Protection de découplage
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Re: Protection de découplage.
Bonjour,
deux protections de découplage B.1 courantes et acceptées par ERDF sont :
- la MicroEner UM30-A (que je trouve très encombrante)
- la Schneider Micom P922 (plus compacte et moins coûteuse)
Ces deux protections comportent leur propre couvercle transparent et plombable, elles surveillent uniquement les trois tensions de phases (variation de fréquence, tension, ..) et il faut évidemment envoyer les trois phases via un petit disjoncteur triphasé, de même il faut une protection pour l'alimentation du module (le plus souvent en 24Vdc ou en 230 Vac)
N'oubliez pas bien sûr d'ajouter aussi deux embases d'essais normalisées, par exemple :
- 1 embase ABB Essailec tension, grise, cosses, avec couvercle plombable, type TC-E-C5A-2.2 : permet au technicien ERDF de raccorder le générateur triphasé variable de sa valise aux trois entrées tension de la protection de découplage
- 1 embase ABB Essailec polarité, bleue, cosses, avec couvercle plombable, type PC-E-C5A-8.8 : permet d'alimenter la protection de découplage et d'intercepter le signal de commande du contacteur de ligne
Ces embases Essailec existent aussi en version raccordement vissé arrière : codage VA au lieu de C5A
Tout ceci peut être soit intégré à l'armoire commune de puissance / régulation, soit placé dans un petit coffret annexe.
Cordialement
dB-)
deux protections de découplage B.1 courantes et acceptées par ERDF sont :
- la MicroEner UM30-A (que je trouve très encombrante)
- la Schneider Micom P922 (plus compacte et moins coûteuse)
Ces deux protections comportent leur propre couvercle transparent et plombable, elles surveillent uniquement les trois tensions de phases (variation de fréquence, tension, ..) et il faut évidemment envoyer les trois phases via un petit disjoncteur triphasé, de même il faut une protection pour l'alimentation du module (le plus souvent en 24Vdc ou en 230 Vac)
N'oubliez pas bien sûr d'ajouter aussi deux embases d'essais normalisées, par exemple :
- 1 embase ABB Essailec tension, grise, cosses, avec couvercle plombable, type TC-E-C5A-2.2 : permet au technicien ERDF de raccorder le générateur triphasé variable de sa valise aux trois entrées tension de la protection de découplage
- 1 embase ABB Essailec polarité, bleue, cosses, avec couvercle plombable, type PC-E-C5A-8.8 : permet d'alimenter la protection de découplage et d'intercepter le signal de commande du contacteur de ligne
Ces embases Essailec existent aussi en version raccordement vissé arrière : codage VA au lieu de C5A
Tout ceci peut être soit intégré à l'armoire commune de puissance / régulation, soit placé dans un petit coffret annexe.
Cordialement
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
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Re: Protection de découplage.
Bonjour,
Je n'utilise que la Micom monté dans un petit boitier avec les deux boites d'essai.
Cf doc ci-joint
Ne pas oublier de ramener au boitier ou de sortir ailleurs la position du contacteur de couplage, afin qu'ERDF valide la chaine de découplage.
Bonne journée
TG
Je n'utilise que la Micom monté dans un petit boitier avec les deux boites d'essai.
Cf doc ci-joint
Ne pas oublier de ramener au boitier ou de sortir ailleurs la position du contacteur de couplage, afin qu'ERDF valide la chaine de découplage.
Bonne journée
TG
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Re: Protection de découplage.
Bonjour
Je suis tombé sur un fabricant de protection :"ziehl"
qui fait une protection sous le nom UFR1001e. (Prix unitaire de liste: 399 € HT).
Ils ont un certificat en francais pour la VDE 126 et ils indiquent que c'est pour les générateurs.
Je vais prochainement proposer cette solution chez moi pour le renouvellement de CARDI (80kW en 2 machines connection BT).
