Fab a écrit :C'est là que se complique la chose, la rivière n'est pas équipé en station de mesure
La seul base que j'ai, est 2 centrale en aval de ce site, j'ai un des règlements d'eau, je sais que le débit turbinable est de 6m3/s avec un DR de 500l/s
Comme tout est à faire, il faut avoir plus d'infos avant de se lancer mais je suis face à peu de chose... Si je connais le CA des 2 usines cumulés (250k€) ça donne une idée du montant "investissable"
Le droit d'eau sera à remplacer par un règlement d'eau, comme tout est ruiné, il n'y a plus rien à espérer du droit d'eau actuel donc autant refaire les choses en les optimisant
Sur le débit, les chiffres des centrales permettent en effet de calculer une première approximation correcte en fonction de la surface du bassin versant et de la vérification de l'hydrologie locale (prélèvements, affluents, résurgences, etc.).
Sur le droit d'eau, vous pouvez commencer par demander à la DDT ce qu'ils en pensent... mais bon, cela dépend des DDT, certaines répondent à ce genre de demande en venant faire illico un constat de ruine. S'il subsiste le seuil, la dérivation et un coursier de roue ou une chambre d'eau, c'est théoriquement suffisant pour constater que les éléments nécessaires à l'usage de la puissance de l'eau sont encore en place. Peu importe que le bâtiment du moulin soit plus ou moins disparu.
Cela dit, à partir du moment où la DDT est ouverte à l'hydro (là encore, très variable selon départements et régions) et où la rivière n'est pas l'objet de classements environnementaux très protecteurs, cela peut être intéressant de repartir sur une base claire, comme vous dites, avec possibilité de curer à fond, augmenter la puissance, etc. Mais il y aura dans ce cas un dossier complet loi sur l'eau à intégrer dans le coût du projet, notamment une étude de sécurité et une étude d'impact environnemental à ne pas bâcler. (En tendance, même pour relancer un fondé en titre, cela devient plus compliqué qu'avant et le Préfet a quasiment tout pouvoir d'exiger ce qu'il veut. Le Préfet évidemment n'y connaît rien, donc il fait confiance à ses services techniques DDT-Onema, dont l'appréciation du site est déterminante pour le niveau de complication auquel vous serez exposé).