Roues à aubes Sagebien, Zuppinger, dessus, dessous, ...
Re: Fabrication d'une roue de Moulin
Il y a effectivement des traces de maçonnerie sur le mur. J'ai également une photo de 1950 ou l'on voit de très loin l’ossature de la roue, l'axe semble être encastré au point 2. Je ne peux faire de mesure actuellement (trop d'eau), mais ce point se situe à plus de 2m de hauteur.
De mémoire, dans les recherches que j'avais effectuées il y une vingtaine d'années, au 18e siècle, on parlait d'une roue de 4,5 m de diam. Il y a même eu une période où il y avait 2 roues (nommées tournant à l'époque).
Dans notre esprit, c'est une roue de cette taille que nous souhaiterions réaliser, mais peut-être que les calculs nous feront changer d'avis.
Didier
De mémoire, dans les recherches que j'avais effectuées il y une vingtaine d'années, au 18e siècle, on parlait d'une roue de 4,5 m de diam. Il y a même eu une période où il y avait 2 roues (nommées tournant à l'époque).
Dans notre esprit, c'est une roue de cette taille que nous souhaiterions réaliser, mais peut-être que les calculs nous feront changer d'avis.
Didier
- moulino51
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Re: Fabrication d'une roue de Moulin
Les stations de mesures ne retournent pas grand chose sauf CONDE-NORTHEN [PONTIGNY]
Par contre l'hydrogramme est favorable a une production hivernale. Sur l'image, je n'arrive pas a voir un ancien emplacement d'arbre de roue
Gé
Par contre l'hydrogramme est favorable a une production hivernale. Sur l'image, je n'arrive pas a voir un ancien emplacement d'arbre de roue
Gé
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
"Il ne suffit pas de regarder quelle planète nous allons laisser à nos enfants
mais aussi quels enfants nous laisserons à la planète"
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Re: Fabrication d'une roue de Moulin
Pour l'hydrogramme de Condé, il s'agit de la Nied réunie (Nied française + Nied allemande)
Je vais essayer de refaire des photos où c'est plus visible.
Je vais essayer de refaire des photos où c'est plus visible.
Re: Fabrication d'une roue de Moulin
A partir de quelle valeur, la production est-elle envisageable ?l'hydrogramme est favorable a une production hivernale.
Didier
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Re: Fabrication d'une roue de Moulin
Bonjour Didier,
Mais on pourrais trouver aussi bien un site de 80 kWh non rentable alors que j'en connais un qui l'est a 10 kWh.
Gé
Le sujet a déjà été débattu maintes fois, pour ma part j'ai toujours défendu comme base moyenne le chiffre de 30 kWh.Ledid a écrit :A partir de quelle valeur, la production est-elle envisageable ?l'hydrogramme est favorable a une production hivernale.
Mais on pourrais trouver aussi bien un site de 80 kWh non rentable alors que j'en connais un qui l'est a 10 kWh.
Gé
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Re: Fabrication d'une roue de Moulin
Bonjour
Sinon, vous devez en effet calculer la hauteur de chute (niveau amont dans la retenue, niveau aval à la restitution, cela à différentes hypothèses de débit dans l'année).
Il y a quelques éléments de dimensionnement dans le livre de Le Gouriérès (par ailleurs une bonne lecture pour les passionnés de petite hydro), mais je ne connais pas de livre de synthèse complet avec des notations modernes et des instructions constructives pour l'ensemble des éléments. Ce qui est bien dommage, puisque beaucoup de gens aiment les roues et les artisans qualifiés sont rares. Au XIXe siècle, vous avez le traité classique d'Armengaud.
Etes-vous attachés à la roue comme objet technique, patrimonial et décoratif, ou votre but est-il de produire le maximum d'énergie à partir du débit et de la chute au droit du moulin?Ledid a écrit : Mon voisin et moi avons l'intention de fabriquer une roue pour notre moulin.
Sinon, vous devez en effet calculer la hauteur de chute (niveau amont dans la retenue, niveau aval à la restitution, cela à différentes hypothèses de débit dans l'année).
Il y a quelques éléments de dimensionnement dans le livre de Le Gouriérès (par ailleurs une bonne lecture pour les passionnés de petite hydro), mais je ne connais pas de livre de synthèse complet avec des notations modernes et des instructions constructives pour l'ensemble des éléments. Ce qui est bien dommage, puisque beaucoup de gens aiment les roues et les artisans qualifiés sont rares. Au XIXe siècle, vous avez le traité classique d'Armengaud.
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Re: Fabrication d'une roue de Moulin
Bonjour,
Désolé pour les termes techniques, j'essayerais de faire mieux.
Serait t'il possible de nous montrer cette photo de 1950, il y a des chances que l'on y voit beaucoup de chose.
Eric
Désolé pour les termes techniques, j'essayerais de faire mieux.
Serait t'il possible de nous montrer cette photo de 1950, il y a des chances que l'on y voit beaucoup de chose.
