Re: Taxe foncière
Publié : 11 janv. 2015, 17:09
Bonjour,
Ce problème de taxe foncière est bien souvent un obstacle majeur, dans le cas de site encombrés de bâtiments.
Dans mes démarches et recherches variées ( dont un site que ressemble diablement à votre 1ere description !),j'ai été quelques fois confronté à ce problème et j'en ai tiré les conclusions suivantes :
- Le niveau de taxe foncières, pour des surfaces et des usages antérieurs identiques peuvent varier dans d'énormes proportions. (exemple : un site en Auvergne avec 2000 m2 de bâtiments, 750 euros après négociation, un autre avec 1500 m2 en Rhône Alpes : 3 200euros).
Les éléments variables sont les taxes dont le taux est décidé par les divers échelons territoriaux, les valeurs de références qui ont pu être remises à jour ou pas, et l'évaluation de la surface réelle du site ( ajouts déclarés ou non, parfois corrigés d'office.) Bref AUCUNE égalité du contribuable devant cet impôt...
- Il existe certaines possibilités de négociations ( notamment en classant les bâtiments en entrepots ) mais la baisse est relative et ne régle pas le problème.
- les municipalités , mise en plus ces dernières années au régime sec, n'ont aucune envie de perdre cette source de revenu et ne vous aideront en général pas beaucoup. C'est pire dans les petits bleds et les petites intercommunalités
- l'inactivité n'entrainant pas d'exonération, il y a deux cas où la taxe n'est pas due : quand le bâtiment fait l'objet d'un classement administratif d'insalubrité (avec toutes les conséquences sur l'usage des lieux) et c'est à l'appréciation en général de la mairie, et aussi, la démolition ENCORE QUE :
- la démolition est très souvent affreusement chère (en particulier sur des vieux bâtiments industriels en béton de forte épaisseur qui font grimper les devis) et correspond , bien souvent à plusieurs décennies de taxes foncières....
- elle peut réserver quelques surprises saumâtres : décontamination des sols qu'il est obligatoire de réaliser une fois la contamination détectée et qui renchérit considérablement les coûts, systématique ou presque quand l'usine a accueilli des industries métallurgiques( fréquent pour les sites avec centrales, du stockage d'hydrocarbures, de la chimie, dégâts collatéraux (bien s'assurer durant les travaux!) et aussi, dans certains cas, le non déclassement des terrains qui restent destinés à des activités industrielles et restent assez lourdement taxés.
- Une association quelconque de défense du patrimoine peut aussi vous bloquer le permis de démolir et vous forcer indirectement à vous ruiner en taxes foncières pour des bâtiments pourris et inutilisables
-l'idée de faussement louer à un agriculteur : vous avez 95% de chance de vous faire gauler et je pense que toute manœuvre "frauduleuse" amène toujours plus d'emmerdes que le gain qu'il est censé apporter.
- si vous demandez une réévaluation avec visite des lieux, vous risquez des corrections qui aggraveront la situation. L'expérience montre que ces tentatives sont risquées
Bref, la présence de bâtiments industriels inexploitables ( c'est à dire non louables à d'autres) ) rend l'affaire fortement douteuse, en particulier dans les deux cas que vous citez : quelle que soit les décision prises, ça restera un poste qui sera ruineux eu égard au productible du site.
Surtout que le remise en service ira sans doute avec des dépenses somptuaires impliquées par les exigences administratives liées au classement de la rivière , si ce n'est le risque de ne pas pouvoir redémarrer du tout et se retrouver dans la situation des vendeurs actuels ( qui vendent pour une bonne raison en général : celle d'avoir sur le dos une ruine dangereuse, ruineuse en taxe et riches en emmerdements divers, et dont la remise en route, aléatoire, leur rapporterait, au terme de pénibles joutes administratives dans un environnement incertain ( fin du H07 ) un plat de coquillettes ...)
Donc en résumé : les friches industrielles qui cachent au fond d'une cave un espoir de centrale et les vestiges d'une installation abandonnée = bêtes à chagrin.