Je compte de ne pas mettre de broches de vérification, puisque l'appareil a un bouton "test" qui lui permet
de tester les relais de sectionnement par l’intermédiaire des interrupteurs auxiliaires branchés dessus et afficher le temps de reaction des sectioneurs. Il y a un petit bouton qui peut être plombé afin de protéger les réglages.
Ceci me semble d’être une solution qui selon ERDF-NOI-RES_13E remplis les conditions :
Je considère donc que ERDF n'a pas à tester cet appareil puisqu'il est attesté par le fabricant conforme VDE 126-1-1/A1:2012-02 VFR 2014
Je vous tiendra au courant de mes retours...
Cordialement
Je suis tombé sur un fabricant de protection :"ziehl"
qui fait une protection sous le nom UFR1001e. (Prix unitaire de liste: 399 € HT).
Ils ont un certificat en francais pour la VDE 126 et ils indiquent que c'est pour les générateurs.
Je vais prochainement proposer cette solution chez moi pour le renouvellement de CARDI (80kW en 2 machines connection BT).
Je compte de ne pas mettre de broches de vérification, puisque l'appareil a un bouton "test" qui lui permet
de tester les relais de sectionnement par l’intermédiaire des interrupteurs auxiliaires branchés dessus et afficher le temps de reaction des sectioneurs. Il y a un petit bouton qui peut être plombé afin de protéger les réglages.
Ceci me semble d’être une solution qui selon ERDF-NOI-RES_13E remplis les conditions :
Code : Tout sélectionner
§ 2.7.2.3 Avantages
Cette protection incorporée à l'équipement est mise en service sans intervention du Distributeur. Elle nécessite
cependant une conformité qui doit être attestée par le fabricant.
Je vous tiendra au courant de mes retours...
Cordialement
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Re: Protection de découplage.
Bonjour,
Je doute que cette protection soit acceptée par "ERDF - Contrôle et Mesures".
Normalement prévue, en France, pour être utilisée avec les panneaux solaires.
Si accord il faudra prévoir les deux boites d'essais "ESSAILEC", "tensions" et "découplage" (polarité) qui sont nécessaires pour sa vérification par ERDF.
Mais plus prudent de se limiter à la MicroEner UM30-A ou la Schneider Micom P922.
Néanmoins, bonne chance . . .
Je doute que cette protection soit acceptée par "ERDF - Contrôle et Mesures".
Normalement prévue, en France, pour être utilisée avec les panneaux solaires.
Si accord il faudra prévoir les deux boites d'essais "ESSAILEC", "tensions" et "découplage" (polarité) qui sont nécessaires pour sa vérification par ERDF.
Mais plus prudent de se limiter à la MicroEner UM30-A ou la Schneider Micom P922.
Néanmoins, bonne chance . . .
Claude PERRET
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Re: Protection de découplage.
Merci MDT.
Fondamentalement la VDE en VFR2014 devrait être acceptée. La B1 et la VDE126 sont trés trés proches (La VDE semble d'ailleurs plus sécuritaire).
Attention toutefois a l'article que vous citez qui est trés orienté onduleur avec VDE intégrée. Dans la logique, le bon fonctionnement du boitier externe et des contacteurs associés devrait être contrôlée par ERDF (pas le boitier lui même mais le câblage qui va autour, et donc le bon fonctionnement d'ensemble).
Perret, vous avez certainement raison (CF post de Db d'il y a quelques temps) mais d'un autre coté, si les dinosaures d'ERDF ne veulent pas accepter les équipement qui sont pourtant spécifies aptes par leurs autorités supérieures, il y a quand même comme un problème d'inertie dans cette boutique...
Une cause de litige vient du fait que dans le document ERDF-NOI-RES_13E, il est écrit en 2.7.2 que la protection "est intégrée a un onduleur ou un sectionneur". Interprété de manière littérale, on peut comprendre que si le boitier n'est pas intégré par le fabricant à l'organe de coupure (c'est la le litige), ça ne rentre pas dans ce cadre. C'est le seule élément du document qui peut être vraiment bloquant. Pour le reste, il est écrit pour le solaire mais sans exclure les autres productions.
