Forum de la petite hydroélectricité

Bonjour,

Belle pièce de musée . . .

Il existe une turbine similaire au Moulin de Vouzy, dans la Marne, opérationnelle. .
Et une autre, visible au Moulin de la Ville à Marle (Aisne) - Musée des temps barbares. Lien :
Musée des temps barbares

A déplacer, hors sujet ! mais où ?

Bonjour,

pour l'occasion j'ai pu voir se type de degrilleur fonctionner en Allemagne!! Vraiment impressionnant!!

Il est aussi horizontal comme les grilles ? des photos et vidéos vite qu'on se régale !!

PV

en PJ quelques documents concernant les grilles horizontales:
- la doc issue du site de Stromkarlen sur les grilles horizontales
- un projet monté par Stromkarlen concernant la centrale de Theusseret sur le Doubs à Goumois
- projet monté par Green Power Design concernant la centrale de Païchérou

Bonjour,

ça y est, l'adresse de ce BE a été ajoutée à la liste d'adresses !

Bon W.E.

dB-)

Bonjour,

Merci pour cet ajout DB!!
Les aiguilles à tricotées servent à ouvrir et fermer des clapets pour alimenter en eau la turbine???
Vraiment une jolie machine!!

Bonjour,

Les aiguilles à tricotées servent à ouvrir et fermer des clapets

Oui en effet, et en plus du tricot, comme c'est jour de lessive, on a pendu les 1/2 roues à alluchons pour les faire sécher

Bon W.E.

dB-)

Bonjour
Païcherou à Carcassonne, ce projet a été abordé lors de l'AG France Hydro à Arles.
C'est un "cas d'école" évoquant la compatibilité de subventions concernant la PAP à la montaison (uniquement) et le tarif de rachat H16.
Ce sujet a déjà été évoque dans le forum et certains émettaient des doutes à ce sujet...
Sauf que, et c'est là où le bas blesse, les projets en France ne sont pas tous soumis à la même égalité de traitement, nous sommes certes habitués
à ces différences d'approches et d'interprétations de nos administrations.
Dans ce cas, c'est l'agence de l'eau dont dépend le projet qui a toute latitude pour décider et appliquer son bon vouloir ou simplement la loi.
L'agence de l'eau dont dépend Païcherou à subventionné le projet, c'est légal et compatible, c'est très clair.
AEAG (Agence de l'Eau Adour Garonne) ne veut pas participer en se référant à une décision arbitraire idéologique de ne pas participer....
C'était juste une info qui méritait d'être donnée puisque ce projet a été cité ci-dessus.
Bonne journée à vous tous.

Patrice

patrice a écrit : ↑16 juil. 2018, 13:12 Sauf que, et c'est là où le bas blesse, les projets en France ne sont pas tous soumis à la même égalité de traitement, nous sommes certes habitués
à ces différences d'approches et d'interprétations de nos administrations.
Dans ce cas, c'est l'agence de l'eau dont dépend le projet qui a toute latitude pour décider et appliquer son bon vouloir ou simplement la loi.
L'agence de l'eau dont dépend Païcherou à subventionné le projet, c'est légal et compatible, c'est très clair.

Oui, néanmoins au sein d'une même agence de l'eau, je pense qu'il ne peut pas y avoir différence de traitement, en tout cas cela fait partie des choses à "tester" en justice.

a) Vous trouvez (au moins un) un cas similaire au vôtre, au sein du même SDAGE et du même Programme d'intervention, ayant bénéficié d'une aide agence de l'eau pour une passe à poisson.

b) En cas de refus de subvention chez vous, vous écrivez au préfet de bassin (copie au directeur de l'AE), en faisant observer qu'il y a inégalité manifeste des citoyens devant les charges publiques.

c) Si rien ne se passe, contentieux.

Il me paraît douteux que le droit français permette à des agents administratifs d'accorder ou de ne pas accorder des aides publiques selon leur bon vouloir. Mais la difficulté est de rassembler les cas connus de subventions favorables sur le même basin, même SDAGE, même PI, car c'est cela que le juge administratif appréciera.

Bonjour,
Une association de défense de seuil (seuil non producteur) aimerait avoir des infos sur le cabinet OTEIS (c'est apparemment le bureau de Montpellier ou à défaut éventuellement celui de Toulouse). C'est une entreprise d'implantation nationale voire internationale (site internet).

Ce bureau d'étude a réalisé à la demande du syndicat une étude (pas encore totalement achevée) plutôt très favorable à un abaissement des seuils. Il est proposé de baisser le seuil d'environ 1,7 m, soit de la moitié de sa hauteur. Pour maintenir l'usage agricole, des pompes seraient installées (droits d'eau historique FdT de 800 L/s). Une passe "à macro pieux" serait installée. Reprise des berges. Déplacement de réseaux... Des millions d'€ de budget.

L'option maintien du seuil est assez délirante : passe à poisson sur 60 m au moins, 3 clapets de 10 m de large pour les sédiments (alors qu'aujourd'hui, il n'y a pas une seule petite vanne).

En tout, 4 seuils hauts (>3m de chute) sont concernés. Module 8 m3/s environ. L'association a découvert que 3 seuils sont référencés comme ayant un intérêt hydroélectrique (DREAL Languedoc Roussillon, 2011). Liste 1 & Liste 2 : Sédiments et Anguilles puis ajout très récent de l'Alose et de la Lamproie (en conquête de frayéres possibles car "présence historique" très hypothétique ! ).
3 seuils supposés communaux et 1 propriété d'une ASA d'irrigants.

3 de ces seuils ont des siécles existence (même s'ils ont été reconstruit plusieurs fois) dont un est même documenté comme un milléaire.

Si quelqu'un connait ce bureau d'étude ou en a entendu parler (en bien comme en mal)...

Je transmettrais aux intéressés.

Cordialement,
Arago

Bonjour,
Ce post n'a pas suscité beaucoup de réponse...

J'ai eu part ailleurs quelques "retours" dont un positif :
- un projet d'équipement avec passe à poissons. Sans plus de retour sur sa réalisation.

- un projet d'arasement d'un seuil. Un second usage du seuil, rive opposée, devait se "débrouiller" pour avoir son eau. Sans plus de retour sur la réalisation.
- un projet d'abaissement de plusieurs seuils sur une même rivière. Le dossier comporterait : une confusion dans les noms des passes, des propositions de solutions de maintien démesurées et ridicules (passe disproportionnée car pas forcement d'adaptée à la situation, clapets disproportionnées à l'enjeux), une remise en cause des nappes phréatiques alimentant plus de 100 000 hab. connue dès le début (!), un enjeu -potentiel- sur pont d'une liaison internationale (pas plus d'info sur ce point), des enjeux de "potentiels prioritaires" hydroélectriques (200 kw) oubliés... Les travaux auraient bloqués par la DDT.

- un dernier retour qui ne concerne pas le monde des rivières : un chantier de BTP civil, à Paris, qualifié HQE. Avant de reconstruire, il fallait démolir l'existant (par Bouygues). Résultat, le chantier de démolition est bloqué en urgence par ... l'Autorité de Sureté Nucléaire ASN. La HQE (haute qualité environnementale) finit en INES niveau 1... (INES va 0 "écart de sécurité" à 7 "accident grave").
C'est donc un exploit international.