Le soutien de François Bazard à l'association "Stop Décharges"
Après le député Christian Franqueville, le conseiller général de Dompaire s'est dit opposé au projet de centre d'enfouissement technique sur le canton.
EPINAL.- S'estimant tenus à l'écart de toute information concernant l'avant projet relatif à la création par la société Onyx d'un centre d'enfouissement technique à Dompaire, les adhérents de l'association "Stop Décharges", ne baissent pas la garde. Forts des 3 700 pétitions recueillies à ce jour, ils viennent d'obtenir le soutien du conseiller général François Bazard.
Une délégation reçue le 26 avril à la préfecture
Lors d'une entrevue hier après-midi, ils lui ont demandé dans le cadre de ses fonctions de maire de la commune, de voter une délibération allant dans le sens d'un refus de toute implantation. Une décision s'appuyant sur les principes de respect de l'environnement et de développement du milieu rural.
"Depuis le mois de décembre "Stop Décharges" lutte contre l'arrivée de la future poubelle des Vosges dans les grands bois de Dompaire" note le président de l'association François Martin. "Ces quatre mois et demi nous ont permis d'aller à la rencontre des habitants de 26 communes sur les 30 que compte le canton. Il y a une semaine la préfecture a confirmé que depuis le 10 mars, Onyx a déposé un avant-projet pour la création d'une gigantesque décharge. Selon notre souhait, le secrétaire général de la préfecture nous accordera une audience le mercredi 26 avril
Au cours de cette réunion, la délégation demandera une copie des études déposées, tout en rappelant la loi de 1992, interdisant l'enfouissement d'ordures ménagères à l'horizon 2002. Elle pèsera par ailleurs de tout son poids, en vue de la révision en cours du plan départemental d'élimination des déchets, en préconisant les méthodes alternatives existant.
Enfin " Stop Décharges " se fera l'avocat des populations concernées. Pour François Martin en effet, "il n'est pas pensable que la préfecture autorise la création de ce pôle de nuisance, si les conseils municipaux des communes intéressées y sont opposées".