Seuils, barrages, déversoirs, prises d'eau
- From
- Membre
- Messages : 653
- Inscription : 02 mars 2010, 10:59
- Localisation : Région Rhône Alpes
Seuils, barrages, déversoirs, prises d'eau
Bonjour,
J'ai dans le fouillis d'idée qui encombre mon cerveau un possible projet sur lequel j'aimerai bien avoir votre avis.
Ma centrale aujourd'hui est quipé d'une unité de 30 Kw. Théoriquement, on aurait pu aller à 40 kw, avec pour un rendement ideal, deux turbines (15 + 25 kw) qui auraient fonctionné ensemble ou séparément, en s'adaptant parfaitement au débit disponible selon le moment de l'année. Un seule unité de 40 kw aurait tourné en "sous régime" 8 mois sur 12 et on aurait perdu en rendement.
La première solution etant trop couteuse, on a choisi d'équiper le site en 30KW. Si le rendement est très bon tout le temps, de décembre a février, il y a une surverse assez importante (débit non absorbé par la turbine ouverte a fond pratiquement tout le temps).
Sachant qu'il n'y a pas de débit réservé, j'aimerai utiliser ces kw qui se perdent, soit avec un systeme de pico turbine, soit en réinstallant une roue à aube : il me reste un canal ( sur les 4 existants à l'époque de la meunerie) avec sa vanne ouvriere. C'est en parfait état , maintenu propre et utilisé de temps en temps pour vider le canal d'amenée en cas de nécessité.
Le but sera avant tout "ludique", soit pour éclairer l'extérieur de la maison les nuits d'hiver, soit pour disposer d'une force motrice pour divers outils dans mon atelier qui est juste a côté...
La roue devra etre en métal je suppose, car elle ne sera dans l'eau que quelques mois par an... Quant aux pico turbines je n'en ai pas trouvé de puissance adaptée,tout au plus quelques centaines de watt...
Qu'en pensez vous ?
Merci !
J'ai dans le fouillis d'idée qui encombre mon cerveau un possible projet sur lequel j'aimerai bien avoir votre avis.
Ma centrale aujourd'hui est quipé d'une unité de 30 Kw. Théoriquement, on aurait pu aller à 40 kw, avec pour un rendement ideal, deux turbines (15 + 25 kw) qui auraient fonctionné ensemble ou séparément, en s'adaptant parfaitement au débit disponible selon le moment de l'année. Un seule unité de 40 kw aurait tourné en "sous régime" 8 mois sur 12 et on aurait perdu en rendement.
La première solution etant trop couteuse, on a choisi d'équiper le site en 30KW. Si le rendement est très bon tout le temps, de décembre a février, il y a une surverse assez importante (débit non absorbé par la turbine ouverte a fond pratiquement tout le temps).
Sachant qu'il n'y a pas de débit réservé, j'aimerai utiliser ces kw qui se perdent, soit avec un systeme de pico turbine, soit en réinstallant une roue à aube : il me reste un canal ( sur les 4 existants à l'époque de la meunerie) avec sa vanne ouvriere. C'est en parfait état , maintenu propre et utilisé de temps en temps pour vider le canal d'amenée en cas de nécessité.
Le but sera avant tout "ludique", soit pour éclairer l'extérieur de la maison les nuits d'hiver, soit pour disposer d'une force motrice pour divers outils dans mon atelier qui est juste a côté...
La roue devra etre en métal je suppose, car elle ne sera dans l'eau que quelques mois par an... Quant aux pico turbines je n'en ai pas trouvé de puissance adaptée,tout au plus quelques centaines de watt...
Qu'en pensez vous ?
Merci !
Moulin équipé 30 kW hydro ( Francis C. Dumont en chambre d'eau)+ 21 kWc solaire dans l'Ain.
- dB-)
- Site Admin
- Messages : 4355
- Inscription : 24 janv. 2010, 17:09
- Localisation : Vosges
- Contact :
Re: Utilisation de la "surverse"
Bonjour,
quels sont grosso modo la chute et le débit ?
(question typique du vendeur de turbines )
Cordialement
dB-)
quels sont grosso modo la chute et le débit ?
