Forum de la petite hydroélectricité

Loulou18 a écrit : ↑15 déc. 2020, 22:35 Bonjour
Merci pour ces précisions
Ils m'ont effectivement parle de ce module de 3.5m3
De qu ou s agit t il exactement
Merci

Bonjour,
Dans la section "Ressource", il y a une explication sur la définition du module.

Cliquer ICI

Bonne journée

Bonjour à tous, meilleurs voeux à chacun,

Merci de m'accueillir dans votre réseau. Je suis novice et un particulier.
Mon projet est de pouvoir dimensionner techniquement une installation hydroélectrique pour une réalisation souhaitée en 2023.

Site:
chute de 4,20m sur canal d'irrigation
seuil existant
réseau à proximité
une série de mesures de débit (avec un pas de 15 minutes) a été réalisée en 2020 (voir pj): débit médian 530l/s
vente en totalité à un OA
pas de débit réservé

Ma première démarche:
Une piste de turbines parallèles Turbiwatt Lion T800 et Léopard T400, dont le principal inconvénient me semble être l'incompatibilité avec le débit si fluctuant, du coup un productible qui n'est exploité qu'à moitié.

Je recherche d'autres pistes techniques à étudier.

Auriez-vous des suggestions?

En vous remerciant,

Bonjour,

De l'Hydro sur un canal d’irrigation, c'est pas bête du tout !
Par contre ça fonctionne comment les droits d'eau dans ce cas ? régime de l'autorisation ?

Bonjour,

Dans l'attente d'une rencontre avec la DDT, l'ARS et l'Office de la biodiversité pour confirmation, le canal artificiel n'a pas de classement. Il a pour statut de fournir une ressource pour des fonctions agricoles, eau potable ou industrielles. Donc a priori, un peu moins de contraintes que dans d'autres cas de figure puisqu'il sert à être exploité.

Personne de voit de piste technologique vers laquelle m'orienter?

Bonjour,

avec un débit aussi variable, placez éventuellement 2 turbines type hélice en configuration 1/3 et 2/3 en parallèle (de préférence avec un distributeur réglable, et pas avec générateur immergé, vous éviterez bien des ennuis), mais idéalement privilégiez plutôt une petite Kaplan DR, par exemple une machine prenant 900 l/s @ 4.20 m de chute nette, roue à 4 pales de 500 donnant environ 37 kW à l'arbre @ 600 tr/min, et génératrice asynchrone à 5 paires de pôles entraînée en direct, la configuration du site permettant de choisir entre une machine ouverte ou une machine tubulaire.


Bonne journée

dB-)

Bonjour à vous chers passionnés.

Je suis nouveau et heureux propriétaire d'un joli (magnifique à mes yeux) moulin dans les environs de Limoges.
Je vous lis régulièrement avec intérêt car vous êtes une source de connaissance incroyable !
Cela me permet d'améliorer énormément mes connaissances et le vocabulaire dans tout ces domaines !

En PJ une petite photo large du site avec quelques détails dessus pour les curieux !
Mon projet serait de faire une production électrique totalement autonome pour la maison. Il y avait déjà une production avec l'ancien propriétaire mais pour de l'injection (à l'ancienne...). J'aurais donc certainement besoin de conseils.

Mais j'y reviendrai certainement, dès que j'aurais plus de données à vous partager et surtout, sur un sujet dédié !

Bonne journée à vous,

Guinous

très joli moulin effectivement

Re bonjour à tous,

Me revoici avec un peu plus d'informations.
Ci-dessous une vue de plus prés de la belle roue du dessus.
Ci-dessous une autre photo du système installé par le précédent propriétaire : boite de vitesse de tracteur et moteur asynchrone (2,2 kw).
Et une autre photo de côté :
L'alimentation du moteur était faite via le réseau EDF (disj d 20a), celui-ci entraine la roue, qui avec le débit de l’eau atteint une vitesse supérieur a 1000tr/min le basculant en génératrice. Le moteur ainsi que mon installation est en triphasée.
L’électricité produite par celle-ci retournait sur le réseau EDF ou était consommée directement. Depuis le changement du compteur par un linki l’autoproduction s'est arrêtée car aucun système de régulation du surplus n'était en place. Une sécurité d'emballement avait été réalisée avec un électroaimant lesté qui, lorsqu'il y avait une coupure réseau, lâchait et levait une trappe sur l'amenée d'eau. L'eau était alors déviée et ne passait plus sur la roue.

