour les calculs de déplacement des masses géologiques.
On ne sais pas bien encore, et on met en place des modèles théoriques que l'on test encore, et qui, comme la météo, ont une validité relative.
J'ai entendu à la dernière réunion que la baisse des niveaux était bonne contre le réchauffement climatique!
Moi je veux qu'on puisse mettre en rapport cette donné avec l'impact négatif des travaux, des déplacement pour l’étude.
Est-ce plus on moins impactant que d'utiliser l'énergie hydro-électrique?
Personne ne peux le chiffrer ni le dire.
Alors je ne sais pas qui a raison, et je déplore que rien ne permette de le dire, même pas a posteriori.
Donc les débats en bonne intelligences aboutissent logiquement au pragmatisme des budgets et de l’intérêt globale moyen.
Mais ils n'aboutissent pas à permettre de savoir si les arguments utilisé sont juste ou faux.
Ils n'aboutissent pas à l'idée de développer l'information retour sur ce qu'on fait.
Ils n'aboutissent pas à autoriser chacun à regarder et comprendre les effets.
Ils n'aboutissent pas à ce que chacun puisse contextualiser à sa façon.
Quoi faire ?
D'abord
ne rien accepter qui ne permette pas de vérifier dans le temps l'effet escompté.
Ca ramène des poissons? Ok, si on le fait on en fait des études avant et après pour voir si effectivement c'est le cas.
Ca aide à la circulation des matières non organique? Ok, si vous détruisez telle retenue vous étudiez en même temps ce qui se passera.
Ca aide contre le réchauffement? Ok, alors on chiffre en fonction des niveaux à venir et on vérifie s'il correspondent ou pas.
C'est globalement des frais, mais si ce principe est défendu globalement et accepté dans l'ensemble des endroits où l'on détruit des seuils, les coûts seront réduit et c'est le savoir globale sur ce que l'on fait aujourd'hui qui serra développé, et qui à l'avenir permettra d'avoir des connaissances nouvelles sur ce qu'il faudra faire demain.
Pour quel effet ?
Si on sait déjà, alors on doit pouvoir aisément démontrer l'effet à l'avenir, avec les quelques données récoltées et utilisées pour les études.
Si ces données et leur reproduction dans le temps ne suffisent pas a apporter une preuve, alors est-il illégitime d'agir sur cette base théorique?
Ce serrait la nouvelle base d'un débat alors intelligible par chacun.
Celui qui veux intervenir au non d'une logique théorique accepte que l'on étudie si les effets escompté se vérifient.
Et que le cas échéant on fasse évoluer la logique théorique en question.
Bien évidements si ça marche les débats se déplaceront vers la nature de l'information retour, ce qui me parait déjà être un progrès formidable.
On ne parlera plus alors sur l'information du passé mais sur celle de l'avenir, et ce faisant on construirait alors le savoir de demain.
Les concertations ne serrait plus un combat de vérité, mais une réflexion sur les connaissances a travailler à l'avenir.
Ce n'est qu'un avis, que moi aussi j'assène du haut de mes connaissances relatives, pour justifier de ce qui motive cette intervention.
Mais c'est aussi une conviction systémique, éco-systèmique, et politique, qui renvoie au philosophique du sens de ce qu'on fait.
Et mon objectif caché au travers de cette idée est bien de détruire les retenues, mais les retenues de l'information.