Généralités sur les turbines et calculs
Re: projet de picocentrale
Bonsoir,
Pour ma part, je n'utilise que du suif, sans Pb particulier. Le talc c'est pour épaissir ?
Je fais chauffer le suif (le must dans une vieille friteuse) sinon la boite conserve sur le camping gaz va aussi. Une fois liquide ou pateux, je tartine les plans de joints avec un pinceau, comme l'acier est froid, le suif re-fige de suite et rien ne coule.
Attention ne pas en mettre de trop, car si plan de joint large, il faudra serrer +++
Surtout jamais de joint bleu ou équivalent car cela devient quasi indémontable.
Je confirme cela reste démontable plusieurs décennies plus tard ( même si l'écrou est rouillé ++)
TG
Pour ma part, je n'utilise que du suif, sans Pb particulier. Le talc c'est pour épaissir ?
Je fais chauffer le suif (le must dans une vieille friteuse) sinon la boite conserve sur le camping gaz va aussi. Une fois liquide ou pateux, je tartine les plans de joints avec un pinceau, comme l'acier est froid, le suif re-fige de suite et rien ne coule.
Attention ne pas en mettre de trop, car si plan de joint large, il faudra serrer +++
Surtout jamais de joint bleu ou équivalent car cela devient quasi indémontable.
Je confirme cela reste démontable plusieurs décennies plus tard ( même si l'écrou est rouillé ++)
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Re: projet de picocentrale
Bonjour,
chacun a sa recette, plus savoureuse que celle du voisin !! (le sujet a aussi été abordé ici http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f=5&t=182)
Pour utiliser du suif ou du saindoux, on peut en couler un bâton dans une enveloppe de papier d'aluminium (au centre de la photo ci-dessous, entre la burette et la pièce alu) : on frotte ensuite les pièces (éventuellement tiédies au chalumeau butane) avec ce bâton.
Pour les plans de joint, j'utilise aussi du joint silicone en tube ou cartouche blanc, bleu, noir ou autre, sans précaution particulière pour les petites pièces, et en prenant une précaution qui permet le démontage des grandes surfaces : dégraisser une des deux surfaces, appliquer le joint, et pendant les quelques minutes qu'il prend, en profiter pour huiler l'autre surface au pinceau. Assembler ensuite, c'est étanche, démontable, et bien pratique de mise en œuvre grâce au pistolet doseur.
Je crois que les produits actuels synthétiques (protection antirouille, joints liquides, pâteux, freins filets) sont techniquement meilleurs que les anciens.
Mais les anciens produits ont l'avantage d'être souvent "bio", moins coûteux, moins dangereux à manipuler, et moins polluants pour nos rivières ! Exemples de quelques produits utilisés par mon arrière grand père forgeron et maréchal ferrant : carbure de calcium, copeaux de corne de bœuf, pain d'étain, poudre d'os, borax, noir de fumée, craie, cire d'abeille, ambre jaune, et le "brais gras", mélange de résine de sapins, de goudron et de suif, utilisé entre autres sur le fond des barques (peut-être bien ce fameux Galipot dont parle Pascal70 ?)
J'ai gardé quelques pots rouillés de ces potions magiques, ainsi que les enclumes, la cisaille, et les outils de forge !...
Sinon, malgré tout le soin et les produits apportés au montage, on peut tomber sur des pièces vraiment rouillées et complètement rongées : Parfois aussi, on tombe sur une turbine qui a été "restaurée" quelques années avant, avec des bagues en matériaux synthétique (certains gonflent dans l'eau et bloquent tout), ou des pièces refaites en aluminium (qui se soude littéralement à l'acier avec la corrosion) ... à éviter ...
Pour la peinture, j'utilise de tout, selon que c'est un travail sur place ou en atelier, le budget, l'importance de la pièce :
dB-)
chacun a sa recette, plus savoureuse que celle du voisin !! (le sujet a aussi été abordé ici http://dbhsarl.eu/forum/viewtopic.php?f=5&t=182)
Pour utiliser du suif ou du saindoux, on peut en couler un bâton dans une enveloppe de papier d'aluminium (au centre de la photo ci-dessous, entre la burette et la pièce alu) : on frotte ensuite les pièces (éventuellement tiédies au chalumeau butane) avec ce bâton.