Je comprends que vis a vis des clients, il est difficile pour Db ou autres de perdre du temps à essayer de convaincre des murs, par contre d'un autre coté, pour ceux qui ont le temps (petites installations qui peuvent tourner en autonome...) ça vaudrait peut être le coup d'y aller car même s'il faut se battre pendant un an, ça permettra peut être de débloquer la situation. L'ennui c'est le cout engagé si ça n'aboutit pas...
Fondamentalement la VDE en VFR2014 devrait être acceptée. La B1 et la VDE126 sont trés trés proches (La VDE semble d'ailleurs plus sécuritaire).
Attention toutefois a l'article que vous citez qui est trés orienté onduleur avec VDE intégrée. Dans la logique, le bon fonctionnement du boitier externe et des contacteurs associés devrait être contrôlée par ERDF (pas le boitier lui même mais le câblage qui va autour, et donc le bon fonctionnement d'ensemble).
Perret, vous avez certainement raison (CF post de Db d'il y a quelques temps) mais d'un autre coté, si les dinosaures d'ERDF ne veulent pas accepter les équipement qui sont pourtant spécifies aptes par leurs autorités supérieures, il y a quand même comme un problème d'inertie dans cette boutique...
Une cause de litige vient du fait que dans le document ERDF-NOI-RES_13E, il est écrit en 2.7.2 que la protection "est intégrée a un onduleur ou un sectionneur". Interprété de manière littérale, on peut comprendre que si le boitier n'est pas intégré par le fabricant à l'organe de coupure (c'est la le litige), ça ne rentre pas dans ce cadre. C'est le seule élément du document qui peut être vraiment bloquant. Pour le reste, il est écrit pour le solaire mais sans exclure les autres productions.
Je comprends que vis a vis des clients, il est difficile pour Db ou autres de perdre du temps à essayer de convaincre des murs, par contre d'un autre coté, pour ceux qui ont le temps (petites installations qui peuvent tourner en autonome...) ça vaudrait peut être le coup d'y aller car même s'il faut se battre pendant un an, ça permettra peut être de débloquer la situation. L'ennui c'est le cout engagé si ça n'aboutit pas...
Centrale au fil de l'eau en autoconso. Turbines bricolées pour l'essentiel avec de la récup.
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Re: Protection de découplage.
Bonsoir,
il semble qu'il y a un inconvénient avec la VDE0126, c'est que la coupure doit se faire par deux contacteurs : le contacteur classique de couplage de la génératrice au voisinage du synchronisme PLUS un second contacteur en série pour la séparation du réseau.
Ces deux contacteurs peuvent être ouverts par le module VDE, qui en contrôle le fonctionnement et l'indépendance via des contacts auxiliaires.
Bon, les petits malins vont tout de suite passer par deux relais pour commander un unique contacteur de puissance, mais je doute que ce soit accepté.
Sur le coffret que j'avais réalisé il y a bientôt 2 ans, j'avais utilisé 2 contacteurs en série, mais la puissance était limitée à environ 36 kVA et les contacteurs n'étaient pas très coûteux.
Maintenant, si vous travaillez à 80 kW, 150 kW ou plus, le prix d'un contacteur fait réfléchir ! (personnellement, je les dimensionne toujours par précaution en AC3, même si ce n'est pas du vrai AC3, car je conçois la régulation pour que le contacteur se ferme au voisinage du synchronisme, et s'ouvre quand la turbine est quasiment fermée).
Donc à un moment, une protection VDE 0126 avec 2 contacteurs de puissance revient plus cher qu'une protection B.1 avec un seul contacteur !
PS : il est possible que je me trompe, j'avoue que je ne me suis pas plongé dans les mises à jour de la VDE 0126
dB-)
il semble qu'il y a un inconvénient avec la VDE0126, c'est que la coupure doit se faire par deux contacteurs : le contacteur classique de couplage de la génératrice au voisinage du synchronisme PLUS un second contacteur en série pour la séparation du réseau.
