Par exemple, cas réel étudié ici en Sud-Morvan d'un moulin sur une rivière ayant 3,9 m3/s de module au mois d'étiage mais 1,8 m3/s de prise d'eau : dans ce cas, la hauteur de chute d'étiage reste turbinable à plein débit d'équipement.
Tout à fait Charles, c'est exactement ce que j'ai dit un peu plus haut
:
A l'inverse, si ma turbine était de 3m3/s seulement, dans ce cas, effectivement, l'administration aurait pris en considération les 3,20 m de chute à l'étiage mais la puissance serait bloquée à 72,28 kW !!
A mon avis, nos Ancêtres n'étaient pas des novices pour calculer la hauteur de chute d'un moulin et le débit moyen de la rivière, bien au contraire, on retrouve ces données dans les archives bien avant 1919.
Je pense que si l'administration se réfère au débit moyen pour calculer la hauteur de chute c'est bien grâce à ces documents anciens et je suppose également que l'origine du génie civil des moulins était aussi en rapport à ces débits moyens.
Ceci dit, je vais me répéter un peu mais ne vous prenez pas la "tête" avec l'administration, même si elle se trompe sur la hauteur de chute, mettez votre machine en fonction du débit d'équipement. Et si votre production est supérieure par rapport au calcul de l'administration vous pourrez toujours parlementer dans ce sens:
- Dans mon dossier, je vous ai envoyé un courrier (à faire impérativement avant tout projet), dans lequel je vous avais dit que la chute que vous me proposez est bien inférieure à la réalité.
- Je n'ai absolument pas modifié les sections d'entrées de l'eau au droit du moulin ainsi que le niveau légal de la retenue (à faire constater par un huissier ou par un BE avant de faire le projet).
- Ma machine est ultra moderne et son rendement est bien meilleur que vos prévisions.
- La loi autorise une légère augmentation de la puissance réelle à condition que la consistance légale n'ait pas été modifiée.
PV