Pour les plans de joint, j'utilise aussi du joint silicone en tube ou cartouche blanc, bleu, noir ou autre, sans précaution particulière pour les petites pièces, et en prenant une précaution qui permet le démontage des grandes surfaces : dégraisser une des deux surfaces, appliquer le joint, et pendant les quelques minutes qu'il prend, en profiter pour huiler l'autre surface au pinceau. Assembler ensuite, c'est étanche, démontable, et bien pratique de mise en œuvre grâce au pistolet doseur.
Je crois que les produits actuels synthétiques (protection antirouille, joints liquides, pâteux, freins filets) sont techniquement meilleurs que les anciens.
Mais les anciens produits ont l'avantage d'être souvent "bio", moins coûteux, moins dangereux à manipuler, et moins polluants pour nos rivières ! Exemples de quelques produits utilisés par mon arrière grand père forgeron et maréchal ferrant : carbure de calcium, copeaux de corne de bœuf, pain d'étain, poudre d'os, borax, noir de fumée, craie, cire d'abeille, ambre jaune, et le "brais gras", mélange de résine de sapins, de goudron et de suif, utilisé entre autres sur le fond des barques (peut-être bien ce fameux Galipot dont parle Pascal70 ?)
J'ai gardé quelques pots rouillés de ces potions magiques, ainsi que les enclumes, la cisaille, et les outils de forge !...
Sinon, malgré tout le soin et les produits apportés au montage, on peut tomber sur des pièces vraiment rouillées et complètement rongées : Parfois aussi, on tombe sur une turbine qui a été "restaurée" quelques années avant, avec des bagues en matériaux synthétique (certains gonflent dans l'eau et bloquent tout), ou des pièces refaites en aluminium (qui se soude littéralement à l'acier avec la corrosion) ... à éviter ...
Pour la peinture, j'utilise de tout, selon que c'est un travail sur place ou en atelier, le budget, l'importance de la pièce :
- - peinture époxy en 2 composantes, résine + durcisseur, type châssis de camion, très solide, durcit même en profondeur, mais doit être appliquée rapidement, les pinceaux et pots sont ensuite HS, plus produit très toxique.
- peinture fer antirouille en une ou deux couche(s) (Bric** Dep**), facile à appliquer, je n'ai pas trop de recul sur ce produit
- grenaillage + peinture en poudre + cuisson au four : pièces envoyées chez un sous traitant (exemple dégrilleurs)
dB-)
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
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Re: Vitesse maximale à vide d'une turbine
Bonjour,
la question a été évoquée dans d'autres sujets, faire S.V.P. une recherche avec l'expression clé "vitesse vide régulation" : tout le monde n'est pas d'accord, c'est le charme des forums !
Sur votre Francis, la vitesse d'emballement sera normalement inférieure à 2 fois la vitesse normale, quelle est l'importance d'avoir une valeur exacte ? une petite turbine seule, à vide, peut supporter cette sur-vitesse, et le reste de l'installation s'arrête.
En plus, vous supposez 2 pannes simultanées : une rupture de courroie plus une défaillance de tachymètre (qui serait monté sur la poulie motrice). Ce n'est vraiment pas de chance ce jour là ! Bon, je connais des centrales nucléaires qui n'ont pas de chance non plus ...
Pour les autres raisons d'emballement, comme la coupure secteur avec une turbine qui injecte sur le réseau, il y a quantité de cas de figure. Sur de très anciennes installations, si la rivière offre moins d'eau qu'avant (ce qui est fréquent), que le propriétaire souhaite garder son ancienne turbine, qu'il faut alors faire tourner à charge partielle en fermant la cloche ou les directrices (ou encore en cerclant les directrices par une couronne, ou même en obturant quelques directrices de façon symétrique), personnellement j'aime bien dimensionner la nouvelle transmission pour tourner un poil plus vite (ex 60% de la vitesse à vide au lieu de 50%), de façon justement à simplifier ou supprimer la régulation mécanique, diminuer le couple transmis, et minimiser les problèmes d'emballement.
Sinon, voilà LA vraie formule magique (Euler) :
dB-)
la question a été évoquée dans d'autres sujets, faire S.V.P. une recherche avec l'expression clé "vitesse vide régulation" : tout le monde n'est pas d'accord, c'est le charme des forums !
