Forum de la petite hydroélectricité

Bonjour,

il me parait sage de limiter à un (très) petit nombre de gestionnaire pouvant modifier

je plussoie, je plussoye !

A ce sujet, je n'ai pas bien compris, y a -t-il
- une double division administrateur - spectateur
- une triple division administrateur - gestionnaire avec droit individuel de modifier (mais sans droit d'inviter à modifier) - spectateur

Je n'ai pas tout compris non plus, mais à ma connaissance il y a une triple division :
- le "propriétaire" ou créateur de la carte : aujourd'hui c'est moi, mais cette carte pourra être transférée si besoin à une association par exemple
- les "gestionnaires", initialement invités par le "propriétaire", peuvent ensuite à leur tour inviter d'autres gestionnaires, qui auront alors les mêmes pouvoirs (dont celui d'inviter à nouveau, ce qui multiplie les risques d'erreur): tous doivent avoir un compte Google, et ont un pouvoir de modification de la carte, y compris effacement total !!!
- les "utilisateurs" (tout le public) peuvent consulter la carte mais pas la modifier

Le plus simple et le plus sûr serait à mon avis :

1) Une implication d'un maximum de lecteurs du forum pour la recherche de seuils menacés ou détruits, ça c'est le gros travail.

2) Chacun fait remonter l'information en plaçant un petit message sur ce sujet, indiquant :

- la localité
- le nom du moulin ou du seuil concerné
- si possible ses caractéristiques, la hauteur, l'ancienneté, etc ...
- s'il est menacé ou déjà détruit (sauvagement explosé, pelleté, bulldozerisé et autres renaturations douces)
- éventuellement le lien vers un éventuel article de presse en ligne
- indiquer s'il y a une opposition de riverains, etc ...
- et joindre si possible une ou des photos

3) Ensuite, ON (*) peut transférer ces informations sur la carte, ça prend "juste" 1 ou 2 minutes par seuil

4) Si besoin, chacun peut à tout instant extraire un tableau des seuils depuis la carte publique accessible en ligne (voir les messages précédents)

(*) ON = la dizaine de personnes déjà impliquées actuellement, même pas besoin de se concerter, on voit tout de suite en ouvrant la carte si le seuil est déjà répertorié ou non. Personnellement je peux m'y consacrer une heure ou deux par semaine, soit une centaine de seuils.

Bonne journée

dB-)

Bonjour,

je faisais un petit feu hier près de mon seuil (je ne sais pas exactement si c'est encore autorisé ou pas, mais c'était pour brûler un fagot de ces saletés de Renouées du Japon, je ne vais quand même pas les amener en déchetterie pour propager la contamination !) et ça m'a fait penser à une autre utilité des petites retenues d'eau : elles peuvent servir de point d'approvisionnement pour la lutte contre les incendies, je ne sais plus si on avait déjà mentionné ou pas ce point.

Bonne journée

dB-)

dB-) a écrit : elles peuvent servir de point d'approvisionnement pour la lutte contre les incendies, je ne sais plus si on avait déjà mentionné ou pas ce point.

je crois que Charles l'avait mentionné dans son article sur les idées reçues sur le non usage des seuils

je suis en train de lire un article de presse sur la destruction envisagée d'un barrage (pour compléter la carte) et voici ce qui est avancé au niveau chiffres
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Mais que faire de l'édifice ? Les conclusions de l'étude menée par Camille Duprey, ingénieure spécialisée en environnement, sont sans appel. Différents scénarios ont été envisagés : activités nautiques, baignade et pêche (de 40 à 510.000 EUR HT), production d'hydroélectricité (570.000 EUR HT), production d'eau potable (1.800.000 EUR HT pour fileur vers Tréauray 2). À ces chiffres, il faut rajouter 400.000 EUR HT de travaux de mise en sécurité du barrage, le curage (de 850.000 à 1.800.000 EUR HT), une passe à poissons (300.000 EUR HT). La destruction du barrage reviendrait à 64.000 EUR HT. Le coût total de l'effacement est de 670.000 EUR HT. La facture est de 1.400.000 à 5.000.000 EUR HT en cas de conservation. Les différents partenaires ont opté pour la démolition du barrage. Le choix final appartient désormais au propriétaire, le SIEAP (Syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable).

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A les lire, si on détruit le barrage, il n'y a pas de curage à faire ( coût de 850.000 à 1.800.000 EUR HT de curage soit disant si on le préserve) puisque que le coût total de l'effacement est de 670.000 EUR HT)
argument financier fallacieux ? ou la vidange de boues suite à destruction type Pontécoulant est-elle autorisée ? dans ce cas, pourquoi ne pas curer partiellement le barrage lors des crues ?
embobinage des chiffres pour essayer de prouver qu'il n'y a pas d'autre solution que la destruction

Bonsoir,

ce calcul semble complètement bidon, ça on a l'habitude, mais ce qui serait inquiétant c'est que les décideurs gobent ça !