Ces deux contacteurs peuvent être ouverts par le module VDE, qui en contrôle le fonctionnement et l'indépendance via des contacts auxiliaires.
Bon, les petits malins vont tout de suite passer par deux relais pour commander un unique contacteur de puissance, mais je doute que ce soit accepté.
Sur le coffret que j'avais réalisé il y a bientôt 2 ans, j'avais utilisé 2 contacteurs en série, mais la puissance était limitée à environ 36 kVA et les contacteurs n'étaient pas très coûteux.
Maintenant, si vous travaillez à 80 kW, 150 kW ou plus, le prix d'un contacteur fait réfléchir ! (personnellement, je les dimensionne toujours par précaution en AC3, même si ce n'est pas du vrai AC3, car je conçois la régulation pour que le contacteur se ferme au voisinage du synchronisme, et s'ouvre quand la turbine est quasiment fermée).
Donc à un moment, une protection VDE 0126 avec 2 contacteurs de puissance revient plus cher qu'une protection B.1 avec un seul contacteur !
PS : il est possible que je me trompe, j'avoue que je ne me suis pas plongé dans les mises à jour de la VDE 0126
dB-)
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Re: Protection de découplage.
Cette disposition de la VDE0126 (qui semble globalement plus exigeante et sécuritaire que la B1) sert certainement à prévenir le dysfonctionnement d'un contacteur (A vérifier). J'ai eu supposé qu'ils aient fait ça pour que le boitier puisse être utilisé pour les installations pouvant fonctionner en ilotage (avec bascule automatique), car ce serait dans ce cas logique d'avoir les deux contacteurs, mais les schémas qu'on voit ici et là ne vont pas exactement dans ce sens.
Dans la mesure ou la B1 ne le demande pas, l'utilisation des relais avec un seul contacteur comme vous le dites devrait être conforme (même niveau de sécurité que la B1). Sinon certains boitiers VDE126 ne semblent pas pourvu des entrées de contrôle de l'action contacteur. Dans ce cas, la mise en série des deux contacts de commande est suffisante.
Est ce que ce sera accepté par les dinosaures, ça, comme vous le signalez, c'est une autre paire de manches!
Merci
Dans la mesure ou la B1 ne le demande pas, l'utilisation des relais avec un seul contacteur comme vous le dites devrait être conforme (même niveau de sécurité que la B1). Sinon certains boitiers VDE126 ne semblent pas pourvu des entrées de contrôle de l'action contacteur. Dans ce cas, la mise en série des deux contacts de commande est suffisante.
Est ce que ce sera accepté par les dinosaures, ça, comme vous le signalez, c'est une autre paire de manches!
Merci
Centrale au fil de l'eau en autoconso. Turbines bricolées pour l'essentiel avec de la récup.
Re: Protection de découplage.
Bonjour
La version que j'ai est en Allemand. La norme demande que le système doit être "Einfehlersicher" ce qui veut
dire "sur vis à vis des erreurs uniques". Pour un onduleur photovoltaïque ca dit que un des interrupteurs doit
être mécanique mais le deuxième peut être électronique (par. ex. égale des IGBT de contrôle de l'onduleur) ou autre choses. Les deux doivent être capable de couper le courant nominal de l'installation.
Cela exclut à priori de faire agir les deux appareils de mesure qui sont inclut dans le UFR1001E sur un seul contacteur de puissance.
Par contre il me semble que la solution suivant respecte les critères de la VDE 126-1-1:
- Le premier relais du UFR agit sur le contacteur de puissance
- Le deuxième relais agit sur mon électrovanne qui ferme l'arrive d'eau de la turbine comme ça arrête la production au bout de 5 sec.
Le premier a les caractéristiques requis en terme de rapidité (fermeture en 0.2s).