(question typique du vendeur de turbines )
Cordialement
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
- From
- Membre
- Messages : 653
- Inscription : 02 mars 2010, 10:59
- Localisation : Région Rhône Alpes
Re: Utilisation de la "surverse"
He bien la chute fait 2.82 m,le débit moyen est de 1 m3 s ; en hiver on doit osciller entre 1,2et 1,4 mais la turbine ne prend qu'un bon m3...
Il doit donc rester 200à 400 l s en hiver d'après moi
Il doit donc rester 200à 400 l s en hiver d'après moi
Moulin équipé 30 kW hydro ( Francis C. Dumont en chambre d'eau)+ 21 kWc solaire dans l'Ain.
- Admin
- Site Admin
- Messages : 201
- Inscription : 01 avr. 2010, 20:54
- Localisation : Vosges
- Contact :
Re: Utilisation de la "surverse"
Bonsoir,
une turbine HT760-25 pour chute semblable (3,20m 120 l/s) a été évoquée ici : http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f ... pico*#p711
Sinon une turbine elle aussi du type hélice (semi Kaplan ) mais taille HT760-40 produirait plus : H = 2,60m Q = 330 l/s n = 750 tr/min Parbre = 7,1 kW
Là aussi, à 750 tr/mn, il est peut-être possible d'appliquer directement une génératrice en bout d'arbre : moteur asynchrone tri de bonne qualité, 750 tr/mn, 230/400V pour avoir le tri 400 et du mono 230 V, coût du moteur de l'ordre de 950 E H.T. + la lanterne et accouplement. Avec apport de réactif par condensateurs ou par le secteur (...). Sinon un alternateur permet une totale autonomie et la séparation des différents circuits.
Si c'est pour expérimenter et se faire plaisir, possibilité aussi d'utiliser une pompe en inverse, peut-être moins coûteuse mais ce n'est pas évident, car on parle d'une pompe 400 l/s sous 3 m
J'ai un problème inverse avec ma propre turbine, un peu sur-dimensionnée : mon site travaillait à l'origine en éclusées, avec un étang d'environ 2000 m3 utilisé comme réservoir. L'étang était rempli la nuit (usine et turbine arrêtées), et vidé partiellement le jour : démarrage de la turbine avec l'arrivée des ouvrières !
Le vidage partiel de l'étang permettait de dépasser légèrement le débit de la rivière seule. Ce fonctionnement est évidemment totalement interdit et inimaginable actuellement ! Avec un fonctionnement simplement au fil de l'eau, la turbine d'origine (conservée) se retrouve légèrement sur-dimensionnée, avec donc un rendement moyen en fortes eaux, et mauvais en inter-saisons, d'où mon projet de poser une seconde turbine plus petite (5m et environ 700 l/s) !
Cordialement
dB-)
une turbine HT760-25 pour chute semblable (3,20m 120 l/s) a été évoquée ici : http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f ... pico*#p711
Sinon une turbine elle aussi du type hélice (semi Kaplan ) mais taille HT760-40 produirait plus : H = 2,60m Q = 330 l/s n = 750 tr/min Parbre = 7,1 kW
Là aussi, à 750 tr/mn, il est peut-être possible d'appliquer directement une génératrice en bout d'arbre : moteur asynchrone tri de bonne qualité, 750 tr/mn, 230/400V pour avoir le tri 400 et du mono 230 V, coût du moteur de l'ordre de 950 E H.T. + la lanterne et accouplement. Avec apport de réactif par condensateurs ou par le secteur (...). Sinon un alternateur permet une totale autonomie et la séparation des différents circuits.
Si c'est pour expérimenter et se faire plaisir, possibilité aussi d'utiliser une pompe en inverse, peut-être moins coûteuse mais ce n'est pas évident, car on parle d'une pompe 400 l/s sous 3 m
J'ai un problème inverse avec ma propre turbine, un peu sur-dimensionnée : mon site travaillait à l'origine en éclusées, avec un étang d'environ 2000 m3 utilisé comme réservoir. L'étang était rempli la nuit (usine et turbine arrêtées), et vidé partiellement le jour : démarrage de la turbine avec l'arrivée des ouvrières !