Sur votre Francis, la vitesse d'emballement sera normalement inférieure à 2 fois la vitesse normale, quelle est l'importance d'avoir une valeur exacte ? une petite turbine seule, à vide, peut supporter cette sur-vitesse, et le reste de l'installation s'arrête.
En plus, vous supposez 2 pannes simultanées : une rupture de courroie plus une défaillance de tachymètre (qui serait monté sur la poulie motrice). Ce n'est vraiment pas de chance ce jour là ! Bon, je connais des centrales nucléaires qui n'ont pas de chance non plus ...
Pour les autres raisons d'emballement, comme la coupure secteur avec une turbine qui injecte sur le réseau, il y a quantité de cas de figure. Sur de très anciennes installations, si la rivière offre moins d'eau qu'avant (ce qui est fréquent), que le propriétaire souhaite garder son ancienne turbine, qu'il faut alors faire tourner à charge partielle en fermant la cloche ou les directrices (ou encore en cerclant les directrices par une couronne, ou même en obturant quelques directrices de façon symétrique), personnellement j'aime bien dimensionner la nouvelle transmission pour tourner un poil plus vite (ex 60% de la vitesse à vide au lieu de 50%), de façon justement à simplifier ou supprimer la régulation mécanique, diminuer le couple transmis, et minimiser les problèmes d'emballement.
Sinon, voilà LA vraie formule magique (Euler) :
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Re: Vitesse maximale à vide d'une turbine
Bonsoir,
si l'Exploitant est perfectionniste, on prévoit deux détecteurs de proximité inductifs Ø 8.
L'un sur la génératrice où est fixé en bout d'arbre, côté opposé poulie, un pignon 24 dents module 2 (pour 750 t/mn).
L'autre près de l'arbre turbine où il y a un bossage (clavette, boulon, etc..), ce qui donne une impulsion par tour (2 Hz à 120 t/mn).
Les deux détecteurs sont raccordés sur deux entrées de l'automate - Attention ! choisir une entrée rapide pour le détecteur de la vitesse génératrice (300 Hz à 750 t/mn). Les automates actuels ont une ou deux entrées rapides utilisables jusqu'à ± 3.000 - 4.000 Hz.
Le rôle du premier est le couplage et permet l'affichage de la vitesse génératrice.
Le second sert pour l'emballement (coupure réseau ou rupture courroie). accessoirement affichage de la vitesse turbine. Un peu superflu, mais parfois utile lors des essais à la mise en service.
Très facile à réaliser avec les petits automates maintenant disponibles sur le marché, à des prix démocratiques (Genre Logo!12/24 de Siemens ou similaires).
Attention, si vous achetez ces micro-automates sur EBay ou autres sites de vente aux enchères, on y rencontre souvent des moutons à 5 pattes, inutilisables pour nos applications. Parlez en à Moulino51 ! !
si l'Exploitant est perfectionniste, on prévoit deux détecteurs de proximité inductifs Ø 8.
L'un sur la génératrice où est fixé en bout d'arbre, côté opposé poulie, un pignon 24 dents module 2 (pour 750 t/mn).
L'autre près de l'arbre turbine où il y a un bossage (clavette, boulon, etc..), ce qui donne une impulsion par tour (2 Hz à 120 t/mn).
Les deux détecteurs sont raccordés sur deux entrées de l'automate - Attention ! choisir une entrée rapide pour le détecteur de la vitesse génératrice (300 Hz à 750 t/mn). Les automates actuels ont une ou deux entrées rapides utilisables jusqu'à ± 3.000 - 4.000 Hz.
Le rôle du premier est le couplage et permet l'affichage de la vitesse génératrice.
Le second sert pour l'emballement (coupure réseau ou rupture courroie). accessoirement affichage de la vitesse turbine. Un peu superflu, mais parfois utile lors des essais à la mise en service.
Très facile à réaliser avec les petits automates maintenant disponibles sur le marché, à des prix démocratiques (Genre Logo!12/24 de Siemens ou similaires).
Attention, si vous achetez ces micro-automates sur EBay ou autres sites de vente aux enchères, on y rencontre souvent des moutons à 5 pattes, inutilisables pour nos applications. Parlez en à Moulino51 ! !
Claude PERRET
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Re: projet de picocentrale
Bonsoir, je pose la question aux monteurs sur le dosage, dés qu'ils seront là !
Bonne soirée
PJ
Bonne soirée
PJ
Anciennement Nature Hydro Energie, 2 VLH sur l'Ognon sous 2,20m.