Mes objectifs seraient les suivants :

1/ Garder cette installation (en la mettant aux normes mécaniques et électriques);
2/ Ou installer en lieu et place du moteur actuel un Alternateur plus puissant (10kva max? ),
3/ Au vu des contraintes, toute la production sera consommée sur place.
4/ J'ai un chauffage central au bois avec 2 gros ballons tampons (thermodynamique) qui pourraient absorber une bonne partie du surplus.
5/ Je souhaite absolument conserver cette roue et donc ne pas la remplacer par une turbine.
6/ J'ai aussi un petit projet de nano brasserie qui pourrait consommer une bonne partie de la production les journées de brassage.

Je suis ouvert à toutes remarques, réflexions et échanges constructifs !

Ma première idée serait de tester déjà ce qui est en place. J'ai quelques notions en élec mais peut être pas assez pour me lancer tout seul dans ce type d'aventure.

Qu'en pensez vous ?

En vous souhaitant une bonne soirée.

Guinous

Bonjour,

merci pour les photos !

Bon, leur résolution de 640 * 480 est hélas un peu faible pour pouvoir les analyser, il faudrait idéalement au moins le double !

Installation classique, faite avec du matériel de récupération et déjà vue sur pas mal de petites roues à aubes : ça tourne Sur celle là il manque juste l'embrayage pour pouvoir passer les vitesses au démarrage

Avant de vouloir installer un alternateur plus puissant, vérifiez ce que délivre l'installation existante, à mon avis au mieux 1 kW !

Il y a quantité de solutions pour utiliser la production, les deux plus simples techniquement sont :

a) garder le générateur asynchrone, mettre l'installation aux normes électriques, inclure une protection de découplage, et faire les démarches pour une connexion au réseau en auto-production. J'ai bien dit "simple techniquement", cette solution est un peu lourde coté administratif !

b) remplacer le générateur asynchrone par un alternateur, bobiné ou PMG, et alimenter un circuit indépendant peu sensible à la qualité du courant (donc essentiellement des résistances fixes, type convecteurs sans thermostat ou ampoules à incandescence), ajustées manuellement en fonction de la ressource en eau (simple fréquencemètre sur un petit tableau, ancien rhéostat ou quelques interrupteurs pour moduler la charge), en gardant la sécurité avec cet électro-aimant qui coupe l'arrivée d'eau en cas de survitesse


Il y a d'autres solutions, plus ou moins farfelues et légales, et que je déconseille donc, comme par exemple le montage que je décris dans ce message et le suivant, et que j'avais réalisé en 2009 à titre expérimental : il permet de connecter un générateur asynchrone sur le réseau, ce qui simplifie tout (excitation par le réseau et vitesse stabilisée), tout en évitant d'injecter, ce qui serait détecté par un Linky.

En principe "pas d'injection = pas de convention de raccordement" ...

Mais comme le montage n'est pas homologué ni agréé avec moults tampons (comme l'est une protection de découplage) , utilisation déconseillée car je pense illégale.

Enfin ce que je disais à l'époque du Linky n'est je crois plus valable, la liaison locale TIC s'est appauvrie au fil des ans et ne délivre actuellement plus grand chose d'intéressant, il faut maintenant interroger son compteur via le Web ce qui est nettement moins pratique : surveillance, gaspillage de ressources, compliqué, peu pratique.

Bonne journée

dB-)

Bonsoir,

Si je peux donner qq elements sur le linky car je l'utilise pour gérer ma production, en particulier la Pmax injectée, car sinon il déclenche au dessus de 37 kVA et je me sert de ca pour reguler mes directrices.

Avec cette liaison teleinfo, j ai acces a :
- P instantanéee injectée /conso
- Intensitée instantannée sur chacune des 3 phases
- Mesure du reactif sur les 4 quadrants (Rq: je me suis rendu compte que ma gene a Puisasnce partielle avant un tres mauvais cos Phi)

Je trouve que c'est pas si mal.....

Bonne soiree,
toor