Agenda réunions visites colloques formations
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Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
Bonjour
Les vidéos de la rencontre chercheurs-députés tenue hier l'Assemblée.
http://videos.assemblee-nationale.fr/vi ... mbre-2016o
Entendre un scientifique très reconnu dire aux élus que l'Onema n'est "pas honnête intellectuellement" ou un député admettre "on s'est trompé", cela fait du bien.
Les chercheurs ont été très bons et ont pointé l'essentiel des problèmes observés avec la restauration de continuité à la française, sur le plan de sa justification et de sa gouvernance.
A diffuser !
Les vidéos de la rencontre chercheurs-députés tenue hier l'Assemblée.
http://videos.assemblee-nationale.fr/vi ... mbre-2016o
Entendre un scientifique très reconnu dire aux élus que l'Onema n'est "pas honnête intellectuellement" ou un député admettre "on s'est trompé", cela fait du bien.
Les chercheurs ont été très bons et ont pointé l'essentiel des problèmes observés avec la restauration de continuité à la française, sur le plan de sa justification et de sa gouvernance.
A diffuser !
- dB-)
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Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
Bonjour,
voilà une vidéo qui fait plaisir, je l'ai même enregistrée sur mon PC (786 Mo ...)
On a l'impression que ça bouge, et la bêtise de ce qui a été fait devient tellement flagrante que le discours officiel s'effrite !
Quelques idées sur les effacements, saisies au vol (désolé, ce n'est pas structuré, juste saisi au fil des interventions) :
- on gagne d'un coté, et on perd de l'autre
- il y aura moins d'eau à l'avenir, est-il pertinent d'effacer les retenues ?
- la continuité est en France un dogme
- on favorise les poissons migrateurs au détriment des autres espèces animales
- toute la politique repose sur des bases scientifiques faibles, il n'y a pas eu d'étude nationale
- les coûts sont élevés, les quelques résultats mesurés sont faibles (7 % de suivi)
- la politique est nationale, sans adaptation aux spécificités régionales
- on va favoriser la circulation des espèces invasives
- il n'y a pas de suivi systématique
- le problème de la qualité de l'eau n'est pas abordé
- les petits seuils de moulins présents depuis des centaines d'années n'ont pas pu accumuler les sédiments !
- la plupart des petits seuils laissent passer les sédiments
- tout le système s'appuie sur l'Onéma et une poignée d'experts
- il y a eu très peu d'études au départ, et elles concernaient des grands barrages
- on étudie quelques barrages et on détruit un grand nombre de seuils
- 30 % des cours d'eau sont bons, l'objectif de qualité de 2015 n'est pas atteint car l'indicateur biologique stagne
- la priorité est donnée aux destructions de seuils et non à l'amélioration de la qualité de l'eau
- sur un budget de 103 M€, 93 M€ ont été dépensés en destructions de seuils
- il faut réaliser des bilans critiques des actions effectuées, à rapporter aux sommes engagées
- ne pas systématiser, et réaliser des études d'impact locales et plus complètes
- aujourd'hui il y a un déficit sédimentaire dans les rivières, alors que les estuaires sont engorgés
- est-ce que l'habitat des seuils profite de leur destruction ?
- contradiction politique : on cherche aussi à retenir l'eau en tête des bassins
- il faut une vision globale, incluant l'homme, l'économie, le patrimoine alors que la continuité écologique est mono disciplinaire
- il y a une idéologie qui dicte que le naturel est équivalent à "sans homme"
- mais les humains sont aussi des êtres vivants !
- les associations de protection de la nature ont toutes pour emblème un animal
- les associations de protection de rivières ont toutes pour logo un poisson, loin d'être le seul habitant des rivières
- il ne faut pas seulement une continuité écologique, mais aussi historique, culturelle, sociale, patrimoniale, et technico-économique
- l'Onéma a succédé au Conseil Supérieur de la Pêche et met en avant l'importance des poissons
- il y a différentes façons d'appliquer une politique publique pour respecter singularité des différentes situations
- il faut considérer tous les usages de l'eau, pour une gestion équilibrée des rivières, au lieu d'envoyer les bulldozers
- il y a essentiellement 8 espèces de poissons migrateurs
- une région comportant 4800 seuils de moulins et barrages est pourtant reconnue et classée réserve de la biosphère !