Forces Motrices Haut Saônoises, Moulin de la Grange Barreau Luxeuil 72kV sous 2,85m.
Forces Motrices Haut Saônoises, Moulin de la Grange Barreau Luxeuil 72kV sous 2,85m.
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Re: Vitesse maximale à vide d'une turbine
Bonsoir,
pour des process simples (comme les petites centrales de quelques dizaines de kW) gérés par nano automates, je ne peux que conseiller la gamme Crouzet Millenium 3, qui sort vraiment du lot par la convivialité et la puissance de son logiciel de programmation.
J'ai regroupé ci-dessous la plupart des menus sur un seul écran :
Beaucoup de fonctions très pratiques :
- filtrage (intégration) paramétrable des entrées
- comparateurs à seuils, à zones, à hystérésis
- compteur rapide donnant directement la fréquence du signal
- came mécanique, diverses mémoires
- permutation automatique de sorties
- PID analogique ou PWM, gestion de niveau, gestion de sondes CTN
- multiplexeurs, démultiplexeurs, etc ...
Très agréable et facile de travailler avec ce matériel, qui est d'ailleurs revendu tel quel sous d'autres marques, mais avec un logiciel moins performant.
Pour les impulsions des capteurs de vitesse, on peut parfois, selon les automates, utiliser une entrée classique (non rapide) : exemple, ça fonctionne très bien sur les IMO iSmart jusqu'à 70 Hz environ (bien que non documenté, et découvert par hasard lors de mesures), par contre ça ne fonctionne pas du tout sur un Schneider Zelio, pour lequel il faut absolument utiliser l'entrée rapide préconisée par le constructeur.
dB-)
pour des process simples (comme les petites centrales de quelques dizaines de kW) gérés par nano automates, je ne peux que conseiller la gamme Crouzet Millenium 3, qui sort vraiment du lot par la convivialité et la puissance de son logiciel de programmation.
J'ai regroupé ci-dessous la plupart des menus sur un seul écran :
Beaucoup de fonctions très pratiques :
- filtrage (intégration) paramétrable des entrées
- comparateurs à seuils, à zones, à hystérésis
- compteur rapide donnant directement la fréquence du signal
- came mécanique, diverses mémoires
- permutation automatique de sorties
- PID analogique ou PWM, gestion de niveau, gestion de sondes CTN
- multiplexeurs, démultiplexeurs, etc ...
Très agréable et facile de travailler avec ce matériel, qui est d'ailleurs revendu tel quel sous d'autres marques, mais avec un logiciel moins performant.
Pour les impulsions des capteurs de vitesse, on peut parfois, selon les automates, utiliser une entrée classique (non rapide) : exemple, ça fonctionne très bien sur les IMO iSmart jusqu'à 70 Hz environ (bien que non documenté, et découvert par hasard lors de mesures), par contre ça ne fonctionne pas du tout sur un Schneider Zelio, pour lequel il faut absolument utiliser l'entrée rapide préconisée par le constructeur.
dB-)
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
didier Beaume, DBH Sarl 33 les Chênes 88340 Le Val d'Ajol, RCS Epinal Siren 510 554 835 capital 50 000 € APE 3511Z TVA FR82510554835
Etudes, vente et pose de turbines, rénovation, régulation, maintenance, vannes, grilles, dégrilleurs
Microcentrale avec une Kaplan DR 1600 l/s @ 4.80 m en entraînement direct @ 500 tr/min
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Re: Vitesse maximale à vide d'une turbine
Bonjour,
puisque DB le dit, c'est certainement vrai.
Personnellement, je n'ai toujours utilisé que les Logo! de Siemens. Pourquoi ? :
Il y a 20 ans, à ma connaissance, ce sont eux qui, dans les premiers, ont développés ces nano-automates, d'ailleurs au début aux possibilités limitées (gamme OBA0), mais à prix raisonnable.
Quelques années plus tard, Crouzet a sorti des appareils avec entrées analogique et rapide. J'ai été tenté de changer. Mais il fallait racheter cordons, logiciel, mode d'emploi et remettre en cause ses habitudes. De plus, avoir une double gamme pour la maintenance. Économe, à tort ou à raison, je ne l'ai pas fait.
Actuellement les "Logo!" en sont à la 7ème génération avec les OBA6. Certes, ils n'ont pas toutes les fonctions du Millénium 3. Mais est-ce bien nécessaire pour nos applications ?
