Merci du document. La DDT ne rachète pas (elle est une administration déconcentrée de l'Etat), mais les syndicats de rivière le font souvent, de même que les fédérations de pêche ou les communes.mpn36 a écrit :si la DDT ou Autres organisme bienveillant vous propose de racheter votre droit d'eau pour 1€ symbolique il faut dire Non merci... [/attachment]
Dans ma région, la DREAL ne délivre aucun CODOA tant qu'elle n'a pas une preuve de la reconnaissance du droit d'eau ou du règlement d'eau par la DDT. Stricto sensu, un CODOA ne signifie pas pour autant "droit d'eau", car une administration peut à tout moment reconsidérer le caractère légal d'un ouvrage. Il y a hélas des cas dans la jurisprudence où des personnes ont voulu faire repartir des moulins et usines ayant tourné fort longtemps, mais elles ont perdu face au juge car elles n'ont pas pu prouver la réalité de leur droit / règlement d'eau. Bien que manifestement l'administration ait reconnu l'ouvrage à une certaine époque (puisqu'il fonctionnait au vu et su de tous), cela ne suffit pas si la même administration se décide à devenir tatillonne et si les pièces qu'elle exige manquent...Lorsque un moulin obtient son CODOA, il est considéré comme autorisé ? Est il nécessaire de discuter avec la DDT et sa mauvaise foie ? Du moment que l'on respect la L214-17/18 ?
Et Dieu sait que les tatillons, cela ne manque pas dans certaines administrations. La semaine dernière j'ai assisté un propriétaire dans la visite d'un site où une barre métallique de confortement d'un seuil, le long de sa crête, a posé problème car il y a soupçon que cette barre ne soit pas dans le règlement d'origine (lequel semble introuvable par ailleurs). Cette barre doit ajouter 3 ou 4 cm de hauteur (pour un seuil de 2,2 m) et sa longueur ne fait même pas tout le couronnement de l'ouvrage, elle date sans doute du début du XXe siècle... Quelle grave affaire, infiniment plus grave que les pollutions déversées dans la rivière sur toutes les zones d'élevage ou de culture, ou par les ANC qui ne sont pas aux normes dans les hameaux.