Ce forum est public et accessible en lecture même sans être inscrit, mais pour intervenir ou accéder aux pièces jointes il faut être inscrit.
Dans ce forum, vous pouvez demander des renseignements techniques ou administratifs, répondre aux questions posées, diffuser des informations relatives à la petite hydroélectricité.
MHEC a écrit :
PS: Une petite devinette:
Comment s'appelle l'architecte romain qui a inventé les moulins en l'an 30 avant JC
Vitruve ?
Gé
Vitruve décrit le moulin à eau (et la noria), mais ne l'invente pas. Il existe une mention plus ancienne, par Strabon, d'un moulin dans le palais de Mithridate VI, roi du Pont (bord de la mer noire, actuelle Turquie, Asie mineure). Antipatros de Thessalonique fait une mention vers la même époque, soit le début du Ier siècle av JC. (D'après les ouvrages de Pierre-Louis Viollet).
La directive européenne : la fameuse DCE 2000 ne demande que le bon état écologique des eaux de surfaces et souterraines? C'est la France qui dans sa transcription a inventé la continuité écologique et son cortège de moulins arasés. Tous les recours fait par les associations sont couronnées de succès.Le denier en date : le conseil d’État vu la gravité des faits transmet le dossier au conseil constitutionnel. Alors adhérez à la FFAM et défendez vos moulins. Le combat n'est jamais perdu .Il est grand temps que la vérité éclate et que la France cesse de se séparer des seuils de moulins qui ont en réserve de puissance électrique égale à 2 tranche de centrales nucléaire.Et le moulin de Lugy toujours en activité électrique , depuis 7 ans montre qu'un moulin est un véritable outil économique, écologique , énergétique et touristique . Venez le voir et faites vous votre propre opinion .
Merci Bernard
Gé
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
Un seul mot à dire c'est une "HONTE" de détruire les seuils de moulins, et de faire passer le confort des poisson avant celui de l'Humain.
Nos anciens ne méritent pas un tel mépris! eux, qui ont mis de la sueur et des larmes pour édifier ces ouvrages, ils doivent se retourner dans leur tombe!
Cordialement.
KW12.
Petite Pico centrale autonome de 8 KW/H avec Turbine Francis, 12 m de chute et débit ruisseau de 20 à 100 l/s Retenue tampon de 8000 M3 exploitable.la pico centrale est télécommandé depuis la maison situé à 1 Km de distance.(Production annuelle de 6000 à 12000 KW/H selon pluviométrie)
La fin du barrage
Le barrage situé devant le moulin et qui produit de l’électricité sera bientôt de l’histoire ancienne. Respectant une directive européenne, le syndicat mixte de la vallée de la Hem (SYMVAHEM) projette la destruction d’une dizaine d’ouvrages hydrauliques (moulins et barrages) entre Polincove et Clerques. Le but, favoriser le passage des poissons migrateurs. Les deux premiers à disparaître devraient être ceux de Recques-sur-Hem et de Polincove, en 2015.
on a du mal à garder son calme, comme toujours. Comment les riverains et les élus peuvent-ils continuer à tolérer cette absurdité ? Comment l'Etat français, les Agence de l'eau, les syndicats de rivière peuvent-ils continuer à promouvoir la destruction des seuils plutôt que leur aménagement écologique et l'équipement énergétique?
le délai d'aménagement des ouvrages hydrauliques est fixé à 2030 et le financement en sera public (taxe de provision sur le transport HT de l'électricité). On ne parle évidemment pas de destruction à la pelleteuse, le grand dada de nos bureaucrates hexagonaux.
Les exploitants seront intégralement indemnisés pour ces travaux. Les ressources financières émanent du supplément de 0,1 centime par kilowattheure sur les coûts de transports des réseaux à haute tension. Perçu depuis 2012, le produit de cette taxe se monte à quelque 50 millions de francs par an.
Il s'agit bien sur de CHF
Gé
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
La fin du barrage
Le barrage situé devant le moulin et qui produit de l’électricité sera bientôt de l’histoire ancienne. Respectant une directive européenne, le syndicat mixte de la vallée de la Hem (SYMVAHEM) projette la destruction d’une dizaine d’ouvrages hydrauliques (moulins et barrages) entre Polincove et Clerques. Le but, favoriser le passage des poissons migrateurs. Les deux premiers à disparaître devraient être ceux de Recques-sur-Hem et de Polincove, en 2015.
J’ai repris ce commentaire de CF21 d’un autre post.
Ce 25 mai 2014 vous allez élire vos députés européens, le changement c’est vraiment maintenant contre ces absurdités des lois européennes.
La France est en pleine crise économique et on nous impose des passes à poissons à 290 000 euros !!! On marche sur la tête !! C’est du grand n’importe quoi !!!
J’espère que vous savez pour qui voter ??? Moi je le sais et ce n’est surement pas pour ces Gens qui détruisent les moulins alors que ceux-ci pourraient produire de l’électricité verte et renouvelable.
PV
Microcentrale HydroElectrique de Chappes Turbine Kaplan double réglage THEE : 10 m3/s / 2,80 m - 145 t/mn - Ø roue 1,80 m.
Génératrice: ABB de 220 kW, Multiplicateur: HANSEN, Production: 1 000 MWh/an.
Si je comprends bien le propriétaire du moulin arrête son activité de meunerie, pour des raisons économiques. C'est son droit.
La production d'électricité continue, ou peut être facilement réactivée.
Le syndicat mixte de la vallée de la Hem envisage et projette la destruction de plusieurs barrages dont celui-ci.
Mais ce n'est qu'un projet.
Rien n'empêche le propriétaire ou son successeur d'envisager de mettre son installation aux normes de continuité écologiques.
Il devrait se rapprocher de sa DDT et de son agence de l'eau.
On peut même imaginer que ce syndicat mixte ne s'y opposerait pas et même serait favorable à cette restauration de la continuité, et pourquoi pas y participer.
Puisque cette installation produit ou produirait de l'électricité, elle aurait droit à des subventions pour ces travaux.
Bien sûr, il reste une part à charge, mais comme je l'ai déjà dit maintes fois, c'est à nous et à nos associations d'en demander la prise en charge totale.