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hydrominer a écrit : ↑10 août 2018, 14:25
Herv12, bien vu, à part la taille des blocs....
Bonjour,
Actuellement, à ma conaissance, la taille des blocs est limité à 1Mo. Vu qu'il est émis 1 bloc ttes les 10mn (soit 144 blocs par jour) ça fait 144Mo par jour pour stocker tous les ordres passés, sachant que certains ordres prennent plusieurs Ko... Difficile de rentrer des milliards de transactions dans ces conditions.
Il faudra quelques adaptations... Neenmoins des solutions techniques existent, soit internes soit sous la forme d'un système parallelle. Le plus difficile est de les faire accepter par la communauté. c'est en bonne voie.
Les evolutions du protocole bitcoin est une forme de démocratie ou un large consensus doit se faire pour adopter une reforme. C'est aussi en cela que c'est génial.
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
lu il y a quelques jours un article en page 8 du "Canard Enchaîné" N° 5115 du 14-11-2018 :
" ... Qui finance ces gigantesques usines à bitcoins situées pas loin du cercle polaire ? Des usines qui nécessitent d'énormes quantités d'énergie pour fonctionner : une seule transaction consomme autant d'électricité qu'un ménage américain pendant une semaine (« Le Monde », 9/11) et la généralisation du bitcoin pulvériserait d'ici seize ans le seuil de réchauffement de la planète de 2°C, le plafond fixé pour la fin du siècle.
Surtout, à quoi sert le bitcoin ? Il ne représente que 100 millions de dollars dans le commerce sur Internet. Soit seulement 0,03 % des échanges. On comprend pourquoi: quels commerçants - hormis ceux vendant armes, drogue et autres produits illégaux - accepteraient d'être payés dans une monnaie qui risque de perdre la moitié de sa valeur en vingt-quatre heures, sans qu'on sache pourquoi ? ..."
Bonne journée
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
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La valorisation du Bitcoin est actuellement au bord de l'effondrement, on atteint le seuil ou la dépense énergétique bouffe la totalité de sa valeur de création.
je pense que c'est la fin pour le BTC, je dirais presque "dommage" car c'était une bonne opportunité pour les échanges internationaux, avec bien sur au quotidien des monnaies nationales et locales, mais le coté spéculatif a mené le Bitcoin droit dans le mur, avec les 10 plus gros mineurs qui en détiennent la majorité.
Bonjour,
Ce cas de figure se reproduit cycliquement. Début 2015 quand je m'y suis interessé, c'etais déja le cas. Et ce n'etais pas le premier cycle.
Aucun risque de fin de la crypto à cause de cela cela. Le bon coté, c'est que la conso d'energie du systeme va rebaisser!
Les speculateurs font "prendre le mur régulierement" mais elles s'en sont toujours relevé. video
Le principal nouveau facteur limitant est une intervention legislative de nombreux états, qui n'aiment pas trop se faire piquer leur souveraineté monétaire par une bande d'informaticiens déjentés.
On verra ce qu'il se passera lors de la prochaine crise mondiale... ça risque d'être interessant.
Centrale au fil de l'eau en autoconso. Turbines bricolées pour l'essentiel avec de la récup.
On verra ce qu'il se passera lors de la prochaine crise mondiale... ça risque d'être interessant.
Ça risque aussi, hélas, d'être assez dramatique ... En cas de crise importante, avec effondrement ou diminution des infrastructures (énergie, transports, communications, santé, etc...) je pense que chacun ira plus vers la débrouille, un simple troc de marchandises ou échange de services, que vers une cryptomonnaie sophistiquée ...
Faire un jardin, garder les gros pulls de laine du grand père et des pastilles de naphtaline, et utiliser plutôt un alternateur sur les petites turbines
J'avais lu Ravage, de Barjavel, quand j'étais gosse (livre sorti avant moi ! en 1943), ça parle un peu de ça
Bonne journée
dB-)
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
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BITCOIN : 800.000 MINEURS ONT DÉBRANCHÉ LEURS MACHINES, C’EST GRAVE DOCTEUR ?
