Remise en route roue au fil de l'eau Marle (02) roue et génératrice
Publié : 15 avr. 2018, 20:52
Bonjour,
Tout d'abord merci à Didier Beaume pour sa ténacité et sa patience. La violence de ces attaques sont un vrai traumatisme qui peut porter au découragement. (Au passage, salutations d'un ex-spinalien qui dans une vie antérieure a travaillé 6 ans à Eloyes)
Je reposte sans délais trois messages déposés la semaine pour lesquels les conseils recus de la part de G, de Turbot et de Dhyne s'avéraient particulièrement précieux. Turbot et Dhyne, vous serait-il possible de me répondre à SVP à nouveau car je n'avais pas pris ma peine de les éditer.
Message 1
Voilà un moment que je planche sur un projet de mise en route de la roue de notre moulin situé à Marle dans l'Aisne (Serre affluent de l'Oise). Certes, il faut vraiment être un peu obstiné, vu les contraintes techniques, pour créer une production aussi symbolique au regard de la complexité du chantier. Néanmoins cela avance tout doucement
Hauteur de chute : 10 cm – hé oui, cela existe
Règlement d’eau décrivant une roue de H 2,86m et l 1,71 Puissance escomptée +/-1KW
Je bénéficie des conseils de 2 parrains avertis : Gé et Claude Perret.
Je soumets ce projet au forum dans la mesure ou la direction des territoires, après un an de démarches, vient de juger de sa régularité. (Déclaration de travaux du fait de l’implantation de 2 supports dans le lit)
Le règlement d’eau (1862) prévoyait la transformation de l’ancienne roue fixe en roue levante vu le risque important de crue. (Le risque de crue devrait être prochainement atténué par la création, quelques km amont, d’un bassin de rétention). Les travaux n’ont probablement jamais été réalisés et il ne reste aucun vestige au point de ne pas savoir où elle se situait.
La DDT étant ouverte sur ce point, je vais pouvoir la positionner de manière à utiliser un petit seuil naturel présent sur la rivière d’une hauteur de chute +/- égale à 30 cm.
Le débit est très variable mais je devrais pouvoir « ramener » 1 mètre cube seconde (et plus en hiver et au printemps) à une vitesse de 1,5 mètre/seconde.
Bien entendu, il s’agit d’une roue au fil de l’eau ce qui règle la question d’une passe à poisson, de la libre circulation des eaux et sédiments, …
Le problème de roue levante a été résolu en imaginant une roue mobile fixée sur un cadre qui peut être mise en deux positions :
- Une position de travail ou elle est avancée dans le courant
- Une position de repos où elle est effacée dans une loge intégrée à la berge
Ce chariot à la forme d’un micro-canal destiné à réduire au maximum les pertes de charges.
Il est doté d’une double grille. Le seconde est mobile pour l’évacuation des feuilles mortes.
J’ai prévu une PMG très basse vitesse 1KW à 50 tours (trouvée sur le bon coin) qui alimentera une résistance située dans le ballon tampon de l’installation de chauffage central.
Vos réactions sont les bienvenues et je les attends avec grand intérêt.
Par la suite j’aurais essentiellement des questions sur la partie électrique (protection, résistance)
Merci à vous
Benoît
Message 2
Bonjour Turbot,
Merci pour vos encouragements et votre avis.
Mon obstination, c’est de penser qu’un moulin sans transformation d’énergie n’est plus un moulin.
Donc, c’est vrai que c’est un peu une danseuse par rapport à laquelle il ne faut pas attendre de retour d’investissement financier.
Il se situe plus dans le fait de redonner vie au site, de créer un peu de passage dans une région qui connait les maux de la ruralité et occasionnellement de faire quelques actions de sensibilisation pédagogique sur les enjeux environnementaux, en cours et à venir, auprès de quelques scolaires.
C’est certes compliqué d’où la nécessité de limiter les risques qui peuvent l’être.
Effectivement, j’ai tablé de mon côté sur 5 à 6 tours minimum avec un couple relativement important (Je suis plus intuitif qu’expert). Et heureusement que mon beau-frère est professionnel de Solidworks et concepteur de machine tournante.
Une première remarque qui m’est faite concerne le profil des aubes, point crucial en matière de rendement. Je suis impatient d’avoir des avis sur la question.
En fond de chariot, j’ai prévu une tôle réglable pour optimiser l’installation une fois en situation (inclinaison 4%)
Mon premier plan n’est probablement pas suffisant notamment pour comprendre le sens du courant.
