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Re: Nouvelle réhabilitation : c'est parti !
Bonsoir,
Dans mon cas, j'ai 400m de canal d'amenée. En 2014, je décide de le nettoyer, et m'adresse à la DDT pour faire la déclaration de travaux. Ils m'ont limité mes travaux à 100m de canal et refaire une déclaration pour en faire 100m l'année suivante et ainsi de suite pour arriver à le faire entièrement.
Donc je n'ai fait que 100m, réparti en plusieurs tronçons, là où il y en avait le plus besoin. C'était principalement à la prise d'eau et depuis les crues m'ont bien aidé.
Bonne soirée.
Dans mon cas, j'ai 400m de canal d'amenée. En 2014, je décide de le nettoyer, et m'adresse à la DDT pour faire la déclaration de travaux. Ils m'ont limité mes travaux à 100m de canal et refaire une déclaration pour en faire 100m l'année suivante et ainsi de suite pour arriver à le faire entièrement.
Donc je n'ai fait que 100m, réparti en plusieurs tronçons, là où il y en avait le plus besoin. C'était principalement à la prise d'eau et depuis les crues m'ont bien aidé.
Bonne soirée.
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Re: Nouvelle réhabilitation : c'est parti !
Bonjour "Moulin de la Motte"
Merci pour votre réponse.
Les 100m / an ; était-ce lié à la limitation de la déclaration à 2000m3/an ? avez vous du effectué des analyses de sol ?
Bonne journée,
Mikka.
Merci pour votre réponse.
Les 100m / an ; était-ce lié à la limitation de la déclaration à 2000m3/an ? avez vous du effectué des analyses de sol ?
Bonne journée,
Mikka.
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Re: Nouvelle réhabilitation : c'est parti !
Bonsoir Mikka,
Non la longueur n'était pas liée au volume enlevé. Je n'ai pas eu à faire d'analyses et la matière enlevée a été etendue sur le terrain m'appartenant.
Bonne soirée.
A.M.
Non la longueur n'était pas liée au volume enlevé. Je n'ai pas eu à faire d'analyses et la matière enlevée a été etendue sur le terrain m'appartenant.
Bonne soirée.
A.M.
Remise en route d'un moulin de petite puissance
Bonjour à tous,
Je suis nouveau sur ce forum et suis également nouveau propiriétaire d'un petit moulin. Ce forum est une mine d'informations passionnates que j'ai dévorée ces dernier temps. cependant je n'ai pas trouvé toute les informations que je cherchais, ce pourquoi je me permets d'ouvrir un nouveau fil. La question de la réhabilitation de moulins y est traitée à tort et à travers mais tout les puissances théoriques évoqués sont bien supérieures à celles dont je dispose. Je voudrai comprendre la faisabilité de mon projet.
Voila pour ce qui est des information dont je dispose actuellement:
Il s'agit d'un ancien moulin agricole au bord d'un petit ruiseau de montagne (Puy de Dome). Le moulin était encore en activité jusqu'à la fin des années 80. Il exploitait uniquement la force hydraulique. À la mort du dernier meunier, ses descendants l'on transformés en grande partie en habitation. Se débarassant ainsi de la plus part des machines et des mécanismes. Le circuit d'eau n'a jamais cessé de fonctionner et est intact. Il alimente d'une part un trou d'eau avec une conduite forcé de 200 mm de diamètre où se trouvait une turbine horizontale qui faisait tourner une meule à huile et d'autre part une roue à augers qui propulsait une meule à farine. Il ne reste ni la turbine horizonale ni la roue. Seule la meule à huile est restée en place ainsi que l'arbre et les engrenages en bois. Pour les reste c'est un fatras de pignons, de lanternes et de sangles qui composent un puzzle géant à reconstituer. Un cable connecté au compteur éléctrique avait été installé par l'ancien propriétaire afin de produire de l'électricité grace à une turbine qu'il voulaitinstaller dans le trou d'eau. Le projet en est resté au stade de l'idée.