Eric
Re: Fabrication d'une roue de Moulin
Les trois mon capitaine , mais si je devais les classer, ça serait : patrimonial, technique et productif. C'est aussi un défi pour nous que de la réaliser nous même. Quitte à faire tourner une roue, autant mettre quelque chose au bout. Les 2 bâtiments sont aujourd'hui nos maisons d'habitation, il n'est donc pas envisageable d'utiliser l'énergie restituée pour autre chose que de produire de l'électricité, si minime soit-elle.CF21 a écrit :Bonjour
Etes-vous attachés à la roue comme objet technique, patrimonial et décoratif, ou votre but est-il de produire le maximum d'énergie à partir du débit et de la chute au droit du moulin?Ledid a écrit : Mon voisin et moi avons l'intention de fabriquer une roue pour notre moulin.
Nous avons commencé hier nos premières mesures, mais elles ne sont pas précises. Il y a beaucoup de tourbillons en bas du canal de fuite. A 13h j'ai mesuré 1,1m de chute pour un débit de 5m3 mesuré à la station d'Ancerville qui se situe 2km en amon.CF21 a écrit : Sinon, vous devez en effet calculer la hauteur de chute (niveau amont dans la retenue, niveau aval à la restitution, cela à différentes hypothèses de débit dans l'année).
Tu peux me confirmer que la mesure s'effectue entre les points B et C ?
Merci CF21. Le livre de Gouriérès n'est pas donné , mais bon si il faut... De mon côté, j'ai récupéré pas mal de docs sur Gallica, mais je ne me suis pas encore plongé dedans.CF21 a écrit :le livre de Le Gouriérès ...Au XIXe siècle, vous avez le traité classique d'Armengaud.
Didier
Re: Fabrication d'une roue de Moulin
Pas quoi, bien au contraire, il faut appeler un chat un chat.ericnoharet a écrit :Désolé pour les termes techniques, j'essayerais de faire mieux.
Je viens de la photographier (2ème photo), mais c'est difficilement exploitable.ericnoharet a écrit :Serait t'il possible de nous montrer cette photo de 1950, il y a des chances que l'on y voit beaucoup de chose.
La fenêtre qui se situe environ 1m au point haut de l'ossature mesure 1,3m.
J'ai aussi trouvé dans les archives (dommage de guerre de 1947), le diamètre à cette époque : 4,5 m. De mémoire, elle avait la même cote dans des archives bien plus anciennes.
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Re: Fabrication d'une roue de Moulin
@ Ledid : oui, c'est bien B et C.
Vu la hauteur et votre attachement à la roue, ce sera une roue de dessous. Vous ne trouverez pas grand chose chez le Gouriérès sur ce type de roue.
Les enjeux constructifs d'une roue de dessous (donc les éléments de réflexion) sont notamment
- de boire le maximum de débit en conservant une taille / un coût raisonnable ;
- d'éviter les chocs à l'arrivée d'eau sur les pales ;
- de récupérer le maximum d'énergie cinétique de l'eau (autrement dit, de restituer l'eau au canal de fuite avec la moindre vitesse possible) ;
- de résister au poids de l'eau, aux survitesses
- de résister aux chocs (embâcles,) et aux agressions extérieures (gels, usure eau + soleil, crues violentes, etc.)
A prévoir dans la conception et le génie civil si vous voulez faire de l'électricité : le futur besoin de multiplication, car une roue tourne lentement (5 à 15 tr/mn) alors que les machines électriques tournent vite (fréquence 50 Hz = 3000 tr/mn, même si l'on arrive évidemment à beaucoup moins avec les générateurs à aimants permanents ayant beaucoup de paires de pôles)
Dans vos recherches sur des plans et calculs existants, il faut sans doute vous diriger vers les modèles Sagebien ou Poncelet (ou Zuppinger), du nom de concepteurs du XIXe siècle qui avaient atteint des rendements élevés. Car une roue de dessous "basique" est réputée avoir un rendement faible (20 à 30%).
Voir de premières infos utiles sur le site d'Albert Mendret désormais hébergé par dB)
http://dbhsarl.eu/temp/hydroroues/index.htm#Sommaire
Vu la hauteur et votre attachement à la roue, ce sera une roue de dessous. Vous ne trouverez pas grand chose chez le Gouriérès sur ce type de roue.
Les enjeux constructifs d'une roue de dessous (donc les éléments de réflexion) sont notamment
- de boire le maximum de débit en conservant une taille / un coût raisonnable ;
- d'éviter les chocs à l'arrivée d'eau sur les pales ;
- de récupérer le maximum d'énergie cinétique de l'eau (autrement dit, de restituer l'eau au canal de fuite avec la moindre vitesse possible) ;
- de résister au poids de l'eau, aux survitesses
- de résister aux chocs (embâcles,) et aux agressions extérieures (gels, usure eau + soleil, crues violentes, etc.)
A prévoir dans la conception et le génie civil si vous voulez faire de l'électricité : le futur besoin de multiplication, car une roue tourne lentement (5 à 15 tr/mn) alors que les machines électriques tournent vite (fréquence 50 Hz = 3000 tr/mn, même si l'on arrive évidemment à beaucoup moins avec les générateurs à aimants permanents ayant beaucoup de paires de pôles)
Dans vos recherches sur des plans et calculs existants, il faut sans doute vous diriger vers les modèles Sagebien ou Poncelet (ou Zuppinger), du nom de concepteurs du XIXe siècle qui avaient atteint des rendements élevés. Car une roue de dessous "basique" est réputée avoir un rendement faible (20 à 30%).
Voir de premières infos utiles sur le site d'Albert Mendret désormais hébergé par dB)
http://dbhsarl.eu/temp/hydroroues/index.htm#Sommaire