J’en joint donc un deuxième.
Bien cordialement
Benoît
Message 3
J’ai eu l’occasion de présenter ces derniers jours notre projet de remise en route d’une roue au fil de l’eau à Marle dans l’Aisne. Je reste très à l’écoute de conseils qui pourraient m’être donnés sur le profil des pales.
J’ouvre un autre sujet concernant la génératrice que j’ai trouvé :
PMG Fournisseurs/Importateur Turbine et Alternateur à 39 Clairvaux les Lacs
5kw, 50 Hz, 250T/minute et 400V triphasé en vitesse nominale, 24 pôles, refroidissement naturel
1KW, 10 Hz, à 50T/mn et 80 V
Aimants permanents Néodyme-Fer-Bore ou NdFeB de classe 40SH / 1.2 à 1.29 Tesla, annoncé comme gardant leur force magnétique jusqu’à 150° contre 80° pour un NdFeB basique ;
Rendement jusqu’à plus de 96 % selon puissance et vitesse de rotation
Une petite manivelle montée provisoirement sur l’axe permet d’allumer quelques ampoules dès que je commence à l’actionner.
La finalité est d’alimenter une résistance dans le ballon tampon du chauffage central.
A ce stade, j’ai quelques questions pour lesquelles je sollicite la bonne volonté des experts :
- En été, je souhaite avoir la possibilité de basculer la transmission vers un petit broyeur.
Que se passe-t-il si je laisse tourner la génératrice découplée de la résistance. Dis autrement, est ce que la génératrice peut tourner sans dommage à vide ou dois-je à chaque fois déposer la courroie qui entraine la génératrice (poly V) ?
- Avant de définir la multiplication finale, je serai bien sûr amené à procéder à des essais. L’hypothèse est d’1 bon KW en condition optimum. Selon le cas, puis-je prévoir une résistance de 3 Kw et récupérer le Kw produit de façon optimum ou dois-je tendre vers le Kw attendu au niveau de la résistance?
- Au cas où des conditions optimums conduirait à produire momentanément plus que la puissance de la résistance, que se passe-t-il ? Fait-elle fusible ou freine-t-elle la roue ?
- Y a-t-il un dispositif de protection à prévoir ?
Merci beaucoup pour votre aide
Benoît
Tout d'abord merci à Didier Beaume pour sa ténacité et sa patience. La violence de ces attaques sont un vrai traumatisme qui peut porter au découragement. (Au passage, salutations d'un ex-spinalien qui dans une vie antérieure a travaillé 6 ans à Eloyes)
Je reposte sans délais trois messages déposés la semaine pour lesquels les conseils recus de la part de G, de Turbot et de Dhyne s'avéraient particulièrement précieux. Turbot et Dhyne, vous serait-il possible de me répondre à SVP à nouveau car je n'avais pas pris ma peine de les éditer.
Message 1
Voilà un moment que je planche sur un projet de mise en route de la roue de notre moulin situé à Marle dans l'Aisne (Serre affluent de l'Oise). Certes, il faut vraiment être un peu obstiné, vu les contraintes techniques, pour créer une production aussi symbolique au regard de la complexité du chantier. Néanmoins cela avance tout doucement
Hauteur de chute : 10 cm – hé oui, cela existe
Règlement d’eau décrivant une roue de H 2,86m et l 1,71 Puissance escomptée +/-1KW
Je bénéficie des conseils de 2 parrains avertis : Gé et Claude Perret.
Je soumets ce projet au forum dans la mesure ou la direction des territoires, après un an de démarches, vient de juger de sa régularité. (Déclaration de travaux du fait de l’implantation de 2 supports dans le lit)
Le règlement d’eau (1862) prévoyait la transformation de l’ancienne roue fixe en roue levante vu le risque important de crue. (Le risque de crue devrait être prochainement atténué par la création, quelques km amont, d’un bassin de rétention). Les travaux n’ont probablement jamais été réalisés et il ne reste aucun vestige au point de ne pas savoir où elle se situait.
La DDT étant ouverte sur ce point, je vais pouvoir la positionner de manière à utiliser un petit seuil naturel présent sur la rivière d’une hauteur de chute +/- égale à 30 cm.
Le débit est très variable mais je devrais pouvoir « ramener » 1 mètre cube seconde (et plus en hiver et au printemps) à une vitesse de 1,5 mètre/seconde.
