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CHRONOLOGIE :
13 AVRIL 2000 :
Réunion extraordinaire du bureau pour avoir une réponse à la hauteur de la non transparence qui entoure de plus en plus ce projet. La suite ne s'est pas fait attendre !.
15 AVRIL 2000 :
M. Franqueville, Député des Vosges, invite une délégation de Stop Décharges pour lui apporter son soutien … sur le projet de Dompaire.
20 AVRIL 2000 :
Stop Décharges est reçue par M. Bazard, Conseiller Général et Maire de Dompaire qui prend clairement et fermement position contre le projet de poubelle d'ONYX.
26 AVRIL 2000 :
M. Theuil, Secrétaire Général de la préfecture, reçoit une délégation de Stop Décharges pour réaffirmer qu'ONYX n'a toujours pas déposé de dossier en préfecture !!! Il confirme cependant qu'un projet de décharge existe et qu'il a été présenté à l'opérateur départemental .
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Que de monde ce vendredi 17 mars ! Il a fallu ajouter des chaises pour que les quelque 300 personnes puissent s'asseoir afin d'assister à la première assemblée générale de Stop Décharges co-animée par Gilles Lapierre et François Martin. Après le rapport d'activité présenté par le président (réunions tenues, communes ayant apporté un soutien à notre démarche, tract et diverses rencontres…), ce fut l'occasion pour Jean Luc Bazard (trésorier) de présenter le bilan financier ( 20 000 F en caisse au bout de 3 mois d'activité pour à l'époque 616 adhérents !). S'ensuivirent 6 interventions : - Jean Claude Noirclère, vice président, rappela les méthodes pour produire moins de déchets (il faut limiter les emballages et, dès la conception des produits et des emballages il faut penser recyclage, réparation, valorisation…) ainsi que les méthodes alternatives pour le traitement des déchets (ramassage sélectif, recyclage, thermolyse…). - Jean François Thomas, membre du bureau, montra par l'exemple (croquis, tableaux) que même si on ne peut pas tout de suite, par un coup de baguette magique, limiter les emballages et agir sur la production, on peut si on veut, valoriser, recycler, réparer … de 80 à 85 % des déchets actuellement produits, ce qui réduirait voire anéantirait tout projet de gigantesque décharge dans les Vosges. - Christian Hégé, vétérinaire et membre de l'association, s'inquiéta ouvertement des conséquences désastreuses d'un Centre d'Enfouissement Technique sur toute la
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filière agroalimentaire dans le canton de Dompaire. Dans ce secteur où la densité d'élevage bovin est très forte, un tel pôle de nuisance fera perdre à coup sûr l'image de produits sains et naturels et donc probablement des débouchés commerciaux ! - Renaud Coquillat, agent immobilier, parla lui de désastre programmé car les gens qui rachètent des maisons dans le canton sont souvent des gens de la ville qui choisissent la campagne pour la qualité de vie, l'air pur… Avec une poubelle en plein milieu, c'est l'image même du canton qui est menacée, qui voudrait venir habiter à côté ??? - Christian Horm, habitant de Valleroy-aux-saules, expliqua la bataille qu'il avait gagnée (avec une association) contre une industrie (particulièrement polluante) en Moselle. «Il faut rester unis et déterminés, c'est le seul moyen de gagner. J'étais de la bataille dans l'est mosellan, et bien je peux vous le dire ce soir, je serai également de cette bataille … que nous pouvons gagner !!!» - Denis Forterre, habitant de Doncière (à côté de Ménarmont), raconta les nuisances et la vie au quotidien près de l'actuelle poubelle des Vosges, avant d'apporter son soutien franc et massif à Stop Décharges. «Vous avez raison de vous battre, il faut sortir de la préhistoire, on peut et on doit faire autrement. C'est en se battant que l'on fera avancer les choses, que l'on pourra forcer les industriels et les pouvoirs publics» .
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La position de M. le Député est claire, il est opposé au projet d'ONYX de décharge à Dompaire «vu les risques (pour les nappes phréatiques, les cours d'eau, l'agriculture…) pour Dompaire et ses environs en cas d'implantation de ce dépotoir sur une butte.…» même s'il trouve normal de continuer à faire des trous pour enfouir des déchets et ce, malgré la loi de 1992 ! De plus, nous a-t-il affirmé, «on ne peut pas faire ce genre d'installation dans le dos et surtout contre l'avis de tout un canton». Nous lui avons demandé de déposer un projet de loi pour imposer aux industriels et à la grande distribution de prendre le problème des déchets à la source c'est à dire : - Limiter les emballages et les déchets. - Agir dès la conception des produits et des emballages(facilement réparables, recyclables, valorisables…).
Affaire que nous ne manquerons pas de suivre !
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