Le vidage partiel de l'étang permettait de dépasser légèrement le débit de la rivière seule. Ce fonctionnement est évidemment totalement interdit et inimaginable actuellement ! Avec un fonctionnement simplement au fil de l'eau, la turbine d'origine (conservée) se retrouve légèrement sur-dimensionnée, avec donc un rendement moyen en fortes eaux, et mauvais en inter-saisons, d'où mon projet de poser une seconde turbine plus petite (5m et environ 700 l/s) !
Cordialement
dB-)
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
- From
- Membre
- Messages : 653
- Inscription : 02 mars 2010, 10:59
- Localisation : Région Rhône Alpes
Re: Utilisation de la "surverse"
Oui c'est toujours le problème : la plupart du temps on a un bien meilleur rendement avec deux turbines inégales à mettre en route selon les cas .
Et que pensez vous d'une roue a aubes , mais sans production d'electricite juste poru avoir un arbre moteur ?
Merci de vos avis .
F
Et que pensez vous d'une roue a aubes , mais sans production d'electricite juste poru avoir un arbre moteur ?
Merci de vos avis .
F
Moulin équipé 30 kW hydro ( Francis C. Dumont en chambre d'eau)+ 21 kWc solaire dans l'Ain.
- Admin
- Site Admin
- Messages : 201
- Inscription : 01 avr. 2010, 20:54
- Localisation : Vosges
- Contact :
Re: Utilisation de la "surverse"
Bonsoir,
la turbine ou la roue avec arbre moteur, sans électricité, c'est sympa aussi. C'est d'ailleurs mon projet N° 3 324 567 (pour ma 4ème ou 5ème vie) !!
Ci-dessous ce que je commence à accumuler, pour reconstituer (un jour) un atelier musée à l'ancienne, avec uniquement des M.O. actionnées par courroies !
Il y a de magnifiques petits ateliers anciens, encore fonctionnels, comme celui de l'usine Miller de Poussay (88), avec quantité de machines essentiellement à bois (fabrication d'étuis à guitares), ou la scierie le Battant à Charmes (88) avec son atelier complet de mécanique (ancienne fabrication de vis trapézoïdales pour crics de levage : tours, fraiseuses, machines diverses).
Une roue de moulin possède en plus un aspect didactique, historique, esthétique, écologique, et sympathique, mais un hic : sa faible vitesse ! Il faut ressortir la roue à alluchons, ou un multiplicateur industriel (réducteur réversible) costaud et silencieux ...
Je me garde donc une poulie motrice libre sur l'arbre de mon multiplicateur de turbine, pour installer un jour une transmission par arbres jusqu'à l'atelier.
Mais j'ai aussi en tête l'installation d'une petite roue à aube, axe et rayons métalliques, le reste en bois, construction maison (avec l'aide d'un menuisier car je suis nul en ce domaine), placée à l'intérieur du bâtiment, pour animer l'atelier et agrémenter le musée !
A suivre !
dB-)
la turbine ou la roue avec arbre moteur, sans électricité, c'est sympa aussi. C'est d'ailleurs mon projet N° 3 324 567 (pour ma 4ème ou 5ème vie) !!
Ci-dessous ce que je commence à accumuler, pour reconstituer (un jour) un atelier musée à l'ancienne, avec uniquement des M.O. actionnées par courroies !
Il y a de magnifiques petits ateliers anciens, encore fonctionnels, comme celui de l'usine Miller de Poussay (88), avec quantité de machines essentiellement à bois (fabrication d'étuis à guitares), ou la scierie le Battant à Charmes (88) avec son atelier complet de mécanique (ancienne fabrication de vis trapézoïdales pour crics de levage : tours, fraiseuses, machines diverses).
Une roue de moulin possède en plus un aspect didactique, historique, esthétique, écologique, et sympathique, mais un hic : sa faible vitesse ! Il faut ressortir la roue à alluchons, ou un multiplicateur industriel (réducteur réversible) costaud et silencieux ...
Je me garde donc une poulie motrice libre sur l'arbre de mon multiplicateur de turbine, pour installer un jour une transmission par arbres jusqu'à l'atelier.
Mais j'ai aussi en tête l'installation d'une petite roue à aube, axe et rayons métalliques, le reste en bois, construction maison (avec l'aide d'un menuisier car je suis nul en ce domaine), placée à l'intérieur du bâtiment, pour animer l'atelier et agrémenter le musée !