Nous ne sommes pas des automaticiens, mais des amateurs. Comment nous y retrouver dans la centaine de fonctions présentes si l'on ne pratique pas tous les jours ?
Surtout qu'il faut en plus, dans nos petites installations, maîtriser l'hydraulique, la mécanique, l'électricité, le génie civil, les relations humaines avec les riverains, les pêcheurs, le canoë kayak, les syndicats de rivière, composer avec ERDF et maintenant nous battre avec l'administration concernant le classement des rivières et des "barrages".
Tout ceci est un peu hors sujet, j'exprime simplement une opinion. Bonne ou mauvaise ? A vous de juger.
puisque DB le dit, c'est certainement vrai.
Personnellement, je n'ai toujours utilisé que les Logo! de Siemens. Pourquoi ? :
Il y a 20 ans, à ma connaissance, ce sont eux qui, dans les premiers, ont développés ces nano-automates, d'ailleurs au début aux possibilités limitées (gamme OBA0), mais à prix raisonnable.
Quelques années plus tard, Crouzet a sorti des appareils avec entrées analogique et rapide. J'ai été tenté de changer. Mais il fallait racheter cordons, logiciel, mode d'emploi et remettre en cause ses habitudes. De plus, avoir une double gamme pour la maintenance. Économe, à tort ou à raison, je ne l'ai pas fait.
Actuellement les "Logo!" en sont à la 7ème génération avec les OBA6. Certes, ils n'ont pas toutes les fonctions du Millénium 3. Mais est-ce bien nécessaire pour nos applications ?
Nous ne sommes pas des automaticiens, mais des amateurs. Comment nous y retrouver dans la centaine de fonctions présentes si l'on ne pratique pas tous les jours ?
Surtout qu'il faut en plus, dans nos petites installations, maîtriser l'hydraulique, la mécanique, l'électricité, le génie civil, les relations humaines avec les riverains, les pêcheurs, le canoë kayak, les syndicats de rivière, composer avec ERDF et maintenant nous battre avec l'administration concernant le classement des rivières et des "barrages".
Tout ceci est un peu hors sujet, j'exprime simplement une opinion. Bonne ou mauvaise ? A vous de juger.
Claude PERRET
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Re: Vitesse maximale à vide d'une turbine
Exemple à ne pas suivre
Pour compléter la réponse de Ticapix concernant la fermeture des turbines.
Chatel-Chéry, centrale alors exploitée par EDF sur le cours supérieur de l'Aisne. 7 m de chute ou plus ?
Belle installation avec 2 turbines Francis ou probablement hélice ? horizontales, 200 et 100 KW environ, avec poulies fonte entraînant par courroie les génératrices situées au rez de chaussée.
La commande des directrices se fait par groupe hydraulique et vérin, la fermeture est assurée par un accumulateur hydraulique sous pression d'azote.
Suite à une défaillance de ce dernier, la plus grosse turbine s'emballe, la poulie fonte environ Ø 2 - 2,5 m éclate, un morceau traverse le plancher du rez de chaussée (dalle béton armé de 20 cm d'épaisseur), arbre de turbine plié, couvercle de la turbine cassé !
Si vous avez ce genre d'installation, trouvez vous vite une autre solution pour assurer la fermeture "positive" des directrices.
Pour compléter la réponse de Ticapix concernant la fermeture des turbines.
Chatel-Chéry, centrale alors exploitée par EDF sur le cours supérieur de l'Aisne. 7 m de chute ou plus ?
Belle installation avec 2 turbines Francis ou probablement hélice ? horizontales, 200 et 100 KW environ, avec poulies fonte entraînant par courroie les génératrices situées au rez de chaussée.
La commande des directrices se fait par groupe hydraulique et vérin, la fermeture est assurée par un accumulateur hydraulique sous pression d'azote.
Suite à une défaillance de ce dernier, la plus grosse turbine s'emballe, la poulie fonte environ Ø 2 - 2,5 m éclate, un morceau traverse le plancher du rez de chaussée (dalle béton armé de 20 cm d'épaisseur), arbre de turbine plié, couvercle de la turbine cassé !
Si vous avez ce genre d'installation, trouvez vous vite une autre solution pour assurer la fermeture "positive" des directrices.
Claude PERRET