Le batiment est du XIXeme mais les installations hydrolique sont bien plus anciennes. Malgrés qu'il ne figure pas sur la carte de Cassini, un historien en a retrouvé la trace au XVIeme siècle. La première aparition sur les cadastres figure sur le cadastre napoléonien de 1837. Il n'y a pas de fondation en titre à proprement parlé comme c'est souvent le cas dans la région. Sur l'acte notarié de la vente figure qu'i s'agit d'un ancien moulin transformé en partie en habitation, qu'il dispose d'une chute d'eau et qu'il à été recensé sur la dite carte napoléonienne. Le notaire en a donc conclu qu'il était fondé en titre. (doute de la complête légalité de l'opération)
L'entrée d'eau du bief est situé dans un coude du ruisseau, il n'y a pas de barrage ni de seuils. Seules quelques pierres disposées dans le ruissseau permettent de favoriser l'arrivé d'eau. Il y a une retenue d'eau en amont de mon moulin qui appartient à un autre moulin. Les deux moulin sont en série. Ils appartenaient au même exploitant précedement.
Pour ce qui est de l'hydraumorphie, J'ai calculé en décembre dernier un débit de 90l/s et 3m50 de chute d'eau. Ce qui représente une puissance théorique de 3Kw. Les rélevé fiscaux du XIXeme que j'ai pu me procurer indiquaient 70 l/s pour 4m de chute. Ce qui vient validé la puissance de 3Kw même si les chiffres diffèrent. Le moulin en amont dispose de plus du double de puissance pour alimenter 2 meules. Mon voisin n'aillant pas l'intention d'exploiter l'energie hydraulique de sa retenue d'eau, cela me laisse à penser que je pourrait ou augmenter légèrement mon débit (la conduite forcé de 200mm de diamètre doit avoir une capacité limite que je n'ai pas réussi à calculer) ou au mieux être en mesure de réguler le débit pendant les périodes d'étiage. Je commencerai à faire des rélévés réguliers à partir de du mois de juillet afin d'établir une courbe de débit annuel.
Mon intention est de produire de l'électricité en auto-consommation, dans un premier temps pour chauffer l'eau sanitaire. Un transformateur viendra peut être par la suite pour étendre la consomation électrique produite à l'ensemble de la maison. Je pourrai au moins faire marcher une machine à laver si je n'allume pas le grille pain en même temps.
J'ai pour cela commencer à sonder un peu le terrain. D'une part la DDT (sans trop eveiller les soupçons) pour qui le site ne semblait pas à priori problèmatique, mais bon je m'attends à des surprises.
Ensuite pour trouver quelle type de turbine conviendrait à une basse chute à faible débit. La turbine T400 Léopard serait visiblement adapté aux caratèristique de mon moulin.
Puis un bureau d'étude qui m'a pratiquement rit au nez à entendre la faiblesse de la puissance théorique et a cherché à me décourager d'entreprendre des travaux pour une si petite puissance. Non rentable.
À la suite ce ce long exposé et pour ceux qui sont arrivés au bout de la lecture, voici mais interogations restés sans réponses jusqu'à présent.
D'abord le cadre juridique.
Est-ce nécessaire de faire une étude de projets avant la réalisation de l'installation. J'entends par là que si je fait moi même l'étude de faisablité en m'appuyant sur les des gens compétents dans leur domaine pour établir la capacité du site, les besoins en terme de genie civiles ect, cela me dispense-t-il de faire une demande d'autorisation (longue et incertaine) pour une production en auto-consommation? Je m'attends à une réponse négative de la part de la communauté et j'imagine que je ne pourrais pas échapper à une étude d'impacte afin de garantir la continuité écologique. Vrai?
2 ou 3 grilles placés en amont de de la conduite forcée ne suffisent-elle pas à empécher les poissons de se faire broyer par l'élice?
Fiscales
Il y a-t-il des aides possible à glanner des aides à droite ou à gauche, si je devais déclarer au grand jour mon projet de turbinage, autre que les crédits à taux zero? Quite à perdre d'un coté, autant chercher à gagner de l'autre. Curieusement les institutions locales, régionnales et nationnales ne semble pas très enclin à supporter ce type de projet. Il préfèrent balancer de la subvention à tout va pour du photovoltaïque dont je ne développerai pas ici tout les desavantages et les faiblesses et de l'autre coté à mettre en avant le patrinoine industriel hydraulique passé.
Ensuite sur la partie (légèrement) technique.
Serai-je passer à coté d'une solution évidente en ce qui concerne la turbine de basse chute ou quelqu'un aurai-t-il une meilleure idée?
D'autre part, quid du surplus d'électricité (même si dans mon cas on ne parle pas de chiffre très élévés)?
Je pensais chauffer un réseau d'eau secondaire pour chauffer une serrre. ça paraît crédible?