- au delà de 5 seuils le poisson de remonte plus
- la priorité doit être donnée au travaux sur les grands barrages
- concernant les grands migrateurs, pourquoi embêter les moulins sur des affluents alors qu'on ne fait pas sauter le verrou d'un grand barrage EDF ?
- il faut travailler de l'aval vers l'amont, cela donnerait du temps en tête de bassin, actuellement c'est désordonné
- depuis longtemps les poissons n'ont plus rien d'historique, à cause de l'alevinage
- tout le monde veut pêcher, partout, et sans limite, alors on lâche des poissons
- faut-il s'occuper de ces poissons et leur assurer un franchissement des seuils alors qu'il s'agit d'alevinage ?
- ils vont monter pour aller où, ils seront pêchés aussitôt
- ces espèces déversées en masse perturbent le peu de poissons d'origine
- ces pratiques halieutiques de déversement sont spécifiques à la France
- à l'étranger, la pêche est adaptée à la ressource, et on l'arrête temporairement si besoin
- en France, on remet les poissons qu'on veut voir, par exemple le silure
- le prix d'une PAP pour les aloses et saumon est souvent de l'ordre de 250 k€, c'est le prix du moulin !
- actuellement, s'il y a sur un tronçon 40 barrages , on étudie le franchissement sur les 40 barrages
- alors que le poisson ne remonte pas plus de 5 barrages, même équipés d'une PAP
- de quels sédiments parle-t-on ? Ils ne s'agit plus des sédiments originels, mais de sédiments très locaux
- quel est l'intérêt de faire descendre des sédiments de mauvaise qualité ?
- les annexes des plans d'action sont faites au doigt mouillé, sans analyses, sans priorisation des grands migrateurs, sans lucidité, sans stratégie
- la disparition de beaucoup d'espèces s'est intensifiée à partir des années 1970
- la biodiversité à profité d'un système eutrophisé avec dizaines de milliers d'ouvrages sur tous les bassins et toutes les rivières
- si on supprime les seuils, on augmente le risque de disparition de cette diversité, et le risque de pollution des estuaires
- une des causes importantes de la diminution des espèces animales est le réchauffement climatique
- dans des régions désertes et sans ouvrages, on constate quand même une disparition des espèces animales
- permettre le déplacement n'est pas synonyme de reproduction si le milieu est défavorable
- il n'y a pas que les migrateurs, mais beaucoup d'autres espèces
- il faut restaurer la fonctionnalité des systèmes eutrophisés qui ont fait leurs preuves
- la dernière chose dont une espèce a besoin c'est de voir son habitat détruit par une pelleteuse
- il faut favoriser l'hydroélectricité, comme on construit des ponts sur les routes pour les animaux
- il y a un potentiel de création de milliers d'emplois, avec production d'énergie renouvelable et une protection du patrimoine
- bilan de l'agence Loire Bretagne : stagnation de la qualité écologique, suite de mutilations d'ouvrages au hasard, réduction de la capacité d'auto épuration, élimination des zones stables pour supporter le chaos climatique, persistance des nitrates, phosphore, pesticides, fongicides, diminution de l'oxygénation, ...
- rien n'est fait sur les grands barrages, et on dilapide l'argent sur les seuils
- l'arasement facilite la circulation des maladies et des espèces envahissantes
- la biodiversité, c'est une succession de plusieurs habitats, d'eau calme, ou rapide, de bras morts, d'étangs, une vie transversale de la rivière
- il faut revenir à un modèle éprouvé par le temps, tout en améliorant la qualité de l'eau
- intervention d'un député : "si aujourd'hui on a un retour de ce niveau, il faut se dire qu'on s'est trompés !"
- il faut réfléchir dès maintenant, être moins directifs
- il n'est pas normal que tous les acteurs des rivières ne soient pas invités aux réunions : représentant de riverains, de moulins, etc..
