Électrotechnique, câbles, contacteurs, ...
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Re: relais statique en remplacement de relais meca
Bonjour,
tout à fait d'accord avec Herv12.
Personnellement j'utilise :
- des "gros" contacteurs statiques (montés sur des dissipateurs sur-dimensionnés) pour le couplage de ballasts
- idem pour la commande du groupe hydraulique (qui peut démarrer plusieurs fois par heure)
- et systématiquement des "petits" relais statiques pour la commande du contacteur de couplage mécanique.
Pour l'instant, aucune défaillance (premiers montés il y a plus de 10 ans)
Pour le couplage progressif de machines asynchrones (moteur ou génératrice), il existe des gradateurs statiques triphasés assez costauds, qui permettent un couplage en douceur, et après quelques secondes on bascule sur un contacteur mécanique monté en bypass : cette solution un peu chère permet le couplage progressif + aucun échauffement en marche normale, et le contacteur mécanique ne subit aucune usure (hormis les micro-coupures et baisses de tension ...). Elle est justifiée dans le cas de matériels démarrant souvent (BTP, etc ...) mais à mon avis pas sur nos centrales.
Ci-dessous un gradateur statique que j'ai changé en 2008 sur un robot de démolition : en 400 V tri, quand ça pète, ...ça pète ... surtout si l'utilisateur de la machine à ponté le disjoncteur qui sautait trop souvent à son goût
Bonne journée
dB-)
tout à fait d'accord avec Herv12.
Personnellement j'utilise :
- des "gros" contacteurs statiques (montés sur des dissipateurs sur-dimensionnés) pour le couplage de ballasts
- idem pour la commande du groupe hydraulique (qui peut démarrer plusieurs fois par heure)
- et systématiquement des "petits" relais statiques pour la commande du contacteur de couplage mécanique.
Pour l'instant, aucune défaillance (premiers montés il y a plus de 10 ans)
Pour le couplage progressif de machines asynchrones (moteur ou génératrice), il existe des gradateurs statiques triphasés assez costauds, qui permettent un couplage en douceur, et après quelques secondes on bascule sur un contacteur mécanique monté en bypass : cette solution un peu chère permet le couplage progressif + aucun échauffement en marche normale, et le contacteur mécanique ne subit aucune usure (hormis les micro-coupures et baisses de tension ...). Elle est justifiée dans le cas de matériels démarrant souvent (BTP, etc ...) mais à mon avis pas sur nos centrales.
Ci-dessous un gradateur statique que j'ai changé en 2008 sur un robot de démolition : en 400 V tri, quand ça pète, ...ça pète ... surtout si l'utilisateur de la machine à ponté le disjoncteur qui sautait trop souvent à son goût
Bonne journée
dB-)
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
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Re: relais statique en remplacement de relais meca
merci a vous pour ces réponses,
je pensais donc justement a utiliser ce type de relais sur la commande de ballast et aussi de pompe hydraulique, peu être aussi commuter un moto réducteur pilotant une vanne de régulation. ( comme il sera géré par un programme d optimisation il va démarrer assez souvent pour faire du point max tracking)
donc maintenant qu'une question en chasse une autre, si ça chauffe et a priori dur dur, que conseillez vous, augmentation de la taille de l armoire ou ventilation de l armoire pour dissiper la chaleur en plus évidement des radiateurs?
je pense aussi orienter mes choix vers des marques reconnues car je viens de découvrir un lien sur des tests effectués sur des relais statiques provenant de chine et je reste perplexe sur les résultats....
https://www.youtube.com/watch?v=WQ4Yc49ucDA
je pensais donc justement a utiliser ce type de relais sur la commande de ballast et aussi de pompe hydraulique, peu être aussi commuter un moto réducteur pilotant une vanne de régulation. ( comme il sera géré par un programme d optimisation il va démarrer assez souvent pour faire du point max tracking)
donc maintenant qu'une question en chasse une autre, si ça chauffe et a priori dur dur, que conseillez vous, augmentation de la taille de l armoire ou ventilation de l armoire pour dissiper la chaleur en plus évidement des radiateurs?
je pense aussi orienter mes choix vers des marques reconnues car je viens de découvrir un lien sur des tests effectués sur des relais statiques provenant de chine et je reste perplexe sur les résultats....
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Avalone
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C'est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas
Victor Hugo
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Re: relais statique en remplacement de relais meca
Bonjour,
je ne dirais pas que ça "chauffe dur", c'est en constante baisse au fil de l'évolution technologique, mais il faut tout dimensionner correctement : tension nominale, surtensions, intensité nominale, surintensités, vitesse de commutation, type de charge (résistive, moteur, etc ... voir par exemple la note d'application Celduc), estimer la température ambiante dans l'armoire, les grilles de ventilation (personnellement je n'utilise jamais de ventilateurs), et calculer le dissipateur.