L'enuie, c'est que je ne vois pa trop ce que je vais pouvoir chauffer l'été.
Je reviendrai certainement avec d'autre question beaucoup plus précise au fil des développements, mais chaque chose en son temps.
Si quelqu'un à des suggestions d'une manière général, je suis prenneur. Même si j'apprend, je me sens plus capable d'écrire un poème sur le cadre bucolique du moulin que de calculer une puissance de charge. Beaucoup de chose ne m'ont surement pas encore sauté au yeux.
Au plaisir de vous lire!
Je suis nouveau sur ce forum et suis également nouveau propiriétaire d'un petit moulin. Ce forum est une mine d'informations passionnates que j'ai dévorée ces dernier temps. cependant je n'ai pas trouvé toute les informations que je cherchais, ce pourquoi je me permets d'ouvrir un nouveau fil. La question de la réhabilitation de moulins y est traitée à tort et à travers mais tout les puissances théoriques évoqués sont bien supérieures à celles dont je dispose. Je voudrai comprendre la faisabilité de mon projet.
Voila pour ce qui est des information dont je dispose actuellement:
Il s'agit d'un ancien moulin agricole au bord d'un petit ruiseau de montagne (Puy de Dome). Le moulin était encore en activité jusqu'à la fin des années 80. Il exploitait uniquement la force hydraulique. À la mort du dernier meunier, ses descendants l'on transformés en grande partie en habitation. Se débarassant ainsi de la plus part des machines et des mécanismes. Le circuit d'eau n'a jamais cessé de fonctionner et est intact. Il alimente d'une part un trou d'eau avec une conduite forcé de 200 mm de diamètre où se trouvait une turbine horizontale qui faisait tourner une meule à huile et d'autre part une roue à augers qui propulsait une meule à farine. Il ne reste ni la turbine horizonale ni la roue. Seule la meule à huile est restée en place ainsi que l'arbre et les engrenages en bois. Pour les reste c'est un fatras de pignons, de lanternes et de sangles qui composent un puzzle géant à reconstituer. Un cable connecté au compteur éléctrique avait été installé par l'ancien propriétaire afin de produire de l'électricité grace à une turbine qu'il voulaitinstaller dans le trou d'eau. Le projet en est resté au stade de l'idée.
Le batiment est du XIXeme mais les installations hydrolique sont bien plus anciennes. Malgrés qu'il ne figure pas sur la carte de Cassini, un historien en a retrouvé la trace au XVIeme siècle. La première aparition sur les cadastres figure sur le cadastre napoléonien de 1837. Il n'y a pas de fondation en titre à proprement parlé comme c'est souvent le cas dans la région. Sur l'acte notarié de la vente figure qu'i s'agit d'un ancien moulin transformé en partie en habitation, qu'il dispose d'une chute d'eau et qu'il à été recensé sur la dite carte napoléonienne. Le notaire en a donc conclu qu'il était fondé en titre. (doute de la complête légalité de l'opération)
L'entrée d'eau du bief est situé dans un coude du ruisseau, il n'y a pas de barrage ni de seuils. Seules quelques pierres disposées dans le ruissseau permettent de favoriser l'arrivé d'eau. Il y a une retenue d'eau en amont de mon moulin qui appartient à un autre moulin. Les deux moulin sont en série. Ils appartenaient au même exploitant précedement.
Pour ce qui est de l'hydraumorphie, J'ai calculé en décembre dernier un débit de 90l/s et 3m50 de chute d'eau. Ce qui représente une puissance théorique de 3Kw. Les rélevé fiscaux du XIXeme que j'ai pu me procurer indiquaient 70 l/s pour 4m de chute. Ce qui vient validé la puissance de 3Kw même si les chiffres diffèrent. Le moulin en amont dispose de plus du double de puissance pour alimenter 2 meules. Mon voisin n'aillant pas l'intention d'exploiter l'energie hydraulique de sa retenue d'eau, cela me laisse à penser que je pourrait ou augmenter légèrement mon débit (la conduite forcé de 200mm de diamètre doit avoir une capacité limite que je n'ai pas réussi à calculer) ou au mieux être en mesure de réguler le débit pendant les périodes d'étiage. Je commencerai à faire des rélévés réguliers à partir de du mois de juillet afin d'établir une courbe de débit annuel.