Le deuxième garantie que le système s’arrête même si le contacteur principale est cassé "Einfehlersicher" mais cela dure environs 5s. Je n'ai pas trouvé de signe comme quoi le performance doivent être garantie quand il y a une erreur qui c'est produit. Par contre il faut être capable de détecter que cette erreur c'est produit et ne pas redemarrer si ça arrive.
Je vais essayer de partir sur cette interprétation de la norme sachant que ce ne serait pas tellement logique d'accepter une installation style B1 avec un seul contacteur et refuser une installation VDE 126-1-1 qui en plus est redondant mais légèrement plus lent en cas de la première erreur.
le "gestionère de reseau" rien de plus. Si ils gèrent mal on peut remplacer le gerant. Si j'ai une installation qui respecte les critères techniques, ERDF ne peut pas la refuser!
Affaire a suivre ...
Cordialement
C'est effectivement le problème que je me suis posé, du coup je me suis procuré une copie de la VDE126-1-1.il semble qu'il y a un inconvénient avec la VDE0126, c'est que la coupure doit se faire par deux contacteurs : le contacteur classique de couplage de la génératrice au voisinage du synchronisme PLUS un second contacteur en série pour la séparation du réseau.
La version que j'ai est en Allemand. La norme demande que le système doit être "Einfehlersicher" ce qui veut
dire "sur vis à vis des erreurs uniques". Pour un onduleur photovoltaïque ca dit que un des interrupteurs doit
être mécanique mais le deuxième peut être électronique (par. ex. égale des IGBT de contrôle de l'onduleur) ou autre choses. Les deux doivent être capable de couper le courant nominal de l'installation.
Cela exclut à priori de faire agir les deux appareils de mesure qui sont inclut dans le UFR1001E sur un seul contacteur de puissance.
Par contre il me semble que la solution suivant respecte les critères de la VDE 126-1-1:
- Le premier relais du UFR agit sur le contacteur de puissance
- Le deuxième relais agit sur mon électrovanne qui ferme l'arrive d'eau de la turbine comme ça arrête la production au bout de 5 sec.
Le premier a les caractéristiques requis en terme de rapidité (fermeture en 0.2s).
Le deuxième garantie que le système s’arrête même si le contacteur principale est cassé "Einfehlersicher" mais cela dure environs 5s. Je n'ai pas trouvé de signe comme quoi le performance doivent être garantie quand il y a une erreur qui c'est produit. Par contre il faut être capable de détecter que cette erreur c'est produit et ne pas redemarrer si ça arrive.
Je vais essayer de partir sur cette interprétation de la norme sachant que ce ne serait pas tellement logique d'accepter une installation style B1 avec un seul contacteur et refuser une installation VDE 126-1-1 qui en plus est redondant mais légèrement plus lent en cas de la première erreur.
Si cette interprétation était correcte le UFR1001E (et les autres apparails du même style) ne devait pas exister car il n'est jamais intégré dans un onduleur. De toute manière cette intégration n'est pas demandé par la VDE126-1-1 qui parle de "... qui peut être potentionellement intégré dans l'installation".Une cause de litige vient du fait que dans le document ERDF-NOI-RES_13E, il est écrit en 2.7.2 que la protection "est intégrée a un onduleur ou un sectionneur". Interprété de manière littérale, on peut comprendre que si le boitier n'est pas intégré par le fabricant à l'organe de coupure (c'est la le litige), ça ne rentre pas dans ce cadre. C'est le seule élément du document qui peut être vraiment bloquant.
En tout cas ca m'énerve que nous discutons de ERDF comme si ils font la loi. C'est NOTRE RESEAU ELECTRIQUE et ERDF estJe comprends que vis a vis des clients, il est difficile pour Db ou autres de perdre du temps à essayer de convaincre des murs, par contre d'un autre coté, pour ceux qui ont le temps (petites installations qui peuvent tourner en autonome...) ça vaudrait peut être le coup d'y aller car même s'il faut se battre pendant un an, ça permettra peut être de débloquer la situation. L'ennui c'est le cout engagé si ça n'aboutit pas...
le "gestionère de reseau" rien de plus. Si ils gèrent mal on peut remplacer le gerant. Si j'ai une installation qui respecte les critères techniques, ERDF ne peut pas la refuser!