- ces commissions ne sont actuellement pas représentatives
- il y a un problème de dialogue entre différentes parties, il faut mettre tous les acteurs autour de la table
- la gestion de l'eau est actuellement un anachronisme
- la Gemapi ne joue pas son rôle, il y a un risque de saucissonage politique de l'eau par régions
- il faut une vision d'ensemble, puis une application régionale ou par bassin
- 10 à 20 000 seuils sont concernés, et on privilégie actuellement la destruction qui est la moins chère
- l'Onema n'a pas changé dans son comportement, "heureusement qu'on a enlevé les pistolets" !
- il existe des ouvrages inutilisés et non entretenus, il y a un effort à faire pour les entretenir, les réhabiliter ou les araser
- "on a raté la communication !!"
- il y a une vision extrémiste et dogmatique, il faut regarder les ouvrages un par un, réaliser un travail avec les propriétaires
- il y a des solutions entre ne rien faire et tout araser
- la directive ne dit pas qu'il faut araser ou effacer, l'interprétation est différente dans les pays limitrophes
- on peut aménager sans trop de dépenses
- la qualité de l'eau ne dépend pas des barrages, ni de la circulation des sédiments, mais des arasement de haies, des pratiques culturales
- on ne vise pas la bonne cible
- les naturalistes manquent dans les réunions
- il y a actuellement un jusqu'au boutisme, une transposition excessive, un dogme de l'effacement des seuils et barrages, une politique appliquée de manière brutale, sans concertation, inégale, sans analyses, d'un coût disproportionné
- il faut relancer le dialogue, faire une pause, le pragmatisme doit prévaloir, l'application des textes pose problème
- il y a une grande inertie des services de l'état et de l'Agence de l'eau suite à la destruction accidentelle d'ouvrages par des crues, avec une baisse de niveau, et une dégradation par assèchement des habitations construites sur pieux : les services se cachent derrière la continuité pour bloquer les travaux réparation de petits seuils
- la continuité ne concerne que quelques espèces, la plupart des espèces n'en ont pas besoin
- faut-il faire revenir le loup dans tous les territoires ?
- en France, la diversité a de tout temps été aménagée en fonction des usages : habitat, transports, énergie, ..
- "le travail sur la diversité est actuellement un bricolage"
- le système écologique est sur une trajectoire, avec un futur qui ne sera pas égal au passé, par exemple suite au changement climatique
- il faut sortir de cette vision manichéenne que l'homme détruit la diversité
- des mouvements militants sont présents au ministère de l'écologie, dictent la politique, et les scientifiques n'ont pas la parole
- le discours est totalement monopolisé par les services de l'état
- pour les scientifiques, il est quasiment impossible d'avoir une indépendance et des financements pour aller contre l'état
- les financements sont accordés par les agences de l'eau et sont orientés !
- en 1998 ont été réalisées des études pour mettre en place le SEC, avec une carte de la complexité des rivières Françaises, reprise en 2004 par le Cemagrev avec les hydro-éco-régions, ... ces études ont disparu au profit de la continuité, il n'y a plus d'éco-régions
- pourquoi abandonner les Sages des années 90 ?
- est-ce que casser les seuils va améliorer la qualité de l'eau liée à l'exploitation agricole ?
- sur une petite rivière, des batardeaux avaient été placés pour la baignade, le maire indique que l'agence de l'eau exige l'enlèvement des batardeaux, les habitants sont contre, ... intervention du préfet, gendarmes, bulldozers, ...
- les services de l'état ne font preuve d'aucune souplesse, les textes sont trop précis, si un texte parle de l'alose alors on fait une PEP pour l'alose
- la précision des textes nuit à l'intelligence de l'interprétation locale
- la majorité des déclassements est due à des pollutions diffuses, on n'aborde pas cela parce que c'est lié à l'agriculture
- un syndicat de rivière va facilement enquiquiner un propriétaire de moulin, mais pas agriculteur
- si on élude 70 à 80 % des problèmes, pourquoi s'acharner sur les 20 %
- les annexes des textes relèvent d'un arrêté, signé par un préfet, et non pas du législateur
- "l'hydraulique est une clé à molette pour réparer la planète, ce n'est pas le moment de se priver de la boite à outils"
- il faut dire stop tout de suite, car actuellement on va contre l'amélioration des masses d'eau, et on affaiblit la biodiversité
Bonne journée
dB-)
voilà une vidéo qui fait plaisir, je l'ai même enregistrée sur mon PC (786 Mo ...)