CAPITAL. Fr 26 nov 2018
Consécutivement à la chute des cours du Bitcoin, de nombreux mineurs sont incités à éteindre leurs machines en attendant des jours meilleurs. Un bitcoin s’échange actuellement aux alentours de 3.700 dollars, soit une chute de 78% depuis le record de décembre 2017. Selon Shixing Mao, fondateur de F2Pool, la troisième plus grosse ferme de minage, jusqu’à 800.000 d’entre eux se seraient mis en pause. Les mineurs sont chargés de faire tourner de puissants ordinateurs pour valider les transactions sur le réseau. Ils sont rémunérés en bitcoins grâce aux frais prélevés sur chaque échange. Leur rémunération diminue mécaniquement lorsque les cours déclinent, ce qui les pousse à Consécutivement à la chute des cours du Bitcoin, de nombreux mineurs sont incités à éteindre leurs machines en attendant des jours meilleurs. Un bitcoin s’échange actuellement aux alentours de 3.700 dollars, soit une chute de 78% depuis le record de décembre 2017. Selon Shixing Mao, fondateur de F2Pool, la troisième plus grosse ferme de minage, jusqu’à 800.000 d’entre eux se seraient mis en pause. Les mineurs sont chargés de faire tourner de puissants ordinateurs pour valider les transactions sur le réseau. Ils sont rémunérés en bitcoins grâce aux frais prélevés sur chaque échange. Leur rémunération diminue mécaniquement lorsque les cours déclinent, ce qui les pousse à stopper leur activité lorsqu’ils n’arrivent plus à couvrir leur facture d’électricité.
“Avec un tel niveau des cours, il n’est plus rentable de miner à partir de 5 centimes d’euros le kilowattheure”, déclare Sébastien Gouspillou, cofondateur et président de BigBlock Datacenter, une société nantaise qui conçoit et gère à travers le monde des unités dédiées au minage de cryptomonnaies, notamment de bitcoins. Son entreprise a éteint ses machines installées en France depuis septembre où le kilowattheure coûte environ 10 centimes d’euros. En revanche, il continue à faire tourner celles installées au Kazakhstan et en Sibérie grâce à des accords plus favorables (respectivement 4 et 5 centimes d'euros le kilowattheure). BigBlock devrait également pouvoir voir venir avec sa prochaine offre à 2 centimes d’euros qu’elle lancera le 1er décembre. La société préfère garder la localisation secrète mais a déclaré à Capital que celle-ci se trouve en Asie centrale.
Dans ce marasme, même les Chinois ne sont pas épargnés. Les coûts de l’électricité y ont brusquement bondi ces dernières semaines, passant de 2,6 centimes à 3,8 centimes d’euros le kilowattheure dans la région du Xinjiang, selon Shixing Mao de F2Pool. Sébastien Gouspillou évoque quant à lui des tarifs proches de 5 centimes dans le Sichuan où sont historiquement présents les mineurs chinois. “En théorie ces tarifs permettent toujours d’assurer la rentabilité, mais comme ils bénéficiaient jusqu’à présent de super tarifs sur l’énergie certains n’avaient pas jugé bon de s’équiper de machines efficientes”, note Sébastien Gouspillou.
MOINS DE MINEURS = MOINS DE SÉCURITÉ
La conséquence de ces retraits massifs s’illustre par la chute du taux de hash, désignant la puissance de calcul déployée sur le réseau. Depuis le record enregistré fin août, celui-ci a chuté de 32%. Cela veut aussi dire que le niveau de sécurité de Bitcoin a baissé de 32% et qu’il est plus sensible à une attaque informatique. “Je ne vois pas ça comme un problème, souligne Sébastien Gouspillou, même si le taux de hash a beaucoup baissé ces dernières semaines son niveau était disproportionnellement élevé. Même aujourd’hui Bitcoin n’a quasiment aucune chance d’être piraté”.
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