Affaire a suivre ...
Cordialement
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Re: Protection de découplage.
Bonjour,
Cette histoire de deux contacteurs m'a mis la puce à l'oreille.
Du coup j'ai fait l'étude afin d'avoir un coffret réglé d'usine (que je pourrais garantir) avec tout ce qui va bien dedans.
Dans le but de le commercialiser pour le bien de tous.
Effectivement, il faut bien une double coupure.
Les interprétations sur la détection d'erreur, tolère à priori (vu sur des onduleurs de 100Kw) que l'on ne regarde que les contacts auxiliaires
des contacteurs de puissance.
Si ces relais sont vendus, c'est bien pour être intégrés dans un onduleur ou autre équipement devant respecter la VDE126 1.1
Ils ont donc bien leur raison d'être.
Ma conclusion, c'est que comme Db le disait, on arrive à un cout supérieur à une B1 classique avec un micom ou autre.
Le seul avantage (à ce jour) c'est qu'il n'y a pas de contrôle de la protection. C'est une auto certification sans limite de durée.
@ MDT : l'arrêt par la fermeture d'électrovanne n'est pas bon, il y a une notion de temps maxi de découplage qui n'est pas respectée.
Eric
Cette histoire de deux contacteurs m'a mis la puce à l'oreille.
Du coup j'ai fait l'étude afin d'avoir un coffret réglé d'usine (que je pourrais garantir) avec tout ce qui va bien dedans.
Dans le but de le commercialiser pour le bien de tous.
Effectivement, il faut bien une double coupure.
Les interprétations sur la détection d'erreur, tolère à priori (vu sur des onduleurs de 100Kw) que l'on ne regarde que les contacts auxiliaires
des contacteurs de puissance.
Si ces relais sont vendus, c'est bien pour être intégrés dans un onduleur ou autre équipement devant respecter la VDE126 1.1
Ils ont donc bien leur raison d'être.
Ma conclusion, c'est que comme Db le disait, on arrive à un cout supérieur à une B1 classique avec un micom ou autre.
Le seul avantage (à ce jour) c'est qu'il n'y a pas de contrôle de la protection. C'est une auto certification sans limite de durée.
@ MDT : l'arrêt par la fermeture d'électrovanne n'est pas bon, il y a une notion de temps maxi de découplage qui n'est pas respectée.
Eric
Re: Protection de découplage.
Bonjour
Ce sont justement les contact auxiliaires qui sont reconnecté au relais de protection VDE126 1-1 qui servent à verifier que tous marche bien alors
qu'ils se trouvent pas dans la même armoire.
Le temps de decouplage est respecté par le fait que le vrai contacteur le respecte. Donc le respect de 0.2s n'est perdu que si il y a déjà une erreur present.
Par contre je ne perds pas la fonction de securité car il me reste l'electrovanne pour fermer la turbine (au bout de 5 sec).
Dans la norme VDE126-1-1 ca parle de comment tester les paramètres ... et je le respecte avec cette installation.
Ca parle aussi de teste de la redondance, et je le respecte aussi, car il n'y a pas de discussion sur la verification des performances
lorsque une erreur est déjà arrivé. Ca parle que il faut "ne pas perdre la fonction de securité!".
Si on regarde bien leur schemà avec les interrupteurs, ils prevoienent explicitement que les deux solutions de couper le jus ne sont
pas identique. Pour le photovoltaique ca agit sur l'onduleur, ce qui correspond dans une installation hydro d'agir sur le générateur.