En général, je prends une marge de sécurité d'au moins 25% sur les paramètres tension, courant, température, résistance thermique ... et j'arrive en gros à 100 % de sur-dimensionnement global.
Exemple pour le dissipateur, s'il faut dissiper 20 W en maintenant la surface du composant à 60° dans une armoire à 40° => dissipateur de (60-40)/20 = 1 °/W et je prends environ 0.75 °/W ...
Au niveau des marques, je ne connais que Carlo Gavazzi, Celduc, Crouzet, Crydom, Omron, Phoenix Contact et RS Pro, avec lesquelles je n'ai jamais eu de soucis. Sûr que quand on voit un "relais statique à état solide" ( ) de 40 A à 3 €, il faut se poser des questions !
Bonne journée
dB-)
je ne dirais pas que ça "chauffe dur", c'est en constante baisse au fil de l'évolution technologique, mais il faut tout dimensionner correctement : tension nominale, surtensions, intensité nominale, surintensités, vitesse de commutation, type de charge (résistive, moteur, etc ... voir par exemple la note d'application Celduc), estimer la température ambiante dans l'armoire, les grilles de ventilation (personnellement je n'utilise jamais de ventilateurs), et calculer le dissipateur.
En général, je prends une marge de sécurité d'au moins 25% sur les paramètres tension, courant, température, résistance thermique ... et j'arrive en gros à 100 % de sur-dimensionnement global.
Exemple pour le dissipateur, s'il faut dissiper 20 W en maintenant la surface du composant à 60° dans une armoire à 40° => dissipateur de (60-40)/20 = 1 °/W et je prends environ 0.75 °/W ...
Au niveau des marques, je ne connais que Carlo Gavazzi, Celduc, Crouzet, Crydom, Omron, Phoenix Contact et RS Pro, avec lesquelles je n'ai jamais eu de soucis. Sûr que quand on voit un "relais statique à état solide" ( ) de 40 A à 3 €, il faut se poser des questions !
Bonne journée
dB-)
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Quel régime de terre en auto-production isolée ?
Suite à des échange sur la régulation par contrôle d'angle de phase et filtrage des harmoniques, je me suis posé la question du régime de terre. Mon installation est actuellement en IT.
On lit souvent que le régime TT est conseillé, alors que le IT est intrinsèquement moins dangereux en cas de fuite d'une seule phase. Le TT est la norme du réseau en France, ce qui pousse surement vers ce mode, mais j'ai lu qu'en Norvège c'est du IT.
Du coup, j'aimerais bien savoir quel régime vous avez sur vos installations isolées et, pour les pros comme db, quel régime vous utilisez sur les installations isolées.
On lit souvent que le régime TT est conseillé, alors que le IT est intrinsèquement moins dangereux en cas de fuite d'une seule phase. Le TT est la norme du réseau en France, ce qui pousse surement vers ce mode, mais j'ai lu qu'en Norvège c'est du IT.
Du coup, j'aimerais bien savoir quel régime vous avez sur vos installations isolées et, pour les pros comme db, quel régime vous utilisez sur les installations isolées.
Moulin de montagne, hors réseau, banki (vieille Ossberger, maintenant remplacée par une conception personnelle), alternateur Mecc-alte.
H 10m, Q maxi 0,12, Q org. 0,08. Production électrique nette 3.7kW
Production prévue avec nouvelle turbine, 5-6kW
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Re: Quel régime de terre en auto-production isolée ?
Dans votre cas pour une autoconsommation du type domestique vous n'avez pas le choix :
régime TT, protection simple à mettre en œuvre et fiable dans le temps.
Pour ceux qui veulent en tout savoir des type SLT (schéma des liaisons à la terre) voir le très bon document de Merlin Gerin téléchargeable à l'adresse suivante :
http://www2.schneider-electric.com/docu ... /ct172.pdf
Petite remarque, on parle de SLT schéma des liaisons à la terre et non de régime du neutre, car dans l'absolu il n'y a pas que le neutre qui puisse être mis à la terre, une phase peut l'être aussi (cas des groupes électrogènes d'ayant leurs enroulements couplés en triangle).
Cordialement Frédéric.
régime TT, protection simple à mettre en œuvre et fiable dans le temps.
Pour ceux qui veulent en tout savoir des type SLT (schéma des liaisons à la terre) voir le très bon document de Merlin Gerin téléchargeable à l'adresse suivante :
http://www2.schneider-electric.com/docu ... /ct172.pdf
Petite remarque, on parle de SLT schéma des liaisons à la terre et non de régime du neutre, car dans l'absolu il n'y a pas que le neutre qui puisse être mis à la terre, une phase peut l'être aussi (cas des groupes électrogènes d'ayant leurs enroulements couplés en triangle).
Cordialement Frédéric.
Segrétain Frédéric, Vieux moulin de Pontivy
50 kW, turbine kaplan Camille Dumont
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Re: Quel régime de terre en auto-production isolée ?