On a l'impression que ça bouge, et la bêtise de ce qui a été fait devient tellement flagrante que le discours officiel s'effrite !
Quelques idées sur les effacements, saisies au vol (désolé, ce n'est pas structuré, juste saisi au fil des interventions) :
- on gagne d'un coté, et on perd de l'autre
- il y aura moins d'eau à l'avenir, est-il pertinent d'effacer les retenues ?
- la continuité est en France un dogme
- on favorise les poissons migrateurs au détriment des autres espèces animales
- toute la politique repose sur des bases scientifiques faibles, il n'y a pas eu d'étude nationale
- les coûts sont élevés, les quelques résultats mesurés sont faibles (7 % de suivi)
- la politique est nationale, sans adaptation aux spécificités régionales
- on va favoriser la circulation des espèces invasives
- il n'y a pas de suivi systématique
- le problème de la qualité de l'eau n'est pas abordé
- les petits seuils de moulins présents depuis des centaines d'années n'ont pas pu accumuler les sédiments !
- la plupart des petits seuils laissent passer les sédiments
- tout le système s'appuie sur l'Onéma et une poignée d'experts
- il y a eu très peu d'études au départ, et elles concernaient des grands barrages
- on étudie quelques barrages et on détruit un grand nombre de seuils
- 30 % des cours d'eau sont bons, l'objectif de qualité de 2015 n'est pas atteint car l'indicateur biologique stagne
- la priorité est donnée aux destructions de seuils et non à l'amélioration de la qualité de l'eau
- sur un budget de 103 M€, 93 M€ ont été dépensés en destructions de seuils
- il faut réaliser des bilans critiques des actions effectuées, à rapporter aux sommes engagées
- ne pas systématiser, et réaliser des études d'impact locales et plus complètes
- aujourd'hui il y a un déficit sédimentaire dans les rivières, alors que les estuaires sont engorgés
- est-ce que l'habitat des seuils profite de leur destruction ?
- contradiction politique : on cherche aussi à retenir l'eau en tête des bassins
- il faut une vision globale, incluant l'homme, l'économie, le patrimoine alors que la continuité écologique est mono disciplinaire
- il y a une idéologie qui dicte que le naturel est équivalent à "sans homme"
- mais les humains sont aussi des êtres vivants !
- les associations de protection de la nature ont toutes pour emblème un animal
- les associations de protection de rivières ont toutes pour logo un poisson, loin d'être le seul habitant des rivières
- il ne faut pas seulement une continuité écologique, mais aussi historique, culturelle, sociale, patrimoniale, et technico-économique
- l'Onéma a succédé au Conseil Supérieur de la Pêche et met en avant l'importance des poissons
- il y a différentes façons d'appliquer une politique publique pour respecter singularité des différentes situations
- il faut considérer tous les usages de l'eau, pour une gestion équilibrée des rivières, au lieu d'envoyer les bulldozers
- il y a essentiellement 8 espèces de poissons migrateurs
- une région comportant 4800 seuils de moulins et barrages est pourtant reconnue et classée réserve de la biosphère !
- au delà de 5 seuils le poisson de remonte plus
- la priorité doit être donnée au travaux sur les grands barrages
- concernant les grands migrateurs, pourquoi embêter les moulins sur des affluents alors qu'on ne fait pas sauter le verrou d'un grand barrage EDF ?
- il faut travailler de l'aval vers l'amont, cela donnerait du temps en tête de bassin, actuellement c'est désordonné
- depuis longtemps les poissons n'ont plus rien d'historique, à cause de l'alevinage
- tout le monde veut pêcher, partout, et sans limite, alors on lâche des poissons
- faut-il s'occuper de ces poissons et leur assurer un franchissement des seuils alors qu'il s'agit d'alevinage ?
