Forum de la petite hydroélectricité

Bonjour,

Pour ma part, dans mon parcours maintenance très varié, j'ai vu plus de soucis sur les collecteurs électriques que sur les "joint tournants" hydrauliques (eau,huile) ou air comprimé.
Et dans le cas d'un défaut, une petite fuite peut tourner pas mal de temps avant d’être réparée tranquillement. Sur l’électrique c'est l’arrêt direct en cas de défaut.

Eric

le plan de regissous est très interressant. j'avais pensé à cette solution ( pour une autre application, même si l'idée est tordu).

façon emerillion de pecheur au bout de la tige de vérin!!!!!. comme quoi cela fonctionne.

si vous montez un verin electrique sur la tige de commande des pales.

aucun risque que les fils s'emmellent...le verin est fixe et sa tige également.
en plus, pour un verin electrique, l'avantage est que la tige de verin est déjà en liaison glissière avec son corps. ce qui arrange dans notre cas.

A regissous, quelle est la durée de vie de l'élément que tu appelles boitier butée double?

A db, pas mal les verins Mapro utilisés par notre slovene.
il fonctionnent vraiment à 80bars au nominale???

Bonjour,

Cela m’étonne que Djan ne connaisse pas par cœur la galerie photo d'OSSBERGER, elle est très belle et intéressante techniquement.

J'ai donc retrouvé le montage dont je parlais dans un précédant post.

Voila donc le montage vérin "fixe" de Ossberger.
Edit : La durée de vie du boitier double (l’émerillon) peu être dimensionnée avec des roulement surdimensionnés pour être dans les valeurs "durée infinie" du fabricant.

Eric

en effet, cette photo, je ne la connaissais pas.
et puis dans cette config, on peut mettre un émérillion de la taille que l'on veut!!!

c'est une photo récente, quand j'étais jeune, les kaplans n'existaient pas chez ossberger.
par contre, pour les photos ossberger du site de cink, je suis incollable,( rotor, injecteur, etc)
A plus

le vérin fixe avec la cage est butée règle en effet les problèmes de joint tournant et de collecteurs à balais, néanmoins, c'est un peu anti mécanique... car on fait transiter un effort axial entre un ensemble fixe et un ensemble tournant, donc même si les butées ont de bons rendements on a surement plus de pertes et d'usure qu'avec les autres solutions !
par contre ce qui serait intéressant serait de connaitre des valeurs de pressions et donc d'efforts en statique au niveau de ce genre de vérin, ca nous permettrait d'avoir un ordre de grandeur !

merci !

Bonjour,

J'avais pas pensé au coté pertes mécaniques. Mais bien dimensionné, elle seront très très faibles.

Le calcul est trop compliqué pour moi, mais j'aimerais bien savoir par curiosité.

Eric

il y a qelque chose d'interressant, sur la photo,
le verin cylindrique est par définition une liason pivot glissant.

l'effort du au moment de torsion de la tige doit être réel puisque l'on a construit deux colonnes de guidage ( de belle facture) pour transformer le pivot glissant en liaision glissière.

comme quoi, le moment résistant en rotation de la tige par rapport au corps ne doit pas sufire....
pour vaincre le moment résistant des Rlts.

on pourrait sans passer avec un vérin à piston oval!!!

pour ce qui est des calculs d'effort de commande des pales.
deux solutions: soit machine neuve est cela est directeemtn lié à la portance du profil d'aile. taille des levier du croisillon.

soit rénovation, et là , pas de soucis , il suffit de regarder ce qui était installé avant...
ou bien mesurer le diametre du piston, pression de la centrale hydraulique.

pour revenir a ossberger , ils aurait du essayer la solution vérin électrique, leur montage s'y prete très bien, ( puisque le verin électrique est déjà une liaison glissière!!)
d'ailleurs, je pense que je vais tester. vous n'auriez pas des liens vers des verins electrique par hasard??

Bonsoir,

Éléments de réponse :

Les efforts de manœuvre des pales d'une petite turbine de basse chute SHM sont considérables : Sur la turbine SHM donnée en exemple - plusieurs tonnes pour une roue de Ø 1,25 m.
Ces efforts varient du simple au triple suivant le sens de manœuvre des pales qui, dans ce cas, ont tendance à se refermer.
La pression d'huile diminue de façon considérable au repos et devient négligeable lorsque les pales sont fortement ouvertes. Dans cet exemple les forces à vaincre sont donc essentiellement les efforts de frottement sur l'axe des pales.
Dans le Vivier figurent des formules permettant d'estimer ces efforts - intéressant et même indispensable pour concevoir une grosse machine -. Sur une machine existante il faut une série de mesures qui vous placeront devant le fait accompli.
Si en hydraulique il n'y a pas de problème, on augmente la pression d'huile ou l'on met un vérin plus gros si besoin est, il n'en est pas de même en électrique où le prix du matériel est bien plus élevé et la gamme de modèles limité.

Fait un essai avec un vérin électrique pour la commande des directrices sur une très petite turbine Francis (12 CV). Très vite remplacé par un vérin hydraulique, le vérin électrique n'avait pas résisté à un blocage des directrices. Difficile de limiter les efforts et surtout d'obtenir simplement une sécurité positive à la fermeture (source auxiliaire fiable nécessaire).

Je pense en effet que l'hydraulique est une bonne solution.

Car la centrale hydraulique commande en plus les directrices, parfois même une vanne.

Et un vérin hydraulique, c'est pas cher et fiable.

La résistance à une composante de rotation sur un vérin hydraulique est très faible.
C'est pour cette raison qu'il y a un guidage. Que je ne trouve pas très gros contrairement à Djan.
Il doit surtout être dimensionné pour éviter le flambage de la tige lors des entrées/sortie du vérin.
Un solution élégante déjà vue, deux vérins en parallèle. Moins exotique que le ovale !

Eric

ce débat est intéressant !

concernant le vérin Ossberger, je pense que :

seule la colonne de l'avant plan sert d'anti-rotation

la colonne arrière doit à mon avis juste servir au capteur que l'on aperçoit qui permet de connaitre la position de la tige du vérin, et donc le pas des pales et donc de faire l'asservissement