Mon intention est de produire de l'électricité en auto-consommation, dans un premier temps pour chauffer l'eau sanitaire. Un transformateur viendra peut être par la suite pour étendre la consomation électrique produite à l'ensemble de la maison. Je pourrai au moins faire marcher une machine à laver si je n'allume pas le grille pain en même temps.
J'ai pour cela commencer à sonder un peu le terrain. D'une part la DDT (sans trop eveiller les soupçons) pour qui le site ne semblait pas à priori problèmatique, mais bon je m'attends à des surprises.
Ensuite pour trouver quelle type de turbine conviendrait à une basse chute à faible débit. La turbine T400 Léopard serait visiblement adapté aux caratèristique de mon moulin.
Puis un bureau d'étude qui m'a pratiquement rit au nez à entendre la faiblesse de la puissance théorique et a cherché à me décourager d'entreprendre des travaux pour une si petite puissance. Non rentable.
À la suite ce ce long exposé et pour ceux qui sont arrivés au bout de la lecture, voici mais interogations restés sans réponses jusqu'à présent.
D'abord le cadre juridique.
Est-ce nécessaire de faire une étude de projets avant la réalisation de l'installation. J'entends par là que si je fait moi même l'étude de faisablité en m'appuyant sur les des gens compétents dans leur domaine pour établir la capacité du site, les besoins en terme de genie civiles ect, cela me dispense-t-il de faire une demande d'autorisation (longue et incertaine) pour une production en auto-consommation? Je m'attends à une réponse négative de la part de la communauté et j'imagine que je ne pourrais pas échapper à une étude d'impacte afin de garantir la continuité écologique. Vrai?
2 ou 3 grilles placés en amont de de la conduite forcée ne suffisent-elle pas à empécher les poissons de se faire broyer par l'élice?
Fiscales
Il y a-t-il des aides possible à glanner des aides à droite ou à gauche, si je devais déclarer au grand jour mon projet de turbinage, autre que les crédits à taux zero? Quite à perdre d'un coté, autant chercher à gagner de l'autre. Curieusement les institutions locales, régionnales et nationnales ne semble pas très enclin à supporter ce type de projet. Il préfèrent balancer de la subvention à tout va pour du photovoltaïque dont je ne développerai pas ici tout les desavantages et les faiblesses et de l'autre coté à mettre en avant le patrinoine industriel hydraulique passé.
Ensuite sur la partie (légèrement) technique.
Serai-je passer à coté d'une solution évidente en ce qui concerne la turbine de basse chute ou quelqu'un aurai-t-il une meilleure idée?
D'autre part, quid du surplus d'électricité (même si dans mon cas on ne parle pas de chiffre très élévés)?
Je pensais chauffer un réseau d'eau secondaire pour chauffer une serrre. ça paraît crédible?
L'enuie, c'est que je ne vois pa trop ce que je vais pouvoir chauffer l'été.
Je reviendrai certainement avec d'autre question beaucoup plus précise au fil des développements, mais chaque chose en son temps.
Si quelqu'un à des suggestions d'une manière général, je suis prenneur. Même si j'apprend, je me sens plus capable d'écrire un poème sur le cadre bucolique du moulin que de calculer une puissance de charge. Beaucoup de chose ne m'ont surement pas encore sauté au yeux.
Au plaisir de vous lire!
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Re: Remise en route d'un moulin de petite puissance
Bonjour et beau projet, même si je rejoins le bureau d'étude sur l'absence de rentabilité économique mais est ce que vous chercher ?
Je ne suis pas un expert et cela demandera confirmation par plus avisé que moi, mais a priori pas de canal d'amenée donc pas de modification du profil en long, et si seuil < 20 cm pas de déclaration, déclaration si entre 20 et 50 cm, autorisation au delà.
A tout hasard, comment est classé ce ruisseau, qui ne doit être guère utilisé que par des truites et la faune invertébrée de nos ruisseaux de montagne.
J'ai pas compris l'histoire du moulin amont, vous êtes sur la même conduite forcée, ou il y a deux conduite sur le ruisseau. Peut être un petit schéma pour que ce soit clair pour tous.
Bon courage
Je ne suis pas un expert et cela demandera confirmation par plus avisé que moi, mais a priori pas de canal d'amenée donc pas de modification du profil en long, et si seuil < 20 cm pas de déclaration, déclaration si entre 20 et 50 cm, autorisation au delà.
A tout hasard, comment est classé ce ruisseau, qui ne doit être guère utilisé que par des truites et la faune invertébrée de nos ruisseaux de montagne.