J'imagine que normalement l'onduleur peut couper en moins que 0.2s (voir en quelque micro sec.), par contre il y a des diodes dans les IGBTs qui ne peuvent pas forcement arréter le currant
si par ex. la tension dans le reseau est plus élevé que la tension du cote DC donc l'onduleur ne peut pas non plus garantir les 0.2 sec dans tous les
cas de figures (e.g. surtension) mais cela est explicitment permis. J'en deduis donc que on ne demande pas à la redondance la même performance
mais seulement le respect de l'aspect de securité de pouvoir couper.
inclut. Je ne crois pas qu'on peut battre ca avec du micom ou autre. Même avec un contacteur en plus, le cout sera plus favorable car
il n'y a pas de contrôle de la protection de la part de ERDF et en plus dans ce cas on a encore une protection supplementaire c'est donc
une meilleure solution technique.
Une autre option pour respecter le 0.2s même pour la deuxième coupure sans contacteur supplementaire serait de faire jouer la deuxieme protection du UFR1001e sur le disjoncteur existant.
Par contre cela empecherait la reconnection automatique car il faudrait manuellement rearmer le disjoncteur.
Cordialement
La VDE126 1-1 ne demande pas necessairement que ce soit intégré dans un seul coffret. Ca peut très bien rester dans des armoirs séparé.Du coup j'ai fait l'étude afin d'avoir un coffret réglé d'usine (que je pourrais garantir) avec tout ce qui va bien dedans.
Ce sont justement les contact auxiliaires qui sont reconnecté au relais de protection VDE126 1-1 qui servent à verifier que tous marche bien alors
qu'ils se trouvent pas dans la même armoire.
J'ai bien compri ce raisonnement, mais je pense il ne faut pas sur-interpreter la norme VDE126-1-1.@ MDT : l'arrêt par la fermeture d'électrovanne n'est pas bon, il y a une notion de temps maxi de découplage qui n'est pas respectée.
Le temps de decouplage est respecté par le fait que le vrai contacteur le respecte. Donc le respect de 0.2s n'est perdu que si il y a déjà une erreur present.
Par contre je ne perds pas la fonction de securité car il me reste l'electrovanne pour fermer la turbine (au bout de 5 sec).
Dans la norme VDE126-1-1 ca parle de comment tester les paramètres ... et je le respecte avec cette installation.
Ca parle aussi de teste de la redondance, et je le respecte aussi, car il n'y a pas de discussion sur la verification des performances
lorsque une erreur est déjà arrivé. Ca parle que il faut "ne pas perdre la fonction de securité!".
Si on regarde bien leur schemà avec les interrupteurs, ils prevoienent explicitement que les deux solutions de couper le jus ne sont
pas identique. Pour le photovoltaique ca agit sur l'onduleur, ce qui correspond dans une installation hydro d'agir sur le générateur.
J'imagine que normalement l'onduleur peut couper en moins que 0.2s (voir en quelque micro sec.), par contre il y a des diodes dans les IGBTs qui ne peuvent pas forcement arréter le currant
si par ex. la tension dans le reseau est plus élevé que la tension du cote DC donc l'onduleur ne peut pas non plus garantir les 0.2 sec dans tous les
cas de figures (e.g. surtension) mais cela est explicitment permis. J'en deduis donc que on ne demande pas à la redondance la même performance
mais seulement le respect de l'aspect de securité de pouvoir couper.
Vue que j'ai trouve le UFR1001E neuf pour 100€ sur ebay, le cout total de la protection de reseau est inferieur à 200€ avec tous les composantesMa conclusion, c'est que comme Db le disait, on arrive à un cout supérieur à une B1 classique avec un micom ou autre.
inclut. Je ne crois pas qu'on peut battre ca avec du micom ou autre. Même avec un contacteur en plus, le cout sera plus favorable car
il n'y a pas de contrôle de la protection de la part de ERDF et en plus dans ce cas on a encore une protection supplementaire c'est donc
une meilleure solution technique.
Une autre option pour respecter le 0.2s même pour la deuxième coupure sans contacteur supplementaire serait de faire jouer la deuxieme protection du UFR1001e sur le disjoncteur existant.
Par contre cela empecherait la reconnection automatique car il faudrait manuellement rearmer le disjoncteur.
Cordialement