Bonjour,
pour un logement alimenté par un inverseur de source tantôt par le réseau (en régime TT imposé par Enedis) et tantôt par un alternateur, je connecte l'alternateur en TT avec donc sa masse reliée à la terre, et son neutre relié en permanence au neutre du réseau (et donc indirectement à la terre). L'inverseur de source ne bascule que les 3 phases, soit vers le réseau, soit vers l'alternateur.
Concernant les installations alimentées uniquement sur alternateur et jamais par le réseau, je vois aussi bien des régimes IT (masses des appareils à la terre, et neutre impédant, relié à la terre via un CPI), que des régimes TT ...
Bonne soirée
dB-)
pour un logement alimenté par un inverseur de source tantôt par le réseau (en régime TT imposé par Enedis) et tantôt par un alternateur, je connecte l'alternateur en TT avec donc sa masse reliée à la terre, et son neutre relié en permanence au neutre du réseau (et donc indirectement à la terre). L'inverseur de source ne bascule que les 3 phases, soit vers le réseau, soit vers l'alternateur.
Concernant les installations alimentées uniquement sur alternateur et jamais par le réseau, je vois aussi bien des régimes IT (masses des appareils à la terre, et neutre impédant, relié à la terre via un CPI), que des régimes TT ...
Bonne soirée
dB-)
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Re: Quel régime de terre en auto-production isolée ?
Bonjour
L'avantage du régime IT est de ne déclencher qu'au deuxième défaut et d'éviter les arrêts de production. L'alarme au premier défaut permet d'intervenir sur la charge défaillante sans arrêter la machine. Mais c'est vrai que sur des pico productions comme chez moi, je ne sais pas si le jeu en vaut la chandelle !
L'avantage du régime IT est de ne déclencher qu'au deuxième défaut et d'éviter les arrêts de production. L'alarme au premier défaut permet d'intervenir sur la charge défaillante sans arrêter la machine. Mais c'est vrai que sur des pico productions comme chez moi, je ne sais pas si le jeu en vaut la chandelle !
Gilles 21
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Re: Quel régime de terre en auto-production isolée ?
Merci pour les réponses.
Je pense donc que je vais essayer de passer en mode TT. En particulier pour voir si ça améliore le fonctionnement des filtres secteurs qui renvoient à la terre. Ça me fait un peu drôle de connecter une phase à la terre (monophasé, câblage zigzag en sortie d'alternateur), même si je sais que c'est normal.
Je pense donc que je vais essayer de passer en mode TT. En particulier pour voir si ça améliore le fonctionnement des filtres secteurs qui renvoient à la terre. Ça me fait un peu drôle de connecter une phase à la terre (monophasé, câblage zigzag en sortie d'alternateur), même si je sais que c'est normal.
Moulin de montagne, hors réseau, banki (vieille Ossberger, maintenant remplacée par une conception personnelle), alternateur Mecc-alte.
H 10m, Q maxi 0,12, Q org. 0,08. Production électrique nette 3.7kW
Production prévue avec nouvelle turbine, 5-6kW
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Re: Quel régime de terre en auto-production isolée ?
Bonjour,
Je suis d'accord avec DB. Sur une installation tantôt au réseau et tantôt en îloté, il convient de conserver le régime de neutre de l'installation domestique, à savoir TT. Les protections électriques domestiques y sont adaptées. Pour réaliser le système TT, il faut donc créer une prise de terre du neutre avec une valeur de résistance suffisamment basse pour assurer la détection des protections différentielles, mais pas trop basse pour limiter le courant de défaut à la terre.
En IT, il faut pouvoir détecter le premier défaut avec un CPI. En cas de 2ème défaut, il est préférable d'avoir une installation dotée de disjoncteurs avec détection sur le neutre (ex: 2P au lieu de 1P+N). Bref, c'est plus compliqué !
Cordialement
TURBOT
Je suis d'accord avec DB. Sur une installation tantôt au réseau et tantôt en îloté, il convient de conserver le régime de neutre de l'installation domestique, à savoir TT. Les protections électriques domestiques y sont adaptées. Pour réaliser le système TT, il faut donc créer une prise de terre du neutre avec une valeur de résistance suffisamment basse pour assurer la détection des protections différentielles, mais pas trop basse pour limiter le courant de défaut à la terre.
En IT, il faut pouvoir détecter le premier défaut avec un CPI. En cas de 2ème défaut, il est préférable d'avoir une installation dotée de disjoncteurs avec détection sur le neutre (ex: 2P au lieu de 1P+N). Bref, c'est plus compliqué !
Cordialement
TURBOT
Re: Quel régime de terre en auto-production isolée ?
Bonjour,
La norme impose une résistance de la prise de terre, inférieure à 10 Ohms.
Jérôme
La norme impose une résistance de la prise de terre, inférieure à 10 Ohms.
Jérôme