Bien entendu, il s’agit d’une roue au fil de l’eau ce qui règle la question d’une passe à poisson, de la libre circulation des eaux et sédiments, …
Le problème de roue levante a été résolu en imaginant une roue mobile fixée sur un cadre qui peut être mise en deux positions :
- Une position de travail ou elle est avancée dans le courant
- Une position de repos où elle est effacée dans une loge intégrée à la berge
Ce chariot à la forme d’un micro-canal destiné à réduire au maximum les pertes de charges.
Il est doté d’une double grille. Le seconde est mobile pour l’évacuation des feuilles mortes.
J’ai prévu une PMG très basse vitesse 1KW à 50 tours (trouvée sur le bon coin) qui alimentera une résistance située dans le ballon tampon de l’installation de chauffage central.
Vos réactions sont les bienvenues et je les attends avec grand intérêt.
Par la suite j’aurais essentiellement des questions sur la partie électrique (protection, résistance)
Merci à vous
Benoît
Message 2
Bonjour Turbot,
Merci pour vos encouragements et votre avis.
Mon obstination, c’est de penser qu’un moulin sans transformation d’énergie n’est plus un moulin.
Donc, c’est vrai que c’est un peu une danseuse par rapport à laquelle il ne faut pas attendre de retour d’investissement financier.
Il se situe plus dans le fait de redonner vie au site, de créer un peu de passage dans une région qui connait les maux de la ruralité et occasionnellement de faire quelques actions de sensibilisation pédagogique sur les enjeux environnementaux, en cours et à venir, auprès de quelques scolaires.
C’est certes compliqué d’où la nécessité de limiter les risques qui peuvent l’être.
Effectivement, j’ai tablé de mon côté sur 5 à 6 tours minimum avec un couple relativement important (Je suis plus intuitif qu’expert). Et heureusement que mon beau-frère est professionnel de Solidworks et concepteur de machine tournante.
Une première remarque qui m’est faite concerne le profil des aubes, point crucial en matière de rendement. Je suis impatient d’avoir des avis sur la question.
En fond de chariot, j’ai prévu une tôle réglable pour optimiser l’installation une fois en situation (inclinaison 4%)
Mon premier plan n’est probablement pas suffisant notamment pour comprendre le sens du courant.
J’en joint donc un deuxième.
Bien cordialement
Benoît
Message 3
J’ai eu l’occasion de présenter ces derniers jours notre projet de remise en route d’une roue au fil de l’eau à Marle dans l’Aisne. Je reste très à l’écoute de conseils qui pourraient m’être donnés sur le profil des pales.
J’ouvre un autre sujet concernant la génératrice que j’ai trouvé :
PMG Fournisseurs/Importateur Turbine et Alternateur à 39 Clairvaux les Lacs
5kw, 50 Hz, 250T/minute et 400V triphasé en vitesse nominale, 24 pôles, refroidissement naturel
1KW, 10 Hz, à 50T/mn et 80 V
Aimants permanents Néodyme-Fer-Bore ou NdFeB de classe 40SH / 1.2 à 1.29 Tesla, annoncé comme gardant leur force magnétique jusqu’à 150° contre 80° pour un NdFeB basique ;
Rendement jusqu’à plus de 96 % selon puissance et vitesse de rotation
Une petite manivelle montée provisoirement sur l’axe permet d’allumer quelques ampoules dès que je commence à l’actionner.
La finalité est d’alimenter une résistance dans le ballon tampon du chauffage central.
A ce stade, j’ai quelques questions pour lesquelles je sollicite la bonne volonté des experts :
- En été, je souhaite avoir la possibilité de basculer la transmission vers un petit broyeur.
Que se passe-t-il si je laisse tourner la génératrice découplée de la résistance. Dis autrement, est ce que la génératrice peut tourner sans dommage à vide ou dois-je à chaque fois déposer la courroie qui entraine la génératrice (poly V) ?
- Avant de définir la multiplication finale, je serai bien sûr amené à procéder à des essais. L’hypothèse est d’1 bon KW en condition optimum. Selon le cas, puis-je prévoir une résistance de 3 Kw et récupérer le Kw produit de façon optimum ou dois-je tendre vers le Kw attendu au niveau de la résistance?
- Au cas où des conditions optimums conduirait à produire momentanément plus que la puissance de la résistance, que se passe-t-il ? Fait-elle fusible ou freine-t-elle la roue ?
- Y a-t-il un dispositif de protection à prévoir ?
Merci beaucoup pour votre aide
Benoît