J'ai pas compris l'histoire du moulin amont, vous êtes sur la même conduite forcée, ou il y a deux conduite sur le ruisseau. Peut être un petit schéma pour que ce soit clair pour tous.
Bon courage
Re: Remise en route d'un moulin de petite puissance
Vous avez tout à fait raison.Un shéma vaut mieux que toutes les explications
J'ai indiqué en rouges les differentes vannes et seuils. Le canal de fuite du moulin en amont sert de déversoir pour alimenté mon bief.
On peut voir sur les photos que le débit d'entré dans le déversoir principal est largement supérieur à celui de mon bief. Je dirai à vue d'œil qu'il est au moins 2 fois supérieur. Dans tout les cas je pense que ma limite de puissante sera définie par la capacité de débit maximun du diamètre de la conduite forcée de la chambre d'eau
Les dernieres analyses biologiques du ruiseau montrent que le ruisseau est en bon état écologie et que la continuité écologiques est respectée. Je ne sais pas si je dois en conclure que les installations actuelles ne dérangent personne et que la DDT s'en contentera. Par contre je n'ai toujours pas réussi à comprendre si le ruisseau était classé en catégorie 1 ou 2. Il n'y a en effet des truites et peut être des écrevisses à pattes blanches (espèces protégés).
Je ne connaissais pas cet aspect de la législation sur la hauteur de seuil. Je vais me renseigner. Dans mon cas je suis entre 20 et 50 cm. Pour les plus experts d'entre vous, cela signifirait-il que je puisse augmenter mon seuil jusqu'a 50 cm et qu'une déclaration suffirait sans avoir à demander d'autorisation.
Pour ce qui est de la rentabilité économique, ce n'est pas forcément ce que je cherche, mais il ne faut pas que les couts soit démesurés par rapport au gain. Je pense que trouver le bon calibrage de la turbine permettrai d'être raisonablementnon rentable.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
- dB-)
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Re: Remise en route d'un moulin de petite puissance
Bonjour,
et félicitations pour votre achat d'un beau petit moulin !
En ce qui concerne le coté juridique : d'après les photos, la partie hydraulique est fonctionnelle et déjà en service, le seuil est là, avec sa prise d'eau, le petit canal d'amenée, tout fonctionne à merveille et l'eau coule, exactement comme si une roue ou une turbine était utilisée. Donc vous ne modifierez strictement rien au fonctionnement hydraulique en remettant une petite turbine en service, alors faut-il tirer toutes les sonnettes des administrations de la région ? je ne sais pas ...
Il faut évidemment une grille inclinée pour le départ de la conduite forcée, et une passerelle au dessus pour nettoyer cette grille au râteau, un écartement de 10 ou 15 mm entre barreaux serait pas mal.
Partie fiscale : personnellement je ne chercherais pas d'aides financières, le peu que vous allez récolter va se retrouver absorbé rapidement par les hausses de taxe foncière ou de taxe d'habitation ou je ne sais quoi, qui vous tomberont dessus parce que vous aurez valorisé votre bien foncier (c'est juste une impression personnelle)
Coté technique, un débit d'une centaine de litres/seconde sous 3 ou 4 m, c'est tout à fait intéressant ! Et ça vous permettra de vous éclairer, de faire fonctionner quelques appareils, et le surplus ira dans la production d'eau chaude ou le chauffage.
Pour des petites productions comme celle là je suis partisan de solutions simples, à savoir une turbine hélice, la plus lente possible, construite sur mesures, accessible et avec le générateur hors d'eau, j'en ai actuellement une en construction et l'autre en projet. Si vous souhaitez une telle turbine (pas avant mi 2019 ) contactez-moi par mail !
En petite installation, il est difficile de faire quelque chose de rentable, le kWh nucléaire étant vendu en dessous de son prix de production (si l'on inclut le démantèlement des centrales, les opérations militaires dans les pays fournisseurs d'uranium, le traitement des déchets, l'assurance en cas d'accidents, etc ...) mais ce prix ne peut qu'augmenter dans les années à venir !
Bonne journée
dB-)
et félicitations pour votre achat d'un beau petit moulin !
En ce qui concerne le coté juridique : d'après les photos, la partie hydraulique est fonctionnelle et déjà en service, le seuil est là, avec sa prise d'eau, le petit canal d'amenée, tout fonctionne à merveille et l'eau coule, exactement comme si une roue ou une turbine était utilisée. Donc vous ne modifierez strictement rien au fonctionnement hydraulique en remettant une petite turbine en service, alors faut-il tirer toutes les sonnettes des administrations de la région ? je ne sais pas ...