- ils vont monter pour aller où, ils seront pêchés aussitôt
- ces espèces déversées en masse perturbent le peu de poissons d'origine
- ces pratiques halieutiques de déversement sont spécifiques à la France
- à l'étranger, la pêche est adaptée à la ressource, et on l'arrête temporairement si besoin
- en France, on remet les poissons qu'on veut voir, par exemple le silure
- le prix d'une PAP pour les aloses et saumon est souvent de l'ordre de 250 k€, c'est le prix du moulin !
- actuellement, s'il y a sur un tronçon 40 barrages , on étudie le franchissement sur les 40 barrages
- alors que le poisson ne remonte pas plus de 5 barrages, même équipés d'une PAP
- de quels sédiments parle-t-on ? Ils ne s'agit plus des sédiments originels, mais de sédiments très locaux
- quel est l'intérêt de faire descendre des sédiments de mauvaise qualité ?
- les annexes des plans d'action sont faites au doigt mouillé, sans analyses, sans priorisation des grands migrateurs, sans lucidité, sans stratégie
- la disparition de beaucoup d'espèces s'est intensifiée à partir des années 1970
- la biodiversité à profité d'un système eutrophisé avec dizaines de milliers d'ouvrages sur tous les bassins et toutes les rivières
- si on supprime les seuils, on augmente le risque de disparition de cette diversité, et le risque de pollution des estuaires
- une des causes importantes de la diminution des espèces animales est le réchauffement climatique
- dans des régions désertes et sans ouvrages, on constate quand même une disparition des espèces animales
- permettre le déplacement n'est pas synonyme de reproduction si le milieu est défavorable
- il n'y a pas que les migrateurs, mais beaucoup d'autres espèces
- il faut restaurer la fonctionnalité des systèmes eutrophisés qui ont fait leurs preuves
- la dernière chose dont une espèce a besoin c'est de voir son habitat détruit par une pelleteuse
- il faut favoriser l'hydroélectricité, comme on construit des ponts sur les routes pour les animaux
- il y a un potentiel de création de milliers d'emplois, avec production d'énergie renouvelable et une protection du patrimoine
- bilan de l'agence Loire Bretagne : stagnation de la qualité écologique, suite de mutilations d'ouvrages au hasard, réduction de la capacité d'auto épuration, élimination des zones stables pour supporter le chaos climatique, persistance des nitrates, phosphore, pesticides, fongicides, diminution de l'oxygénation, ...
- rien n'est fait sur les grands barrages, et on dilapide l'argent sur les seuils
- l'arasement facilite la circulation des maladies et des espèces envahissantes
- la biodiversité, c'est une succession de plusieurs habitats, d'eau calme, ou rapide, de bras morts, d'étangs, une vie transversale de la rivière
- il faut revenir à un modèle éprouvé par le temps, tout en améliorant la qualité de l'eau
- intervention d'un député : "si aujourd'hui on a un retour de ce niveau, il faut se dire qu'on s'est trompés !"
- il faut réfléchir dès maintenant, être moins directifs
- il n'est pas normal que tous les acteurs des rivières ne soient pas invités aux réunions : représentant de riverains, de moulins, etc..
- ces commissions ne sont actuellement pas représentatives
- il y a un problème de dialogue entre différentes parties, il faut mettre tous les acteurs autour de la table
- la gestion de l'eau est actuellement un anachronisme
- la Gemapi ne joue pas son rôle, il y a un risque de saucissonage politique de l'eau par régions
- il faut une vision d'ensemble, puis une application régionale ou par bassin
- 10 à 20 000 seuils sont concernés, et on privilégie actuellement la destruction qui est la moins chère
- l'Onema n'a pas changé dans son comportement, "heureusement qu'on a enlevé les pistolets" !
- il existe des ouvrages inutilisés et non entretenus, il y a un effort à faire pour les entretenir, les réhabiliter ou les araser
- "on a raté la communication !!"