A suivre !
dB-)
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
Re: Utilisation de la "surverse"
Ces photos me rappellent la visite d'un "musée" privé d'un collectionneur qui avait entassé dans son jardin des moteurs agricoles du début du siècle : mono-cylindres diesel monumentaux, développant une puissance de mobylette... Plusieurs étaient en état de fonctionnement : pré-chauffage au chalumeau, et entraînement de la roue d'inertie à la main (faut pas les laisser traîner !). Une fois démarré, ça brûle n'importe quoi.
C'était à la fois émouvant et très pédagogique : on voyait vraiment le moteur fonctionner, puisqu'il n'y avait pas de carter.
(fin du hors-sujet).
C'était à la fois émouvant et très pédagogique : on voyait vraiment le moteur fonctionner, puisqu'il n'y avait pas de carter.
(fin du hors-sujet).
-
- Membre
- Messages : 30
- Inscription : 22 sept. 2010, 18:24
brèche produite en berge
bonjour
une brèche c'est produite en 2007 sur l'écoulement naturel initial de la rivière en amont de mon moulin,l'association régionale des amis des moulins me l'ont confirmer, j' ai voulu moi mème rebouché cette brèche.
après de nombreux courriers et entretiens auprès de la direction départemental des territoires et de la mer, ils m'ont fait comprendre que la conclusion etait d'investir dans une échelle a poisson.
d'après vous y a t'il une autre solution?
cordialement...
une brèche c'est produite en 2007 sur l'écoulement naturel initial de la rivière en amont de mon moulin,l'association régionale des amis des moulins me l'ont confirmer, j' ai voulu moi mème rebouché cette brèche.
après de nombreux courriers et entretiens auprès de la direction départemental des territoires et de la mer, ils m'ont fait comprendre que la conclusion etait d'investir dans une échelle a poisson.
d'après vous y a t'il une autre solution?
cordialement...
- MHEC
- Membre
- Messages : 1816
- Inscription : 06 juin 2010, 00:58
- Localisation : champagne-ardenne
- Contact :
Re: brèche produite en berge
Bonsoir,
Pouvez-vous joindre une photo afin de bien comprendre la situation.
Je ne comprends pas bien, pourquoi voulez-vous qu'une brèche soit située dans le lit naturel de la rivière ? Je pense que c'est plutôt sur un seuil d'un ancien moulin situé en amont.
Si vous êtes propriétaire des rives et du fond, vous avez l'obligation d'entretenir la rivière. Si le montant des travaux pour colmater cette brèche correspond également à la réalisation d'une passe à poissons, autant faire cette passe de plus, vous allez faire un geste sur la continuité écologique du cours d'eau.
CDLT
PV
Pouvez-vous joindre une photo afin de bien comprendre la situation.
Je ne comprends pas bien, pourquoi voulez-vous qu'une brèche soit située dans le lit naturel de la rivière ? Je pense que c'est plutôt sur un seuil d'un ancien moulin situé en amont.
Si vous êtes propriétaire des rives et du fond, vous avez l'obligation d'entretenir la rivière. Si le montant des travaux pour colmater cette brèche correspond également à la réalisation d'une passe à poissons, autant faire cette passe de plus, vous allez faire un geste sur la continuité écologique du cours d'eau.
CDLT
PV
Microcentrale HydroElectrique de Chappes
Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Site web: Moulin de Chappes.com
Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Site web: Moulin de Chappes.com
-
- Membre
- Messages : 30
- Inscription : 22 sept. 2010, 18:24
Re: brèche produite en berge
bonsoir
le lit de la rivière c'est trouver détournée par la brèche, reprend le cour d' eau du déversoir, qui ce trouve 200 mètres en amont des vannes et du moulin.
sachant que une échelle a poissons me couterais 30.000 euros ,ma petite production d' électricité tombe a l' eau
cordialement...
le lit de la rivière c'est trouver détournée par la brèche, reprend le cour d' eau du déversoir, qui ce trouve 200 mètres en amont des vannes et du moulin.
sachant que une échelle a poissons me couterais 30.000 euros ,ma petite production d' électricité tombe a l' eau
cordialement...
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.