Il faut évidemment une grille inclinée pour le départ de la conduite forcée, et une passerelle au dessus pour nettoyer cette grille au râteau, un écartement de 10 ou 15 mm entre barreaux serait pas mal.
Partie fiscale : personnellement je ne chercherais pas d'aides financières, le peu que vous allez récolter va se retrouver absorbé rapidement par les hausses de taxe foncière ou de taxe d'habitation ou je ne sais quoi, qui vous tomberont dessus parce que vous aurez valorisé votre bien foncier (c'est juste une impression personnelle)
Coté technique, un débit d'une centaine de litres/seconde sous 3 ou 4 m, c'est tout à fait intéressant ! Et ça vous permettra de vous éclairer, de faire fonctionner quelques appareils, et le surplus ira dans la production d'eau chaude ou le chauffage.
Pour des petites productions comme celle là je suis partisan de solutions simples, à savoir une turbine hélice, la plus lente possible, construite sur mesures, accessible et avec le générateur hors d'eau, j'en ai actuellement une en construction et l'autre en projet. Si vous souhaitez une telle turbine (pas avant mi 2019 ) contactez-moi par mail !
En petite installation, il est difficile de faire quelque chose de rentable, le kWh nucléaire étant vendu en dessous de son prix de production (si l'on inclut le démantèlement des centrales, les opérations militaires dans les pays fournisseurs d'uranium, le traitement des déchets, l'assurance en cas d'accidents, etc ...) mais ce prix ne peut qu'augmenter dans les années à venir !
Bonne journée
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
Site Web DBH Sarl.eu
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Re: Remise en route d'un moulin de petite puissance
Merci pour ces bons conseils, qui me rassure sur les précédures. À la lecture de ce furum, j'ai bien compris que c'était la partie la plus compliquée de la production hydroélectrique.
Pour ce qui concerne les délais, je dois encore définir avec précision ma courbe de débit. Ce qui laisse un peu de marge. La période estivale me permettra de connaitre le débit minimum, du moins pour cette année. Je vous contacterai assurément une fois cela terminé. Existe-il un générateur intégré aux turbines à hélice? Le moulin étant petit, je ne dispose pas non plus d'un espace démesuré.dB-) a écrit : ↑19 juin 2018, 13:19 Pour des petites productions comme celle là je suis partisan de solutions simples, à savoir une turbine hélice, la plus lente possible, construite sur mesures, accessible et avec le générateur hors d'eau, j'en ai actuellement une en construction et l'autre en projet. Si vous souhaitez une telle turbine (pas avant mi 2019) contactez-moi par mail !
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Re: Remise en route d'un moulin de petite puissance
Bonsoir,dellastrada a écrit : ↑17 juin 2018, 00:06 D'abord le cadre juridique.
Est-ce nécessaire de faire une étude de projets avant la réalisation de l'installation. J'entends par là que si je fait moi même l'étude de faisablité en m'appuyant sur les des gens compétents dans leur domaine pour établir la capacité du site, les besoins en terme de genie civiles ect, cela me dispense-t-il de faire une demande d'autorisation (longue et incertaine) pour une production en auto-consommation? Je m'attends à une réponse négative de la part de la communauté et j'imagine que je ne pourrais pas échapper à une étude d'impacte afin de garantir la continuité écologique. Vrai?
2 ou 3 grilles placés en amont de de la conduite forcée ne suffisent-elle pas à empécher les poissons de se faire broyer par l'élice?
Il est très bien, votre moulin.
- Réfléchissez à la bonne turbine, les conseils de dB-) sont toujours excellents.
- Une fois le choix arrêté, faites un petit dossier de relance du moulin au titre du R 214-18-1 code environnement. Tout simple, quelques pages indiquant votre situation immobilière (plan, parcelles), réglementaire (données historiques, essayez de montrer qu'il est du XVIe siècle ce serait mieux, sinon il doit aussi avoir un règlement d'eau pour sa reconstruction au XIXe siècle), décrivant rapidement votre bien (le canal, la conduite, quelques photos pour accompagner), exposant la turbine que vous allez installer. Vous proposez une grille pour éviter la mortalité, à écartement des barreaux à débattre avec le service instructeur. Vous indiquez comment le débit minimum biologique (10% du module, à estimer) sera respecté, notamment en basses eaux (en gros, laisser l'eau dans le ruisseau quand il n'y en a plus assez, en fermant la turbine). Et c'est tout dans un premier temps, laissez-les venir sur les histoires de passe à poissons, pas forcément nécessaire si le déversoir est modeste (et en soi, le déversoir est partagé avec votre voisin amont, donc ce sera à voir à 3 au final, lui, vous la DDT si besoin d'intervenir).