- il y a une vision extrémiste et dogmatique, il faut regarder les ouvrages un par un, réaliser un travail avec les propriétaires
- il y a des solutions entre ne rien faire et tout araser
- la directive ne dit pas qu'il faut araser ou effacer, l'interprétation est différente dans les pays limitrophes
- on peut aménager sans trop de dépenses
- la qualité de l'eau ne dépend pas des barrages, ni de la circulation des sédiments, mais des arasement de haies, des pratiques culturales
- on ne vise pas la bonne cible
- les naturalistes manquent dans les réunions
- il y a actuellement un jusqu'au boutisme, une transposition excessive, un dogme de l'effacement des seuils et barrages, une politique appliquée de manière brutale, sans concertation, inégale, sans analyses, d'un coût disproportionné
- il faut relancer le dialogue, faire une pause, le pragmatisme doit prévaloir, l'application des textes pose problème
- il y a une grande inertie des services de l'état et de l'Agence de l'eau suite à la destruction accidentelle d'ouvrages par des crues, avec une baisse de niveau, et une dégradation par assèchement des habitations construites sur pieux : les services se cachent derrière la continuité pour bloquer les travaux réparation de petits seuils
- la continuité ne concerne que quelques espèces, la plupart des espèces n'en ont pas besoin
- faut-il faire revenir le loup dans tous les territoires ?
- en France, la diversité a de tout temps été aménagée en fonction des usages : habitat, transports, énergie, ..
- "le travail sur la diversité est actuellement un bricolage"
- le système écologique est sur une trajectoire, avec un futur qui ne sera pas égal au passé, par exemple suite au changement climatique
- il faut sortir de cette vision manichéenne que l'homme détruit la diversité
- des mouvements militants sont présents au ministère de l'écologie, dictent la politique, et les scientifiques n'ont pas la parole
- le discours est totalement monopolisé par les services de l'état
- pour les scientifiques, il est quasiment impossible d'avoir une indépendance et des financements pour aller contre l'état
- les financements sont accordés par les agences de l'eau et sont orientés !
- en 1998 ont été réalisées des études pour mettre en place le SEC, avec une carte de la complexité des rivières Françaises, reprise en 2004 par le Cemagrev avec les hydro-éco-régions, ... ces études ont disparu au profit de la continuité, il n'y a plus d'éco-régions
- pourquoi abandonner les Sages des années 90 ?
- est-ce que casser les seuils va améliorer la qualité de l'eau liée à l'exploitation agricole ?
- sur une petite rivière, des batardeaux avaient été placés pour la baignade, le maire indique que l'agence de l'eau exige l'enlèvement des batardeaux, les habitants sont contre, ... intervention du préfet, gendarmes, bulldozers, ...
- les services de l'état ne font preuve d'aucune souplesse, les textes sont trop précis, si un texte parle de l'alose alors on fait une PEP pour l'alose
- la précision des textes nuit à l'intelligence de l'interprétation locale
- la majorité des déclassements est due à des pollutions diffuses, on n'aborde pas cela parce que c'est lié à l'agriculture
- un syndicat de rivière va facilement enquiquiner un propriétaire de moulin, mais pas agriculteur
- si on élude 70 à 80 % des problèmes, pourquoi s'acharner sur les 20 %
- les annexes des textes relèvent d'un arrêté, signé par un préfet, et non pas du législateur
- "l'hydraulique est une clé à molette pour réparer la planète, ce n'est pas le moment de se priver de la boite à outils"
- il faut dire stop tout de suite, car actuellement on va contre l'amélioration des masses d'eau, et on affaiblit la biodiversité
Bonne journée
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
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Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
Bonjour,
La visites de centrales hydroélectriques secteur de Brienon-sur-Armançon (89)
Prévu samedi 26 novembre 2016 est reporté au samedi 28 janvier 2017.
Le nouveau programme est disponible en PDF ici
Cordialement.
La visites de centrales hydroélectriques secteur de Brienon-sur-Armançon (89)
Prévu samedi 26 novembre 2016 est reporté au samedi 28 janvier 2017.