Enfin à vous de voir mais perso je passerais mon chemin
Ce problème de taxe foncière est bien souvent un obstacle majeur, dans le cas de site encombrés de bâtiments.
Dans mes démarches et recherches variées ( dont un site que ressemble diablement à votre 1ere description !),j'ai été quelques fois confronté à ce problème et j'en ai tiré les conclusions suivantes :
- Le niveau de taxe foncières, pour des surfaces et des usages antérieurs identiques peuvent varier dans d'énormes proportions. (exemple : un site en Auvergne avec 2000 m2 de bâtiments, 750 euros après négociation, un autre avec 1500 m2 en Rhône Alpes : 3 200euros).
Les éléments variables sont les taxes dont le taux est décidé par les divers échelons territoriaux, les valeurs de références qui ont pu être remises à jour ou pas, et l'évaluation de la surface réelle du site ( ajouts déclarés ou non, parfois corrigés d'office.) Bref AUCUNE égalité du contribuable devant cet impôt...
- Il existe certaines possibilités de négociations ( notamment en classant les bâtiments en entrepots ) mais la baisse est relative et ne régle pas le problème.
- les municipalités , mise en plus ces dernières années au régime sec, n'ont aucune envie de perdre cette source de revenu et ne vous aideront en général pas beaucoup. C'est pire dans les petits bleds et les petites intercommunalités
- l'inactivité n'entrainant pas d'exonération, il y a deux cas où la taxe n'est pas due : quand le bâtiment fait l'objet d'un classement administratif d'insalubrité (avec toutes les conséquences sur l'usage des lieux) et c'est à l'appréciation en général de la mairie, et aussi, la démolition ENCORE QUE :
- la démolition est très souvent affreusement chère (en particulier sur des vieux bâtiments industriels en béton de forte épaisseur qui font grimper les devis) et correspond , bien souvent à plusieurs décennies de taxes foncières....
- elle peut réserver quelques surprises saumâtres : décontamination des sols qu'il est obligatoire de réaliser une fois la contamination détectée et qui renchérit considérablement les coûts, systématique ou presque quand l'usine a accueilli des industries métallurgiques( fréquent pour les sites avec centrales, du stockage d'hydrocarbures, de la chimie, dégâts collatéraux (bien s'assurer durant les travaux!) et aussi, dans certains cas, le non déclassement des terrains qui restent destinés à des activités industrielles et restent assez lourdement taxés.
- Une association quelconque de défense du patrimoine peut aussi vous bloquer le permis de démolir et vous forcer indirectement à vous ruiner en taxes foncières pour des bâtiments pourris et inutilisables
-l'idée de faussement louer à un agriculteur : vous avez 95% de chance de vous faire gauler et je pense que toute manœuvre "frauduleuse" amène toujours plus d'emmerdes que le gain qu'il est censé apporter.
- si vous demandez une réévaluation avec visite des lieux, vous risquez des corrections qui aggraveront la situation. L'expérience montre que ces tentatives sont risquées
Bref, la présence de bâtiments industriels inexploitables ( c'est à dire non louables à d'autres) ) rend l'affaire fortement douteuse, en particulier dans les deux cas que vous citez : quelle que soit les décision prises, ça restera un poste qui sera ruineux eu égard au productible du site.
Surtout que le remise en service ira sans doute avec des dépenses somptuaires impliquées par les exigences administratives liées au classement de la rivière , si ce n'est le risque de ne pas pouvoir redémarrer du tout et se retrouver dans la situation des vendeurs actuels ( qui vendent pour une bonne raison en général : celle d'avoir sur le dos une ruine dangereuse, ruineuse en taxe et riches en emmerdements divers, et dont la remise en route, aléatoire, leur rapporterait, au terme de pénibles joutes administratives dans un environnement incertain ( fin du H07 ) un plat de coquillettes ...)
Donc en résumé : les friches industrielles qui cachent au fond d'une cave un espoir de centrale et les vestiges d'une installation abandonnée = bêtes à chagrin.
Enfin à vous de voir mais perso je passerais mon chemin