Bonjour
Merci pour ces commentaires.
le gain mécanique se fait au prix d'une électronique extrêmement complexe.
Certe, le control est complexe. La complexite coté électronique pour une turbine de 100kW se resume a:
- 4-8 circuit d'evaluation de microcontrolleur (style
http://fr.rs-online.com/web/p/mikrocont ... n/7458434/ à 13€ piece)
- 30-40 Circuits de "6-pack" de IGBT pour electromenager (7€-12€) piece
- une bonne dose de condensateurs pour stabilisé la tension continue
- un onduleur ou actif front-end pour convertir le courrant continue en 3 phasé 400V
- quelques capteurs de distance (et eventuellement thermique pour protection des bobines)
Donc un projet passionnant, mais je pense bien au delà des possibilités de calcul, modélisation, ou prototypage mécanique et électronique d'une personne seule, mais plutôt du domaine d'un laboratoire, d'une faculté ou d'une grosse entreprise. Vous vous attaquez là à un énorme poisson qui n'est pas encore dans l'assiette, au moins celui là ne passera pas dans les grilles d'une micro centrale !
J'ai pense à proposer la partie "controle" comme sujet de recherche pour des grandes ecoles en éléctronique (projet fin d'etude ou autre).
C'est assez passionant comme sujet pour les étudiant en control et automatisme, un peu comme faire voler un train en suspension magnetique.
Sinon j'ai acces à des outils de simulations FE et dynamique des fluides si il faut. Ce qu'il me manque ce sont plustot les capacités de fabrication.
Voila queles vues d'un modele FE de la turbine:
Turbine_exterior_generator.png
Le roteur est en tole inox. Au centre une "axe" qui n'est pas guidé. La section plat en anmont sera face à l'axe du cercle des directrices, si celles-ci sont
axiales. Sinon l'axe aura plus une forme d'obus. Sur l'anneau autour de l'helice ce trouvent les sections en fers magnetique.
Vue du roteur seule:
Turbine_rotor.png
Dans la section on voit bien le stator avec les bobines et le rotor qui n'a que des petites bout de fers(en lamelles) colles sur un anneau non-magnetique (en tole inox).
Turbine_cut.png
Autre problème de cette technologie, les vibrations et le bruit : le fait que la réluctance soit variable (entrefer variable, contrairement à une machine asynchrone) génère beaucoup de vibrations à basse vitesse avec une machine comportant peu de phases (1, 2, 3), et bien sûr moins de vibrations à haute vitesse avec une machine à 4, 5 ou 6 phases, mais le prix de l'électronique s'envole alors !
J'ai pense aussi au bruit, c'est pourquoi je penche pour une solution à beaucoup de poles (40? ).
Mon raisonnement est le suivant: Il faut passer le courant actif et reactif dans les bobines, il me faut donc des IGBT pour un courrant donnée.
Les prix par ampere des IGBT est très non-lineaire: Si on reste dans la gamme du electromenager (<20A <10kW) on trouves des cirquits
déjà tout integre avec driver etc. qui se connectent directement sur les microcontrolleurs à bas prix. Du coup je ne peut pas avoir plus que 20A par phase.
J'ai donc interet d'avoir beaucoup de phases. Cela permet aussi de mieux controller la position de l'hélice.
L'option de controller tous les degrées de liberté de l'hélice par le génerateur n'est pas obligé. On pourrait rajouter une axe pour tenir la direction radiale
mais garder quand même l'effort axiale (qui est le seule qui est vraiement important) dans la suspension magnetique.
Le seul intérêt du SRM sur le moteur asynchrone est le contrôle de la position angulaire, à part ça les coûts de fabrication sont très semblables entre les deux, mais le moteur asynchrone a l'avantage d'être relié directement au secteur, sans électronique, ce qui explique sa popularité.
C'est vrais pour une turbine classique. Pour mon concepte il me faut controller la force magnetique de toute manière et aussi la frequence de rotation.
On est donc obligé de passer par un variateur de fréquence et du coup on peut aussi bien prendre un générateur SRM qui a quand meme
l'avantage que le rotor est quasi incassable (pas de bobines ni aimants). Dans le SRM on peut controller le flux pole par pole et donc varier
la force axiale a chaque endroit different. Pour un génerateur asynchrone ca me semble plus dur à gérer puisque une partie du flux vienne du rotor.
L'autre avantage est l'absence d'engrainage.
Je n'aime pas l'idee des aimant permanents dans l'eau, car je suis sur que apres quelques semaines d'utilisation je trouverais plein de debris magnetique colle entre le rotor et le stator.
Pour une turbine hydraulique, des guidages mécaniques "de secours" me semblent indispensables en cas de panne électrique : avec l'eau qui arrive à flots, il faudra bien maintenir la roue, sans faire d'étincelles, le temps de couper l'eau.
Mon concepte prevoit des blocs en plastique de chaque coté de manière à ce que l'hélice se pose dessus en frottant mechament (etant donnée que la vitesse
à l 'extierieur est elevé). Très probablement la frottement sera suffisant pour arreter la rotation au bout d'un certaint temps.
Quand ca arrive les blocs en plastique vont s'user, mais ca pourrait se remplacer apres un certain nombe de atterissages non controllé.
Ce à cause de ce cas que je suis favorable à une version double reglage avec directices qui peuvent fermer le flux. Mais cela rajoute encore la complexité.
Je suis concient que le développement de cette turbine demande un certain temps, mais le concepte me plait pour sa simplicité finale une fois
que le dévélopement est fini.
Par exemple le génerateur pourrait simplement se faire à partir de bandes de tole de transformateur qui est géneralement déjà livre en bobine quand ca sort de l'usine.
Il faut juste les rebobiner au bon diametre (2 bobines), coller ensemble avec de l'epoxy et decouper une de bobines radialement en morceau de gateau.
Ensuite les bobines en cuivre seront rouler autour des morceau "de gateau" et l'ensemble positioné au bon endoit et coulé dans
l'epoxy . Pas besoin de forme speciale pour les toles ni de bobinage compliqué (mais il faudrait une surface bien plane pour couler l'epoxy).
Pour cette turbine on pourrait vraiement tout faire soit-même, meme le générateur.
En plus la turbine pourrait tres bien s'installer immerger dans un digue à l'extérieur puisqu'il n'y a pas d'equipement à proteger (du coup cette histoire
de bruit sera moins important). L'angle de l'axe de turbine pourrait etre incliné aussi (style VLH) pour minimiser le genie civile
et par rapport à la VLH il n'y a pas de pompe huile pour le verin, pas de compresseur et secheur d'air, pas de joint tournant à remplacer et le poids
sera divisé par 2 pour la meme puissance (mais je vise des puissance beaucoup plus petit entre 5kW et 100kW).
Cordialement