Le nouveau programme est disponible en PDF ici
Cordialement.
Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
Les présentations exposer le 14 octobre lors de la 4eme rencontre Hydroélectricité en Bourgogne Franche-Comté sont disponible sur le site de Bourgogne Énergies Renouvelables iciFrom a écrit :Les communications de la 4eme journée en particulier celles de JF Remy sur les aspects fiscaux (cessions et taxes foncières) et de G. Fontaine du ministère de l'énergie concernant les derniers rebondissements sur le H16 seront-ils en ligne sur le site de BER ?
Il y a pas mal d'éléments intéressants pour tous
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Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
EXCELLENT ! (la vidéo de la Commission DD du 23/11, http://videos.assemblee-nationale.fr/vi ... mbre-2016)
Je viens de féliciter mon député (Jean-Marie Sermier) pour son intervention et je diffuse le lien à tous mes contacts.
Bonne journée à tous.
RdL
Je viens de féliciter mon député (Jean-Marie Sermier) pour son intervention et je diffuse le lien à tous mes contacts.
Bonne journée à tous.
RdL
"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière asséchée, le dernier poisson pêché,l’homme va s’apercevoir que l’argent n’est pas comestible "
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Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
A très bientôt en Bourgogne !
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
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Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
Petit rappel, dernière semaine pour réserver !CF21 a écrit :A très bientôt en Bourgogne !
5e_Rencontre_vOK.pdf
Rencontres Hydrauxois A3 v1.png
Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
La 5ème rencontre de l’hydroélectricité en Bourgogne-Franche-Comté se tiendra le 20 octobre 2017 à Nuits-Saint-Georges. Cette journée est organisée par la direction régionale de l’ADEME et la région Bourgogne-Franche-Comté.
Cliquez ici pour vous inscrire et découvrir le programme détaillé.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter au 03.80.59.12.80 ou par courriel à hydro@ber.asso.fr.
Si vous souhaitez consulter les retours des années précédentes: cliquez ici.
Cliquez ici pour vous inscrire et découvrir le programme détaillé.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter au 03.80.59.12.80 ou par courriel à hydro@ber.asso.fr.
Si vous souhaitez consulter les retours des années précédentes: cliquez ici.
Dernière modification par moulino51 le 06 sept. 2017, 17:18, modifié 1 fois.
Raison : Doublon effacé
Raison : Doublon effacé
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Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
Bonjour,
Je remonte ce post car la date de fin d'inscription pour la 5e rencontre de l'hydroélectricité approche dangereusement (13/10) et qu'il ne faudrait pas louper cette journée à cause d'un simple oublis...
Je sais que certains Forumeux sont déjà inscrit mais que bien d'autres ne le sont pas encore, alors n'hésitez pas, cela devrait être bien, riche d'enseignements, d'informations et de rencontres...
Je vois certaines questions sur le forum, par exemple sur l'application du H16 (et qui semble sans réponse pour le moment). Je vous invite à ne pas hésiter à tenter d'avoir un retour de la part des intervenants des plénières de la matinée... cette journée est aussi faite pour apporter des réponses aux producteurs et à faire remonter les difficultés en haut lieu par l'intermédiaire des intervenants.
A bientôt sur place.
Fabrice
Je remonte ce post car la date de fin d'inscription pour la 5e rencontre de l'hydroélectricité approche dangereusement (13/10) et qu'il ne faudrait pas louper cette journée à cause d'un simple oublis...
Je sais que certains Forumeux sont déjà inscrit mais que bien d'autres ne le sont pas encore, alors n'hésitez pas, cela devrait être bien, riche d'enseignements, d'informations et de rencontres...
Je vois certaines questions sur le forum, par exemple sur l'application du H16 (et qui semble sans réponse pour le moment). Je vous invite à ne pas hésiter à tenter d'avoir un retour de la part des intervenants des plénières de la matinée... cette journée est aussi faite pour apporter des réponses aux producteurs et à faire remonter les difficultés en haut lieu par l'intermédiaire des intervenants.
A bientôt sur place.
Fabrice
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Re: Agenda (réunions, visites, colloques...)
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