D'une part en effet les chiffres du coût comparés de la destruction et de la mise aux normes sont faussés, d'autre part on oublie complètement de parler des bénéfices dans les deux cas !

=> destruction : qu'est-ce que "rapporte" une destruction (je sais, "rapporte" est un gros mot pour un écologiste) ? RIEN !

=> aménagement : quels sont les apports pour les décennies suivantes ?

• - des revenus et emplois dans le cas d'activités nautiques, baignade ou pêche, de la vie, du tourisme, une aide au commerce local
  - des revenus de la vente d'une énergie (bien verte, puisque le seuil aura été mis aux normes) dans le cas de production hydro-électrique
  - une source d'eau potable (ce n'est quand même pas négligeable, non ???)

On est là en plein surréalisme !!! Et je pense que ceux qui prônent les destructions de seuils passeront pour des clowns quand on aura quelques décennies de recul.

Bonne soirée

dB-)

Si ce n'est fait, il faudra mettre ce barrage (Pont-Sal) sur la carte des sites menacés
http://www.ouest-france.fr/bretagne/bad ... al-3303996

Une étude à ce sujet (bizarre, la rampe à anguille y coûte 29.900 TTC... et non pas 300.000 HT comme indiqué dans l'extrait ci-dessus)
http://www.observatoire-poissons-migrat ... nt_sal.pdf

Apparemment, l'étang de Pont-Sal (a priori, même retenue de 10 ha) est déjà géré par une AAPPMA (bizarre, pourquoi cela coûterait encore de l'argent de développer la pêche?)
http://www.lagaulealreenne.net/domaine-piscicole/

Etc.

Le bidonnage complet des coûts et des bénéfices est une constante dans ce dossier de la continuité, pourri jusqu'au trognon. Des chercheurs l'ont d'ailleurs pointé récemment (côté bénéfice) sur la Touques, où l'on a effacé en cascade car les pêcheurs promettaient plus d'un million de revenus annuels, on est à 100.000 estimés ; dans le même temps, les bénéfices de la production hydro-élec sont systématiquement rabotés a minima (cf Lespez et al 2016).

Si la mauvaise foi devait tuer, on déplorerait beaucoup de pertes dans l'administration, les syndicats, les fédés de pêche et les bureaux d'études.

Tout à fait d'accord Didier.

Mais comme tu dis, le plus gros du travail, c'est l'implication des lecteurs !

Il faut le dire et le répéter : si l'on ne se bat pas collectivement et solidairement, pas seulement pour son ouvrage ou ceux de ses adhérents mais pour tous les ouvrages, les casseurs continueront. Consacrer une heure par semaine ou par mois (à enrichir la carte selon la méthodo décrite par Didier, à faire signer le moratoire à des élus de son coin, etc.), c'est nécessaire. Merci !

Le saumon de l'Allier va-t-il devenir le symbole des échecs et inconséquences de la politique de l'eau?
La politique du saumon Loire-Allier depuis 40 ans est une sorte de laboratoire de la continuité écologique. Son but est louable, ses efforts conséquents, ses résultats décevants. Quand on observe l'importance de l'engagement public et la difficulté à obtenir des effets notables, pour un poisson par ailleurs excellent nageur et sauteur, on se demande quel vent de folie a conduit les décideurs à généraliser la continuité écologique dans les années 2000. D'autant que si la préservation d'une souche unique de saumon sauvage migrant à très longue distance a certainement du sens sur le bassin Loire-Allier, les mobilités réduites des espèces communes en rivières ordinaires représentent des enjeux nettement moins évidents au regard de la dépense publique et des effets négatifs de la politique de destruction des ouvrages. Outre la difficulté à montrer un bilan satisfaisant, le saumon de l'Allier permet d'observer certains doubles discours et certaines pratiques à géométrie variable. L'actualité nous en donne quelques exemples : pressions politiciennes pour satisfaire les pêcheurs contre l'avis des scientifiques, report par EDF de l'aménagement du barrage le plus impactant du linéaire, rêve d'un "saumon-business" pas vraiment écologique…

http://www.hydrauxois.org/2016/10/le-sa ... ir-le.html

Une photo prise ce matin sur un parking d hotel, il y a du matos quand il sagit d aller identifier les prochaine proies

Bonjour,

le canot peut être utile avant d'araser le seuil !

Après arasement (du moins en plusieurs endroits que j'ai vus cet été), il suffit d'une paire de bottes, voire de tongs, pour se balader dans ce qui reste de la rivière

A propos de tongs ... Bonne soirée

dB-)