Donc pour l'instant, rassemblez ces pièces, faites les photos et captures d'écran de plans pour accompagner votre dossier, si besoin de quelques interventions sommaires (pas le gros truc à la pelleteuse...) sur site faites-les déjà. Et après, eh bien vous verrez et vous nous direz la réaction de la DDT.
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Un Nouveau
Bonjour à tous. Un bleu, nouveau donc sur le forum.
J'avais d'abord commencé à le parcourir longuement pour découvrir un univers assez complexe: administrativement, juridiquement, et domaine technique très large.
Après 2 ans environ à retaper le grand bâtiment de la propriété et nettoyer du terrain, je me suis ensuite plus activement intéressé à la PCH dans la partie ancienne distante et plutôt souterraine, en bordure de rivière, nettoyé la salle, le puits etc.
En fait: vestiges complexes chargés en histoire.
Il y existait 2 chaussées et des moulins bien avant la révolution, mais au cœur des Cévennes protestantes, l'écrit est rare.
Pour ce qui est "connu" par une fiche repérage patrimoine industriel LR (même si autres éléments peu précis avant la révolution) et en abrégeant:
moulin foulon construit par Baron vers 1791, ancienne papeterie etc....
règlement d'eau 1852,
dernier élément: Pch avec tout son équipement datant d'environ 1959 arrêtée vers 1990.
Turbine Neyrpic , alternateur CEM, etc.
Pour diverses raisons concordantes, je vais abandonner mes velléités concernant la PCH telle qu'elle est.
En conséquence je chercherai sur le forum des amateurs souhaitant acquérir le matériel. Je passerai certainement une annonce de vente détaillée (pour le matos)
Je vais essayer si j'y arrive:
-de joindre la photo de la plus ancienne turbine partiellement ensablée découverte dans les lieux: qu'est ce comme machine, date??
-puis photos actuelles de la salle de la PCH et enfin du puits de la turbine: prof env 3m30, diamètre 1,55 vue du dessus directrices anneau de vannage etc)
Pays très touristique. En cette époque de vacances, visite possible pour membres du forum reconnus et éclairés.
Baignade possible, mais pas dans le puits de la turbine!!!.
J'avais d'abord commencé à le parcourir longuement pour découvrir un univers assez complexe: administrativement, juridiquement, et domaine technique très large.
Après 2 ans environ à retaper le grand bâtiment de la propriété et nettoyer du terrain, je me suis ensuite plus activement intéressé à la PCH dans la partie ancienne distante et plutôt souterraine, en bordure de rivière, nettoyé la salle, le puits etc.
En fait: vestiges complexes chargés en histoire.
Il y existait 2 chaussées et des moulins bien avant la révolution, mais au cœur des Cévennes protestantes, l'écrit est rare.
Pour ce qui est "connu" par une fiche repérage patrimoine industriel LR (même si autres éléments peu précis avant la révolution) et en abrégeant:
moulin foulon construit par Baron vers 1791, ancienne papeterie etc....
règlement d'eau 1852,
dernier élément: Pch avec tout son équipement datant d'environ 1959 arrêtée vers 1990.
Turbine Neyrpic , alternateur CEM, etc.
Pour diverses raisons concordantes, je vais abandonner mes velléités concernant la PCH telle qu'elle est.
En conséquence je chercherai sur le forum des amateurs souhaitant acquérir le matériel. Je passerai certainement une annonce de vente détaillée (pour le matos)
Je vais essayer si j'y arrive:
-de joindre la photo de la plus ancienne turbine partiellement ensablée découverte dans les lieux: qu'est ce comme machine, date??
-puis photos actuelles de la salle de la PCH et enfin du puits de la turbine: prof env 3m30, diamètre 1,55 vue du dessus directrices anneau de vannage etc)
Pays très touristique. En cette époque de vacances, visite possible pour membres du forum reconnus et éclairés.
Baignade possible, mais pas dans le puits de la turbine!!!.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.