Forum de la petite hydroélectricité

Bonjour,

un agneau (du Cameroun) est né il y a quelques jours, super !


Bon, cette petite troupe broute nettement moins que les quelques moutons que j'avais il y a quelques années, et il faut surveiller les chèvres naines qui sont de vrais acrobates, mais c'est sympa.

Bonne soirée

dB-)

Merci pour ces informations @DB
Avec mon associé nous y réfléchissions, nous parlions de chèvres (mais la race nous était à ce jour inconnu).
Je vais suivre l'évolution de votre nouvelle famille
Devez vous faire venir un vétérinaire pour tout ce qui vérmifugage et autres soins?

Cordialement.

Bonjour,
nous avons des chèvres naines (un élevage même, dans le Sud Ouest) et elles font un superbe travail d'entretien. Seul bémol : il faut protéger les arbres de petits diamètres sans quoi elles rongent l'écorce et le tuent.

Bonjour,

Devez vous faire venir un vétérinaire pour tout ce qui vérmifugage et autres soins?

Pour l'instant je n'ai pas fait appel au vétérinaire et je ne pense pas le faire, j'ai l'impression que ça se passe assez bien :

- la "bergerie" est bien ventilée et au sec
- je nettoie le sol et change la paille environ 1 fois par mois
- le terrain est assez sec
- les animaux sont en forme, dynamiques et naturellement propres, sociables
- je les change d'endroit de temps en temps
- pour l'instant pas de diarrhée, juste une abondance de petites billes !
- alimentation assez variée : herbe (quantités d'espèces), lierre, branches de fruitiers, noisetiers, troènes, rosiers, etc..
- un pain de "sel" en libre service, un seau de complément alimentaire de même
- de temps en temps un peu de foin sec, ou d'herbe tondue et séchée, ou une ou deux poignées de granulés de luzerne ou autre
- deux ou trois points d'eau, dont une gamelle d'eau fraiche changée tous les jours

Il y a quelques années j'ai eu des moutons "ordinaires" qu'il fallait tondre (corvée !) et protéger des mouches (qui pondent des œufs dans la laine), mais là pas de laine donc pas de tonte, et quasiment plus de mouches ! Je suis dans une région de céréaliers (plaine à l'ouest d'Epinal, culture intensive de blé, orge, maïs, ...) et d'éleveurs, et il n'y a hélas quasiment plus d'insectes (ni d'oiseaux) ! Trop de drainages, suppression des zones humides, des bosquets, des haies, champs énormes et monotones, consciencieusement arrosés de pesticides et autres potions mortifères, une catastrophe ...

Bonne journée

dB-)

Bonjour,;

Concernant la nécessité d'un vétérinaire :
- En principe les animaux même en élevage d'agrément doivent avoir une boucle et donc le propriétaire s'inscrire auprès du service sanitaire qui lui attribuera un "n° de cheptel" (!) avec déclaration annuelle des entrées et sorties. Dans ce cadre un vétérinaire sanitaire doit être désigné par le propriétaire , qui va venir tous les 5 ans faire une inspection sanitaire des animaux avec prise de sang pour la sérologie brucellose. Ces passages sont compris dans la cotisation annuelle (quelques dizaines d 'euros).
- En dehors de ces éléments réglementaires ( qui varient peut être d'une région à l'autre) le recours au vétérinaire fut initialement pour moi une source de dépenses inutiles et de désillusions : un mouflon du Cameroun, c'est dans l'esprit du vétérinaire rural de base, soit un mouton , qui ne mérite donc pas beaucoup ses couteux égards eut égard à sa valeur marchande, et il va falloir insister pour obtenir un déplacement en cas de problème, soit un animal exotique rangé avec les varans, les okapis et les phoques, et son diagnostic et sa prescription sera pour le moins imprécise.
Ainsi ai-je perdu une brebis atteinte par des strongles (diagnostic post-mortem) pour laquelle le vétérinaire n'a pas jugé utile de se déplacer une deuxieme fois malgré l'état alarmant de la brebis, en me recommandant de passer au cabinet acheter des compléments alimentaires. No comment.
Tout ceci pour dire qu'une prevention anti parasitaire est très chaudement recommandée autant pour les parasites internes que pour la gale (qui fait des ravages sous la laine d'hiver) et les parasites type tiques.
Les miens ont donc droit a deux piqûres par an avec un antiparasitaire à large spectre, et a un produit anti tiques externe (gel à mettre sur l'échine) tous les deux mois en été. Cette pratique m'a été recommandée par une excellente vétérinaire, pourtant "non rurale", mais qui s'est penchée intelligemment sur la question.

Dans ces conditions tout se passe bien.
Bonne journée
F.

Bonsoir,

la petite famille s'agrandit, mais ça va s'arrêter là !


Toujours pas de vétérinaire (je croise les doigts !) sauf pour un bélier qui s'était cassé une patte, bilan replâtrée de travers, bon, il fait avec..

Le bilan :

• parfois je regrette ma bonne grosse tondeuse zéro-turn ! Pas désagréable, et je n'avais rien à faire entre deux tontes !

• avec les boucs nains et les moutons du Cameroun, il faut une présence quasi quotidienne : surveillance, eau

• de temps en temps ajouter de la paille, évacuer le fumier, apporter du foin, quelques granulés, la pierre à sel, ..

Gros problème aussi avec la clôture électrique ! Cette cochonnerie m'a tué deux hérissons ! Ça devrait être interdit à la vente ces machins ! Donc je vais devoir la déposer et tout clore avec du bon vieux grillage à moutons .. de l'occupation pour les W.E. d'hiver ..

Bonne soirée

dB-)

dB-) a écrit : ↑11 déc. 2022, 23:20 La petite famille s'agrandit, mais ça va s'arrêter là !

Tu vas leur fournir des capotes...!?

J'ai trouvé la solution pour éviter la prolifération : que des mâles (ou femelles)... mais pour les mâles un conseil, castration obligatoire sinon odeurs et bagarres constantes à grands coups de cornes même pour ceux élevés ensemble depuis leur naissance...

Bonjour,

non, point de capote, juste du brainstorming : j'ai pris les mâles un par un, et je leur ai expliqué au cours d'un long entretien constructif qu'avec le réchauffement climatique, la pollution, le CO2, l'avenir incertain, etc.. il fallait absolument réduire la population mondiale, à commencer par celle du troupeau... Soucieux, le front plissé, et pétris de leur responsabilité, ils ont acquiescé.

Bon, par précaution, le vétérinaire étant venu plâtrer une patte du bélier j'en ai profité pour les faire stériliser (après anesthésie bien sûr, mais ça reste un truc barbare, et ils sont devenus plus méfiants depuis..)

Bonne journée

dB-)

Dans les sites naturels sensibles, et même ailleurs, presque tout le monde est passé au mouton de ouessant pour sa rusticité, "voracité" (dans le sens où il s'attaque à peu près tout sauf si c'est trop ligneux) et son gabarit réduit qui permet de le contenir assez facilement, même en filets mobiles pourvu qu'ils soient électrifiés de temps à autre pour les dresser à le respecter.